« Les Droits de la femme », extrait de la Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne, Olympe de Gouges
Commentaire de texte : « Les Droits de la femme », extrait de la Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne, Olympe de Gouges. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Hulking • 5 Juin 2023 • Commentaire de texte • 650 Mots (3 Pages) • 238 Vues
INTRODUCTION
Marie Gouze née à Montauban, déménage à Paris lorsqu’elle a 20 ans et devient Olympe de Gouges. Elle est une femme de lettres, se bat contre l’esclavage, la peine de mort et le sexisme à travers ses ouvrages (pièces de théâtre, romans…) Pendant la révolution, elle écrit la déclaration des droits de la femme et de la citoyenne, ce texte est l’un des fondements du féminisme, Olympe y prône l’émancipation des femmes et l’égalité entre les deux sexes. Cette déclaration est composée de plusieurs textes, notamment d’un texte dans lequel l’auteure écrit un message aux hommes. On peut donc se demander : Comment Olympe de Gouges dénonce-t-elle les hommes à travers cet extrait ? Nous répondrons à cette question en trois mouvements : le premier mouvement des lignes 1 à 7 est un questionnement adressé aux hommes. Le deuxième mouvement des lignes 8 à 13 est la comparaison avec la nature. Le troisième mouvement des lignes 14 à 19 est un avis négatif sur l’homme.
DÉVELOPPEMENT
On peut voir un champ lexical de la domination : « opprimer, force, talents, sagesse, tyrannie ». Ici, l’auteure remet en question la domination masculine tout en l’affirmant. « Homme es-tu capable d’être juste ? » « Dis-moi » ce sont des questions réthorique qui cherchent à interpeller le lecteur, le faire réagir, mais ces questions n’appellent pas de réponses. Une accumulation de cinq phrases interrogatives insistent sur le fait que les hommes doivent réagir et se remettre en question. Olympe utilise des impératifs à valeur d’ordre : « observe/parcours/donne-moi » elle se montre autoritaire. Il y a une antithèse entre « homme/femme » qui marque l’opposition entre les deux sexes. Elle apostrophe l’homme pour l’interpeller et ainsi s’affirmer. L’auteure tutoie aussi treize fois l’homme : c’est un manque de respect, elle montre à l’homme sa non considération.
On peut observer un champs lexical de la nature : « animaux, éléments, végétaux, matière organisée, nature ». Cela monte qu’Olympe trouve la nature meilleure que l’homme, supérieure, parfaite. Elle utilise aussi des impératifs avec une énumération : « cherche, fouille, distingue ». Olympe de gouge dicte sa conduite à l’homme. On remarque également une hyperbole : chef d’œuvre immortel. La perfection avec chef d’œuvre qui n’a pas de fin qui traverse les époques et fait d’insistance pour montrer la supériorité du fonctionnement. L’auteure utilise un vocabulaire mélioratif : confondu, coopère, ensemble, harmonieux montre l’égalité homme/femme dans la nature. On remarque un parallélisme de construction : partout où tu les trouveras, partout ils coopèrent. Qui montre également l’égalité homme/femme partout sur la surface de la terre. Proposition subordonnée circonstancielle: « quand je t’en offre les moyens, si tu le peux » décrit que l’homme a besoin de la femme pour comprendre le fonctionnement de la société car il n’en est pas capable tout seul.
Olympe de gouge change de pronom ; « tu » vers « il » pour dévaloriser l’homme encore un peu plus puisqu’il ne semble pas concerné quand on s’adresse directement à lui. Une énumération d’adjectifs péjoratifs, dévalorisants
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