Analyse linéaire de la première recontre, Manon Lescaut
Commentaire de texte : Analyse linéaire de la première recontre, Manon Lescaut. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar baptiste165 • 16 Mai 2024 • Commentaire de texte • 837 Mots (4 Pages) • 87 Vues
FRANCAIS: TEXTE 1
MANON LESCAUT
Introduction:
Manon Lescaut de l’Abbé Prevost, publiée en 1731, devait n’être qu’un épisode dans
l’ensemble le plus vaste Mémoires et aventures d’un homme de qualité qui s’est retiré
du monde. Le passage étudié constitue une scène attendu du roman: la rencontre
amoureuse. Le hasard d’un événement met en présence Des Grieux et Manon qui
débarque du coche d’Arras: immédiatement c’est le coup de foudre. Ce récit d’un
premier souvenir est placé tout entier sous l’éclairage des suites funestes de
l’aventure. Deux regards s’y superposent: celui du jeune chevalier, charmé par Manon
et celui du narrateur mûrit par l’expérience douloureuse de la passion. Cette scène de
première rencontre annonce-t-elle le caractère fatal de la relation amoureuse ?
Mouvement du texte: - Lignes 1 à 7: situation initiale - Lignes 10 à 15: élément perturbateur - Lignes 16 à 29: péripétie - Ligne 30 à 35: élément de résolution
Situation initiale: promenade de deux amis
Elément perturbateur: l’arrivée de Manon
Péripétie: dialogue des deux jeunes gens
Elément de résolution: décision d’enlever Manon
Ligne 1 à 7: - La narration rétrospective est marqué par le regret avec le mot « Hélas ». - L’irréel du passé, l’inversion sujet-verbe, ce rejet d’innocence à la fin de la phrase
signifiant l’enchainement inéluctable des circonstances. - Le « mais » souligne l’élément perturbateur: l’arrivée de Manon. Le connecteur
logique d’opposition marque la rupture. - Les adjectifs « une », « jeune », et « seule » représentent Manon.
Ligne 10 à 15:
« moi »: pronom tonique de première personne « je »: forme atone
La forme tonique du pronom « moi », les 2 relatives: « moi qui »et « moi dont »
mettent en valeur le tempérament sage et retenu de Des Grieux pour mieux exalter la
transformation radicale opéré par l’amour modifié par l’adverbe « tout d’un coup » et
par la proposition circonstancielle qui finit la phrase. Le coup de foudre est immédiat,
en transformation radicale.
Les phrases des lignes 10 à 15 opposent ce que le petit chevalier (= Des Grieux) était
avant ce qu’il devient sous le regard de Manon.
A la ligne 14, le connecteur d’opposition « mais » marque ce changement soudain.
Ligne 15: « la maitresse de mon coeur » = périphrase
La périphrase au caractère précieux, souligne l’abdication chez Des Grieux de toute
volonté.
Ligne 15 à 29:
—> le discours indirect qui rend compte des paroles échangées mêle très étroitement
la voix du narrateur
...