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Art, Yasmina Reza

Commentaire de texte : Art, Yasmina Reza. Recherche parmi 299 000+ dissertations

Par   •  11 Juin 2024  •  Commentaire de texte  •  817 Mots (4 Pages)  •  85 Vues

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Exemple de corrigé très succinct pour la lecture linéaire 4. Art, Reza.

Art de Yasmina Reza est pièce de théâtre jouée pour la première fois en 1994 à la Comédie des Champs-Élysées.

Il est question d’un trio d’amis de longue date qui se dispute au sujet d’un tableau blanc avec de fins liserés blancs très cher acheté par Serge. Marc, sûr de lui et Yvan, plutôt réservé et gentil déclenchent ce conflit qui s’avère être un prétexte pour enfin se dire leurs ressentiments. Derrière ce tableau blanc se cachent des rancunes et des rancœurs.

Cet extrait se situe après une dispute violente entre les trois amis. Alors qu’ils doivent se retrouver pour dîner ensemble, Yvan est en retard.

C’est alors qu’Yvan, un personnage jusqu’ici discret, sans avis et sans émotion explose dans une tirade très mouvementée, composée de trois longues phrases où s’accumulent les juxtapositions et mises en abyme. On distingue quatre mouvements dans cette tirade :

-1 : Yvan semble perdu et angoissé par les querelles familiales qui ‘il expose à ses amis.

- 2 : Puis, il semble prendre les devants et tente d’arranger la situation.

- 3 : Or, il explose alors qu’il se laisse mener par les désirs de sa femme, contre son gré.

- 4 : enfin, vient un dialogue fictif avec sa mère où Yvan apparaît toujours comme un enfant à qui on dicte sa vie.

Dans quelle mesure la tirade d’Yvan met-elle en exergue une crise identitaire menée par un dialogue fictif ?

Mouvement 2 – Un personnage qui tente de se responsabiliser…

Le pronom personnel « je » apparait enfin, Yvan prend les devants. Il tente de régler la situation d’où le verbe suggérer or, n’est pas maître des décisions. De plus, le personnage est presque infantilisé « après tout nous n’avons plus vingt ans » : on remarque que cette locution évoque le passé d’Yvan, il est question de l’âge d’un jeune adulte, mais qui a vingt ans ne prenait déjà pas de décisions lui-même. Le pronom personnel « nous » et ses dérivés sont cités de manière récurrente « nous, notre, nous-même » : Yvan semble vouloir devenir maitre de sa vie, que personne ne s’immisce dans sa relation avec Catherine. Le fait que Catherine ne réponde pas mais « hurl[e] » montre son caractère qui prend le dessus sur Yvan, peut-être est-ce une exagération d’Yvan qui mettrait en avant son caractère plus calme. Cette hyperbole se poursuit concernant Catherine : on parle d’une « gifle » comme pour signifier la violence inouïe de cet acte, de même que « tant de mal », cet adverbe souligne l’intensité.

Mouvement 3 – … mais qui est rattrapé par son caractère.

« je finis : Yvan subit. Il prend la décision. La formule antithétique « laisser convaincre » illustre parfaitement le personnage d’Yvan, il se laisse faire et n’a pas d’avis à donner. Le fait d’être convaincu repose sur l’idée qu’après réflexion, on prend une décision or, « laisser » laisse sous-entendre qu’Yvan

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