La déclaration des droits de la femme et de la citoyenne n’est-elle qu’une réécriture de La déclaration des droits de l’homme et du citoyen ?
Dissertation : La déclaration des droits de la femme et de la citoyenne n’est-elle qu’une réécriture de La déclaration des droits de l’homme et du citoyen ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar FFE Orga • 26 Novembre 2023 • Dissertation • 975 Mots (4 Pages) • 539 Vues
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La déclaration des droits de la femme et de la citoyenne n’est-elle qu’une réécriture de La déclaration des droits de l’homme et du citoyen ?
- La déclaration des droits de la femme et de la citoyenne est inspirée de La déclaration des droits de l’homme et du citoyen.
- La DDFC reprend la structure de la DDHC afin d’établir une justice
- Formes : Préambule et 17 articles
- Préambule et Articles : le champ lexical du droit
- Une justice égalitaire mais limitée
- Utilisation de pronoms référant à un groupe afin d’insister sur l’égalité : « nul » (article V) ; « la volonté générale » (article VI)
- Des « bornes » (Article IV) délimitent la justice.
- Articles VIII : « La loi ne doit établir que des peines strictement et évidemment nécessaires » -> Utilisation de la négation restrictive pour interdire d’exercer un trop grand pouvoir et équilibre la justice.
- L’œuvre d’Olympe de Gouges intègre davantage de membres de la population.
- Les femmes sont davantage représentées par cette déclaration.
- Préambule : « Les mères, les filles, les sœurs » Enumération qui permet d’insister que l’écrit est adressé aux femmes.
- Articles : Les articles ne s’adressent plus dorénavant aux « hommes » mais aux « femmes ».
- Préambule : « le sexe supérieur en beauté comme en courage dans les souffrances maternelles » paraphrase afin de mettre en valeur la femme et son opinion
- La DDFC intègre les esclaves en défendant leurs droits
- Forme du contrat social : Intégration des esclaves des colonies à l’écrit afin de dénoncer leurs conditions.
- Forme du contrat social : Champ lexical de la violence (« fermentations incendiaires », « mais nous le rependrons [le sang des esclaves] » …) insistant sur l’horreur des esclaves et incitant à s’en préoccuper.
- L’écrit d’Olympe de Gouges est une critique de la population
- Les hommes sont critiqués pour la ségrégation qu’ils mettent au point.
- « Homme, es-tu capable d’être juste ? » Interrogation totale afin de faire une accusation directe envers l’homme ayant pour effet de lui mettre une pression.
- Forme du contrat social : « Ces colons inhumains » Hyperbole afin de faire une métaphore implicite pour caractériser l’homme de monstre.
- L’homme est montré comme étant une brute afin de le décrédibiliser : Comparaison avec l’animal dans le Postambule ; « ce forcené » (l.123)
- Olympe de Gouges fait une critique de l’inaction des femmes.
- A la Reine : attaque de la Reine qu’elle critique de n e pas user de ses pouvoirs et de son influence afin de défendre son sexe.
- Postambule : « Femme, réveille-toi » Appel au soulèvement des femmes après leur longue passivité.
- Postambule : « quand cesserez-vous d’être aveugle ? » Interrogation partielle et hyperbole attaquant l’inactivité et la naïveté des femmes.
En quoi le texte d’Olympe de Gouges peut-il être considéré comme un texte engagé ?
- Dénonciation des injustices
- La critique des hommes sauvages
- « Homme, es-tu capable… » : comparaison entre l’homme et l’animal sauvage le rendant indigne d’établir la justice
- Forme du contrat social : « c’est là surtout où la division et la discorde agitent leurs habitants » Personnification de la division et de la discorde pour symboliser les hommes qui les ont créés afin de critiquer les effets de leurs actions.
- Antithèse entre la raison et les actions de l’homme.
- « La femme naît libre et demeure égale à l’homme en droits. » (Article I) modification de l’article de la DDHC afin d’insister sur la place naturelle de la femme.
- Postal une : « opposez courageusement la force de la raison aux vaines prétentions de supériorité » Attribution d’une force à la « raison » avant de la symboliser plus puissante que la mentalité des hommes.
- « La liberté et la justice consistent à rendre tout ce qui appartient à autrui ; ainsi l’exercice des droits naturels de la femme n’a de bornes que la tyrannie perpétuelle de l’homme » (Article IV) Antithèse entre la liberté et la tyrannie
- La venue de nouvelles idées
- Des demandes de réformes sociales en faveur des femmes et des esclaves.
- Forme du contrat social : suite de proposition de réforme améliorant la vie des femmes comme la demande qu’un père soit forcé de reconnaître son enfant.
- « les joindres à tous les exercices de l’homme » (l.50) Demande de relever les femmes au même statut que les hommes.
- Forme du contrat social : demande de l’abolition de l’esclavage en raison des conditions dans lesquelles ils vivent
- La tentative d’acquérir une influence politique.
- A la reine et Forme du contrat social : L’auteure d’affreuse directement à des personnes exerçant un pouvoir politique comme la Reine et « Ces juges de paix » afin de se faire connaître et de les influencer.
- Postambule : Appel à un mouvement politique afin que les femmes aient la possibilité de prendre des décisions.
- A la Reine : « Cette révolution ne s’opérera que quand toutes les femmes seront pénétrées » Métaphore des connaissances par le mot « pénétrées » afin de montrer l’importance que les femmes soient égales aux hommes en termes de connaissance pour que la Révolution, Fort acte politique, ne soit plus en suspens.
- L’initiation d’un combat
- L’engagement personnelle d’Olympe de Gouges.
- A la reine : L’auteure écrit une lettre à la reine, haut statut, et n’hésite pas à lui adresser des critiques.
- Elle se permet de réécrire la déclaration des droits de l’homme formant une attaque indirecte envers le gouvernement
- Forme du contrat social de l’homme et de la femme : Prise de position politique sur le sujet controversé de l’esclavage
- L’appel au soulèvement des femmes.
- A la Reine : « défendez ce sexe malheureux » Phrase impérative à la souveraine lui disant de prendre parti.
- Postambule : Appel au soulèvement de la femme, à leur réveil et leur révolte par la critique de leur attitude passive.
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