LaDissertation.com - Dissertations, fiches de lectures, exemples du BAC
Recherche

"Les effarés", Arthur Rimbaud, cahier de Douais, 1870

Commentaire de texte : "Les effarés", Arthur Rimbaud, cahier de Douais, 1870. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  30 Octobre 2023  •  Commentaire de texte  •  1 721 Mots (7 Pages)  •  364 Vues

Page 1 sur 7

ORAL BAC - TEXTE "Les effarés", Arthur Rimbaud, cahier de Douais, 1870

INTRODUCTION :

Au XIX e siècle, l'écriture poétique se trouve en pleine révolution, portée par le souffle romantique de figures emblématiques telles que Musset et Hugo. Arthur Rimbaud, quant à lui, incarne l'adolescent révolté de cette époque, profondément admiratif de Baudelaire, entre autres, et il commence à composer ses premiers poèmes à l'âge remarquable de 15 ans. Dès le départ, Rimbaud brise complètement les conventions poétiques de son temps.

Son recueil intitulé Les Cahiers de Douai met en lumière la vie tumultueuse du jeune poète, explorant aussi bien les moments simples que les plus complexes de son existence, notamment ses deux fugues mémorables. L'un de ses textes les plus marquants, " Les effarés ",écrit en 1870, est issu de ces carnets de Douai, plus précisément du premier d'entre eux. Cest l'une de ses œuvres les plus percutantes, il témoigne de la rébellion et de l'effervescence qui caractérisent la jeunesse de l'auteur. Dans un contexte marqué par des bouleversements sociaux et politiques, Rimbaud exprime le désenchantement de sa génération en critiquant la bourgeoisie vivant dans l'opulence et la varice a contrario d’enfant qui eux vivent dans la misère des rue et de l'hiver

Problématique : Comment a travers un tableau saisissant et pathetique le poète dénonce t-il la misère et l'indifférence

Nous montrerons en première parties comment le poète crée til un contraste saisissant entre la misère eet l'indifférence, puis nous étudierons le tableau pathétique qu’il dresse

Dans ce premier mouvement nous allons donc étudier comment l’auteur marque t’il une nuance entre un monde misérable d’un cotée et de l'autre un monde completement indifferent au premier, prenant place du vers 1 à 15

Arthur Rimbuad met d’abord en place ce tableau en creant un univers sombre autour de la scene, il commence par creer un effet de contraste entre “Noirs” a l’inverse de “neige” au premier vers puis continue en faisant evoluer l’imag, la “brume” vient assombrir le tableau et le “soupirail qui s’allume”(v2) vient au contraire nous le rendre visible, de plus Le verbe “s’allumer” est au présent d’énonciation : c’est une action soudaine qui coïncide avec le verbe “regarder”(v5) qui d’ailleur nous place en situation de spectateur observant l’action tous cela sous la forme d’une Hypotypose, une description saisissante et animée de la scene.

Cette description met en place un effet d’immersion grace a l’accumulation de CC de lieu et de manière,leur cul en rond v3 et a genoux v4,ainsi que la préposition “dans” repeter 2 fois nous plonge dans l’atmosphère.et grace aux mot “soupirail”(v2) qui est évocateur Situé au niveau du sol, les petits “à genoux” sont obligés de se baisser

En outre cette immersion est accompagnée de suspense crée en partie par le sujet qui n’apparait pas avant le 4eme vers ou l’on apprend qu’a ce moment la, que les 5 petit seront le sujet et que ce sujet est séparé de son verbe “regardent”(v5) par une interjection et un enjambement. De plus les deux tercets qui ne sont finalement qu’une longue phrase, grace a l’emjambement au vers 3 a 4 qui ne marque donc pas de pause dans la lecture.

C’est a partir du vers 3 que la faim est évoquée avec “leur cul en ronds” on comprend directement c’est elle qui réunit ces petit, et que l’image des cinq petit n’évoque pas forcement l’homme mais peut etre des animaux qui seraient en recherche de nouriture, Leur nombre évoque d’ailleurs une portée “cinq petits”(v4), on ne peut pas tout de suite savoir si ce sont des humains.

c’est cette misere nutritive qui entraîne l’empathie, elle est renforcer par L’interjection “misère”(v4) disposait avec un ! comme si le poete etait effarée justement par le tableau peint, La faim de ces enfants n’est pas satisfaite, ils se contentent de “regarder”(v5). Le pain est donc un spectacle qui ne les rassasie pas.

mais il devient tout de meme le centre d’interet des petits progressivement , en faisaint appelle à certain de leur sens, le pain évoque notament le goût,le toucher grace son poid decrit comme “lourd “ (v6), pour la vue, le regard des enfants étant diriger exclusivement sur lui, il est decrit comme “blond” (v6). Mais l’ouie et lodorat ne sont pas reprensenté suggerant un moment de silence renforcé par les point de suspension a la fin du (v6).

On observe du (v7) au (v16) que Chaque tercet commence par le même pronom personnel « Ils » et chaque fois est suivi d’abord de verbe de perceptions, dabord “Ils voient” “Ils écoutent” puis d’un verbe d’état “ils sont blottis”, Les perceptions semble donc conduire à un certain bien-être.

amenant a une vision reconfortante, avec l’evolution des tons de couleur de la plus sombre a la plus chaude passant du “blanc”(v5) au “gris”(v6) a des couleurs “claires”(v9) au “rouge”(v14), de plus Le grésillement du pain quand les enfant ecoutent est mêlé au “vieil air” chanté par le boulanger. ainsi que la “chaleur” du soupirail évoquant aussi un confort

Pour ajouter de l’entrain a la scene le poete decident d’utilisées des images qui sont animées,

...

Télécharger au format  txt (10.7 Kb)   pdf (59.7 Kb)   docx (12.6 Kb)  
Voir 6 pages de plus »
Uniquement disponible sur LaDissertation.com