Le devoir et le bonheur
Cours : Le devoir et le bonheur. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Flore Favarette • 26 Novembre 2024 • Cours • 450 Mots (2 Pages) • 29 Vues
Leçon n°1 : « Faut-il faire son devoir pour être heureux ? »
Thèse :
- 1) l’expérience morale serait celle de la liberté (en réponse à Nietzsche)
La morale engage notre liberté et notre capacité à nous décider. Aussi l’expérience morale n’est pas celle de la faute mais celle de disposer d’une volonté. Il semble également réducteur de ne penser à l’agir qu’en raison de nos échecs. La recherche de la vertu est aussi la recherche de l’excellence qui pourrait nous rendre heureux.
Lire le texte d’Aristote (-384 à -322) p.430
« Le bien pour l’homme consiste dans une activité de l’âme en accord avec la vertu »
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Selon Aristote, la vertu est le moyen d’être heureux
- Vertu de prudence[pic 5][pic 6]
- Vertu de force/courage
- Vertu de justice
- Vertu de modération
Vertu : habitus[2] bon acquis par répétition qui me rend plus facile l’atteinte de mon bonheur
Vertu de Prudence : faire des choix entre un bien apparent et un bien réel
Vertu de Force : avoir le courage d’affronter le mal
Vertu de Justice : rendre à quelqu’un (ou moi-même) ce qui lui est dû
Vertu de Modération : équilibre et juste mesure des plaisirs
Les vertus sont le moyen de parvenir au plus proche du bonheur. Leur travail est donc la recherche du bonheur.
L’idée morale pourrait être une expression universelle du cœur de l’homme, l’idée d’un bien, d’un devoir que je dois accomplir, d’une vertu que je dois développer qui réaliserait mon bien, mon bonheur. De là, il semble au contraire que la morale et l’effort moral soient le plus sûr chemin vers le bonheur.
2) existence d’un bien et d’un mal défini (en réponse à Protagoras)
Protagoras pose que l’homme est la mesure de toutes choses, qu’il n’existerait donc pas de bien en soit mais des biens relatifs à chaque homme en particulier. On voit pourtant que certains interdits et que certaines représentations morales se retrouvent dans toutes les sociétés. Datant de 1900 av JC, le code babylonien de Hammourabi fixe dans tout le bassin mésopotamien l’idée de ce qui est permis et de ce qui est interdit
- Châtier les actes immoraux
- Louer les actes moraux
C’est la première trace d’une idée textuelle du bien et du mal en tant que concepts. On connaît également les Dix Commandements (≈1300 av JC) qui eux ne s’assortissent pas d’une peine temporelle stricte mais d’une peine éternelle et spirituelle (contrairement au code de Hammourabi qui suit un idéal de vengeance).
[1] Réalité qui requiert un acte pour exister
[2] Comme une habitude, mais d’un point de vue moral (2nde nature)
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