Analyse linéaire de la première partie du texte : “une première rencontre aux bancs de la société” / Manon Lescaut
Commentaire de texte : Analyse linéaire de la première partie du texte : “une première rencontre aux bancs de la société” / Manon Lescaut. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Joseph Fleury • 6 Juin 2023 • Commentaire de texte • 398 Mots (2 Pages) • 399 Vues
Analyse linéaire de la première partie du texte : “une première rencontre aux bancs de la société”
Une prolepse annonciatrice du dénouement de cette rencontre :
Dès le début du texte l’on découvre la perte d’une innocence proche du chevalier des Grieux, soit la découverte de l’amour, par la prolepse de la ligne 1 à 3 “Hélas ! Que ne le marquais-je un jour plus tôt ! J'aurais porté chez mon père toute mon innocence.” De plus sa connaissance de l’amour dans le futur est démontrée par son vocabulaire de la passion beaucoup trop élaboré pour un homme de sagesse et de retenu tel que lui. (Ligne 13 “enflammé” et “transport”, et ligne 15 “La maîtresse de mon cœur")
Un coup de foudre soudain et déstabilisant d’une ensorceleuse :
Manon est très vite isolée comme vu à la ligne 7 “Il en sortit quelques femmes, qui se retirèrent aussitôt”, cet évènement est chanceux et exceptionnel comme le prouve le “Mais” à la ligne 7. Cette chance soudaine introduit l’empressement des émotions et l’activité dans la tête du chevalier des Grieux, marqué par l’absence de tout point pour ralentir le rythme des ligne 10 à 13 composés d’une seul et longue phrase. Manon l’ensorcelle et le charme comme dit à la ligne 10 “Elle me parut si charmante”, tel un sort jeté par une ensorceleuse : il perd toute sa retenue d’homme sage, et s’extasie devant-elle. Cet aspect soudain de coup de foudre est instauré par le “tout d’un coup” à la ligne 13, qui montre le choc émotionnel soudain de des Grieux qui remet en cause toute son existence.
Un amour total, irrésistible à tout homme :
On comprend que quiconque serait tombé sous le piège de cette charmeuse par la répétition du mot “moi” à la ligne 10 et 12. Comme une exclamation d’incompréhension d’une telle puissance d’amour, en mettant qui il était face à Manon, celui qui devait bien être le dernier à tomber dans le panneau par sa retenu, sa sagesse, et son désintérêt de la différence des sexes. Il met donc son amour inconditionnel envers Manon en valeur en le décrivant d’insoutenable, qui ira jusqu’à le forcer à avancer vers la maîtresse de son cœur étant pourtant d’un naturel timide (lignes 14 à 16 “mais loin d’être arrêté alors par cette faiblesse, je m’avançais vers la maîtresse de mon cœur")
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