Carnet de lecteur de La peau de Chagrin, Balzac
Compte rendu : Carnet de lecteur de La peau de Chagrin, Balzac. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar mathou_le_filou • 1 Décembre 2023 • Compte rendu • 932 Mots (4 Pages) • 153 Vues
La peau de chagrin
Honoré de Balzac
Le genre est un mélange de fantastique, romantique et réaliste.
Le côté fantastique est révélé par un objet magique : la peau de chagrin qui exauce les vœux de son détenteur.
Des thèmes comme la passion, l’amour et la tragédie illustrent l’aspect romantique de l’œuvre.
Le réalisme est caractérisé par la représentation détaillée de la société du XIXème siècle. Balzac nous montre aussi les interactions des individus de plusieurs milieux sociaux.
Dès le début du livre dans le chapitre I « Le Talisman », l’auteur ne capte pas vraiment mon intention quand il explique la situation de Raphaël voulant se suicider car il ne possède plus un sous en poche. Par contre, il la capte à partir de l’introduction de l’objet magique. La peau de chagrin attire mon attention sur le fait de pouvoir exaucer tous ses vœux. Ceci me fait penser au personnage d’Aladin dans le conte des Mille et une nuits. Le fait que la peau se rétrécisse devient tout de suite moins intéressant car il faudra l’utiliser à bonne escient. J’aime bien l’idée de l’antiquaire qui dit à Raphaël de se contenter de peu et de réduire ses désirs au maximum pour pouvoir vivre de très belles expériences. Je ne comprends donc pas pourquoi Raphaël ne l’écoute pas et préfère vivre une vie de passion remplis de richesse, de femmes et de banquets. Le premier vœu nous montre que la peau de chagrin possède des pouvoirs magiques mais nous ne pouvons pas le confirmer car cela peut être une coïncidence que Raphaël croise des amis qui l’invitent à se rendre dans un hôtel particulier.
Le chapitre II « La femme sans cœur » est introduit par le fait que Raphaël raconte à son ami qu’il veut se suicider et les raisons qui le poussent à le faire. Je trouve ce chapitre long, la confession de Raphaël à Emile est trop longue à mon goût. Il y raconte son enfance dans une famille aristocratique, que sa mère meurt très tôt, et son père le pousse à faire des études de droit. Il se retrouve sans argent car son père a trop de dettes. Après la mort de son père il est obligé de vendre le peu qu’il lui reste pour pouvoir s’en sortir. La rencontre avec Pauline est bien amenée, le fait qu’il se loge dans une petite chambre tenue par la mère de Pauline leur permet de se rencontrer. Elle tombe amoureuse de Raphaël ce qui inscrit ce livre dans le romantisme. Je n’ai pas aimé que Raphaël rejette Pauline car elle n’est pas riche, je pense que l’amour ne se résume pas à une question d’argent, en plus que Pauline soit belle, généreuse et gentille je trouve cela dommage de se passer d’une relation à cause de l’argent. L’arrivée de Rastignac m’interroge, Raphaël doit se douter que s’il le suit pour arriver au prestige attendu de ses livres il va devoir rétrécir sa peau. Donc encore une fois, Raphaël n’écoute pas l’antiquaire et réduit donc son espérance de vie. Après la rencontre avec Foedora, je n’ai pas aimé que Raphaël dépense tous ses revenus et tombe amoureux alors que Foedora est inaccessible. Et qu’il peut avoir Pauline qui restera fidèle à lui quoi qu’il advienne. Raphaël étant contraint à vouloir séduire Foedora s’endette encore et encore, tout ça pour qu’elle le rejette écœurée. Pour garder quelques points positifs j’ai bien aimé le retour en arrière de la confession de Raphaël qui explique à Émile pourquoi il voulait se suicider, mais je la trouve un peu trop longue et elle s’écarte de l’intrigue principale.
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