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En quoi l’ile St pierre est-elle une métaphore du Locus Amoenius et une invitation au bonheur simple à travers la contemplation de la nature ?

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Par   •  10 Mai 2023  •  Commentaire de texte  •  1 232 Mots (5 Pages)  •  335 Vues

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EL 4 O2

Problématique

En quoi l’ile St pierre est-elle une métaphore du Locus Amoenius et une invitation au bonheur simple à travers la contemplation de la nature.

Mouvement 1

L1 à L21

Une méditation jouissive et thérapeutique du lac

Mouvement 2

L22 à L 29

Le bonheur en communauté

« Quand le soir […] asile caché »

Imparfait de description / occurrence du pronom personnel « je » est égal récit. La tombée de la nuit et la nature invite à la méditation poétique.

« Quand le soir approchait » invitation aux rêves à la méditation / introspection ambiance nocturne. Il descend aussi bien des âmes que de lui, pour avoir cette introspection, métaphore de descente

Descente en lui-même. Assonance en « ai » et « oir ». Allitération en i = poétisation du paysage.

/ champ lexical de la nature (cime, l’île, le lac, grève, asile

M’asseoir, verbe statique qui montre une contemplation, une méditation/ adverbe volontiers 🡪 envie / plaisir du narrateur

« dans quelques asiles cachés » cc de lieu. L’envie d’une promenade solitaire et s’isoler et se couper totalement du monde et de la civilisation qui empêche des moments de méditation.

De « là le bruit » à « aperçu » présence des sens avec l’ouïe la vue et le goût

« Bruits des vagues » « agitation de l’eau » « délicieuse » + la présence de 2 participes présents, fixant et chassant qui sont 2 verbes non conjugués = action subie, état de méditation

Déterminant possessif « mon âme » « mes sens »

Champ lexical de l’eau avec « vagues », « de l’eau », « plongeait » + métaphore de l’eau avec l’âme qui plonge.

🡪Rousseau a tous ces sens qui sont au service de l’eau et de la nature, presque hypnotisé par l’eau «  l’eau fixait mes sens », c’est la nature qui agit + éléments naturels de l’eau = c’est symbolique et permet la métaphore de la plongée de l’âme dans son for intérieur. Quasiment plongé dans les eaux de son baptême, presque une renaissance.

« une rêverie délicieuse »  = montre le plaisir du narrateur. Adjectif qualificatif épithète « délicieuse », opposition et répétition binaire entre « l’agitation de l’eau » qui est positive (soit naturelle) et le GN « toute autre agitation » qui est négative (agitation extérieure, soit non-naturel).

Personnification de la nuit « la nuit me surprenait souvent » = adverbe souvent montre que les ballades sont requinquantes et se répètent dans le temps.

« sans que je ne m’en fusse aperçu » proposition subordonnée circonstancielle de manière = le temps semble suspendu pour le narrateur = il n’est plus dans la réalité, il est parti dans un autre espace temps. On le voit avec le pronom relatif de lieu « où la nuit me surprenait souvent »

De « le flux » à « de penser »🡪champ lexical de l’eau = « flux », « reflux » « cette eau »

Suite / succession de métaphores = métaphores filées omniprésentes = impression que l’eau est vivante🡪 mouvement « flux »

Champ lexical du bruit : « son », « bruit », « continu »

Force : personnification de l’eau frappant sans relâche / de plus l’utilisation du déterminant démonstratif « cette eau » permet au lecteur de visualiser.

Toujours évocation des sens avec la vue « le flux reflue mes yeux », l’ouïe «  son bruit continu », « mon oreille », l’odorat « me faire sentir ».

« Que la rêverie atteignait en moi » = vocabulaire de joie.

Allitération en f qui rappelle le flux et le flot = « flux, reflux frappant renflé, suffisant » + allitération en m = « mon, mes, mouvement, me et mon » = renvoit au moi du narrateur. 🡪 poétisation de la scène.

= justification dans la contemplation de la nature, presque une renaissance pour le narrateur « suffisait pour me faire sentir avec plaisir mone existence »

= puissance de la rêverie = dompte l’agitation intérieure. Elle suffit, seule, au bonheur du narrateur = invitation à la vie simple et au carpe diem (adoration de la nature).

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