Le malade imaginaire, acte II,I scène 3
Fiche : Le malade imaginaire, acte II,I scène 3. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Girolamo Li Crapi • 9 Avril 2024 • Fiche • 912 Mots (4 Pages) • 149 Vues
Acte III scène 3
Mouvement 1 : Débat sur la médecine entre les 2 frères ; Béralde un homme de raison et modéré et Argan un homme monomane
- Argan défend les médecins sans argument véritable
Argan montre dès la première réplique qu’il n’a pas de véritable argument à donner à son frère au sujet de la médecine. Il est agacé, Argan utilise l’antiphrase « Vous êtes un grand docteur » il ajoute « à ce que je vois » alors qu’Argan est aveuglé par le statut de médecin. Il a des propos sarcastiques avec ironie, utilise des hyperboles « tous ». Il a des arguments ad hominen (s’attaque à sa personne plutôt qu’à ses propos).
La 2eme réplique montre également le manque d’argument « je voudrais qu’il y eût ici qq’un de ces messieurs pour rembarrer vos raisonnements et rabaisser votre caquet » le verbe vouloir au conditionnel ; il exprime le souhait d’avoir besoin une aide extérieure pour contredire la rhétorique de Béralde. Il est incapable de se défendre seul et de raisonner correctement au sujet de la médecine. Il s’agace, perd ses moyens, interjection HOY et l’emploi d’un registre familier « rembarrer, caquet ».
- A l’opposé, Béralde est un raisonneur
Utilise le déterminant possessif « vos » pour désigner les médecins.
Présent de vérité générale « Dans les discours et dans les choses, ce sont 2 sortes de pers que vos grands médecins » utilisation de parallélisme de construction « Entendez vous… de tous les hommes ». Les médecins sont de beaux parleurs mais de mauvais praticiens qui ignorent comment soigner les hommes. L’argumentation de Béralde renforce la satire de la médecine. Ce sont des hypocrites, des charlatans ; des incompétents.
Béralde fait preuve d’ouverture d’esprit et de tolérance chaque homme est libre de croire en la médecine négation totale « je ne prends point » Il fait preuve de modération, qualité de l’honnête homme au XVIIe siècle. Il s’exprime sur un ton doux « mon frère » apostrophe affectueuse. « tout ce qui lui plaît « proposition relative en complément du verbe croire montre la tolérance et l’ouverture d’esprit de Béralde. Il montre que c’est la crédulité des hommes qui est une « erreur » et leur peur de la mort qui les poussent à faire confiance aux médecins. L’art des médecins est plus un discours mensonger que d’une science rationnelle, discours cru car il vient de médecins.
Ccl => Molière fait de Béralde son porte parole . Dans les comédies de Molière il ya tjs un pers tolérant et raisonnable qui tient tête à celui qui incarne la folie, la manie il essaie de le raisonner. Béralde argumente avec calme il incarne la modération, laisse libre de ses choix, laisse le débat ouvert sur la médecine. Molière laisse le choix au spectateur de faire sa propre opinion. Ce débat qui oppose les 2 frères amène le spectateur à un autre sujet de réflexion : les fonctions de la comédie
Mouvement 2 : mise en abyme par Molière pour aborder les fonctions de la comédie par le comique
- Mise en abyme
Molière par la mise en abyme rompt l’illusion théâtrale. Béralde souhaite emmener son frère voir « … » Nous sommes en plein théâtre dans le théâtre Béralde évoque une pièce de Molière dans laquelle les médecins sont critiqués ; il rappelle les fonctions de la comédie verbe « divertir » et périphrase « tirer de l’erreur » qui fait penser « corriger les mœurs par le rire ». Ceci s’inscrit dans la double impératif du classique « plaire et instruire ». Il s’agit de corriger les idées erronées d’Argan grâce à la comédie.
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