Acis, La Bruyère
Fiche de lecture : Acis, La Bruyère. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Hugo Fischer • 5 Novembre 2023 • Fiche de lecture • 972 Mots (4 Pages) • 191 Vues
ACIS LA BRUYERE
Jean de La Bruyère a publié les Caractères en 1668. Ce sont des textes brefs avec des portraits physiques et moraux sur la cour. Dans ce livre, l’auteur dénonce la Comédie Sociale : sur le théâtre du monde, chacun essaie de paraître pour ce qu’il n’est pas. Les hommes vivent dans l’hypocrisie permenene et s’éloignent de l’idéal de l’honnête homme. La Bruyère invite le lecteur à être le spectateur amusé d’ une Comédie Sociale.
Dans ce texte, il s’entretient avec un courtisan, Acis, le précieux, dont il en fait une critique car ce dernier utilise un langage incompréhensible et compliqué. Le moraliste lui fait comprendre la nécessité et les avntages d’une expression claire et d’un comprtement plus modeste.
On peut se demander comment à travers ce texte, Jean de La Bruyère fait une satire des courtisans.
Ce texte peut se décomposer en 2 mouvements. Tout d’abord la 1ère partie expose une leçon de l’auteur sur le langage à Acis. Puis le 2nd mouvement présente une critique des courtisans.
Un dialogue commence dès les 1ers lignes. Le vouvoiement, l’emploi du conditionnel « vous plairait il » indique que nous sommes dans une conversation de salon entre personnes éduquées. Le présent et le discours direct rendent le texte vivant et réel comme si nous étions des témoins de cette discussion. « vous me trouvez, désirez, … trouve » (l4-5)
Le texte débute par 3 questions rapides « Que dites-vous ? Comment ?.... ? » La Bruyère montre son incompréhension avec l’emploi des propositions juxtaposées interrogatives et négatives qui s’accumulent « je n’y suis pas, j’y suis encore moins ».(l1-2) Cete série de questions fait penser qu’avant Acis afait un discours incompréhensible et trop compliqué alors ce qu’il voulait dire pouvait s’exprimer beaucoup plus simplement.
Après l’effet d’attente des 1ères questions, nous avons la réponse avec l’emploi d’anaphores « vous voulez Acis me dire qu’il fait froid ; que me disiez vous il fait froid… qu’il pleut ou qu’il neige, dites il pleut il neige » Le moraliste répète ainsi les termes attendus, qui sont en fait d’une grande simplicité, voire banalité, comme on peut le voir avec le champ lexical de la météo (froid, pleut, neige). Il utlise l’ironie pour ridiculiser Acis qui voulait dire quelque chose de simple : il se moque de ses tournures de phrase et lui donne en même temps une leçon sur le langage.
La conjonction de coordination « mais » marque l’opposition indiquant la prise de parole indirecte d’Acis, qui est paradoxale puisqu’il refuse ce qui est « bien uni et bien clair » et simple à comprendre de tous. On peut voir ainsi que le but d’Acis est celui des Courtisans, apparaître comme différent, supérieur, que l’on se rappelle de lui. Il apparait donc superficiel. C’est une critique de la préciosité.
Ensuite s’énonce la thèse de La Bruyère : maîtriser son langage et faire preuve de mesure( principe de l’Honnête homme). » qu’importe Acis ? Est-ce un si …monde ? » La question est réthorique soulignée par l’hyperbole ironique « si grand mal »
...