Camus, Noces à Tipasa

Intro (à faire).

L’écrivain de Noces à Tipasa, œuvre crée en 1936, évoque des moments heureux de sa jeunesse en Algérie. L’extrait étudié porte essentiellement sur .

Plan:

Mouvement 1 : Face à face sidéré , Camus face à la beauté du monde. (face à face fasciné et sidéré). Il y a un moment de pause, une très grande intensité où tout semble suspendu.

Mouvement 2/ J’écoutais… N’en finirait plus… On remarque que l’éveil personnel de Camus au regard de ce paysage. Renaissance de Camus, son éveil avec la restitution.

Exaltation sensorielle en crescendo.

Mouvement 3 : Le paysage renoue avec une vie en gradation, il semble s’éveiller dans un crescendo de vie et l’ensemble remet Camus en mouvement. Univers vitaliste et porteur.

Problématique : Nous montrerons comment Camus célèbre les noces de l’homme avec le monde.

On est donc dans une célébration du monde par l’intermédiaire de Camus. N

Premier mouvement :

• trois occurrences de la lumière , trois fois le mot lumière viennent ponctuer le rythme.         
• Rythme ternaire avec la manière dont l’air est mentionné. Ce rythme         ternaire met en valeur le moment des retrouvailles. La lumière est une lumière forte, d’hiver, plus minérale. C’est une manière         aussi de montrer la majesté de l’endroit.         
• Le vocabulaire lié à la célébration , on est bien dans la célébration du monde mis en valeur par sa beauté.         
• Cet univers est en total cohérence, les colonnes sont parfaites’ .         
  

• Phrase 1 : Pause très ample, un discours qui va devenir         descriptif, ce discours descriptif commence par une incitation         ‘Sous la lumière…’ qui montre l’enchanteresse du         moment. L’indication sous la lumière donne l’impression d’un moment centralisé, qui viendrait rendre mythique ce moment.
• Le silence vient rendre compte de la dimension picturale, la nature est déserte, la mer se taisait, la personnalisation de la mer rend compte de cette dimension.

• Le soleil arrêté pour un … C’est une pause, le silence est marqué par..
• Pour montrer la toute puissance du paysage, le pronom indéfini est utilisé, dans ce mouvement c’est le ‘on’ qui domine, le terme noce prend sens, son identité fusionne, il y a un moment d’arrêt , pour dire sa stupéfaction.

Mouvement 2 :

• Camus sur ces sensations. Nous nous plongeons dans sa conception.

• Les sens sont particulièrement intenses, surtout la vue et l’ouïe.

• L’indicateur ‘en moi’ ouvre le deuxième mouvement. L’imparfait annonce l’habitude, quelque chose qui se vit, se déploie et vient animer longtemps son être.
• Cette extraction de l’oublie avec ‘presque oublié’ ‘se remettait doucement à battre’ ‘et maintenant éveillé’ ‘qui montait en moi’ Idée du surgissement,, il y a un passage du passé au futur qui restitue l’expérience vécue dans le retour à tipasa ‘ depuis longtemps, maintenant, enfin, désormais’.

Mouvement 3 :

• ‘Mais peu à peu’ jusqu’à fin
• Il s’agit de montrer que l’univers génère la vie, il est vitaliste et crée la vie.         
• On a un crescendo qui continu, une intensité qui augmente dans le son         ‘’ dans l’univers, … Il est spatio- temporelle. ‘peu         après…’ ‘Monta ‘ ‘aussitôt’…
• On est dans une explosion de vie avec ‘infini’, c’est sans limite         juste merveilleux.
• ‘ce remis en marche…’ verbes qui sont liés aux mouvements, c’est donc un mouvement qui restitue la vie.
•  Le passé simple montre l’impulsion vive, la force,
• Explosèrent’         est beaucoup plus fort que les autres verbes, on a gagné en bruit, on a poursuivi le crescendo. L’idée de la rapidité ‘brièvement…’ accompagne bien le passé simple.         
• ‘la’ c’est l’univers qui lui donne l’impulsion de vie. Ce sont les sensations qui portent Camus et le font vivre.         
  

Conclusion:

Le paysage en littérature est un lieu commun souvent utilisé par les écrivains pour exprimer leurs sentiments. Ces sujets liés aux paysages sont variés et touchent principalement l’amour, la souffrance ou la vision de l’homme et du bonheur. Ainsi, Albert Camus place sa réflexion dans les ruines de Tipasa, cité antique, foyer de plusieurs civilisations pour nous livrer sa vision du bonheur. Il place l’humain dans un monde intense et vibrant qui nous permet de comprendre que l’Homme appartient à l’Univers et qu’il fait partie d’un ensemble. La célébration des noces de l’homme avec le monde, passent .

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