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Explication de texte de l'ennemie de Baudelaire

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Par   •  26 Mars 2023  •  Commentaire de texte  •  842 Mots (4 Pages)  •  291 Vues

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Dès le premier vers Baudelaire entame son propos par une métaphore, il compare sa « jeunesse » à un « ténébreux orage ». Il fait, dès le début du poème, référence aux conditions climatiques, à la météo notamment négative : « orage » (nous verrons que c’est un motif qui sera redondant tout au long du texte).

Par le « ténébreux orage », le poète montre à quel point sa jeunesse a été difficile, emprunte de difficultés. L’adjectif « ténébreux » est porteur de négativité aussi bien visuelle que morale.

Aussi, la formule restrictive « ne … que » met en évidence l’exclusivité des difficultés, qui restreint sa vie qu’à la contrariété, aux sentiments négatifs, la jeunesse du poète n’a été que difficile.

Ceci dit, au vers 2 il explique que cette jeunesse a été traversée par « çà et là » de « brillants soleils », laissant voir ainsi quelques lumières d’espoir. En effet, l’adjectif « brillant » ici est mélioratif et laisse donc penser que tout n’a pas été si négatif dans la vie du poète. Il marque par ailleurs une véritable contradiction avec « ténébreux » au v1. Les deux premiers apparaissent comme antithétiques.

La métaphore du premier vers est filée au 3è avec les nom « tonnerre » et « pluie » et enfin « ravage ». L’espoir naissant au deuxième vers n’a finalement été de courte durée, les difficultés étant plus importantes emportent tout le positif si bien qu’il reste dans le jardin (la vie du poète ou sa jeunesse - métaphore) bien peu de « fruits vermeils » rouges, brillants, plein de vie v4.

Baudelaire use de la métaphore de manière assez remarquable dans ce premier quatrain, la « jeunesse » étant un « orage » d’abord puis le « jardin » v4 représentant la vie de l’homme (ou sa jeunesse), cette vie pleine de difficultés et jalonnée de pertes d’espoir.

Baudelaire file l’usage de la métaphore pluvieuse avec l’emploi de « l’automne » au v 5, cette saison réputée humide est détaillée dans le texte par le complément du nom « des idées », le mal être ici du poète s’installe dans son esprit, ses pensées. Aussi, l’utilisation du « je », « j’ai touché » laisse entrapercevoir comme une confidence, Baudelaire évoque son ressenti personnel résolument négatif (On peut l’interpréter ici par la familiarité qu’entretient Baudelaire avec le Spleen tout au long de son œuvre). L’évocation de l’automne au vers 5 fait écho à la suite de l’été et ses « brillants soleils » du vers 2. Baudelaire par l’évocation des saisons, traite du temps qui passe, après l’été vient l’automne.

Il est alors essentiel de remarquer que la métaphore du jardin est filée au vers 6 avec l’emploi des termes « pelle » et « râteau » puis « terre » v7, « trou », « fleurs » au v 9 et enfin « sol » v10. Cette métaphore permet au poète de mieux donner à voir les travaux qui sont nécessaires dans son existence (le jardin métaphore de la vie v4) afin de pouvoir mieux s’y sentir. Les verbes d’action « employer » et « rassembler » v7 mettent en évidence les efforts auxquels le poète s’adonne pour cultiver l’espoir.

Il tente alors d’entretenir le jardin de sa vie en « rassemblant les terres inondées » au vers 7 en vain car finalement

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