Analyse du prologue de Gargantua de Rabelais

TEXTE 9/16 : Gargantua, RABELAIS chapitre 57

INTRODUCTION :

Au début du 16ème siècle, un nouveau mouvement littéraire et culturel apparait en France : l’humanisme.

Le prologue de Gargantua, ouvrage écrit en 1534, est destiné, comme tout prologue, à inciter à la lecture. Mais il va plus loin : il donne les clés de lecture de l’œuvre et pose les bases de l’humanisme tant sur le plan philosophique que littéraire.

PROBLEMATIQUE :

Comment Rabelais, dans ce prologue, parvient à faire comprendre à son lecteur, avec humour, que son ouvrage contient des messages profonds, d’une grande valeur ?

ANNONCE DU PLAN :

Dans ce prologue nous pouvons remarquez 3 différents mouvements le premier ou Rabelais fait un parallèle entre Socrate et les silènes et il place son prologue dans un registre comique le 2nd où il explique pourquoi il fait allusion aux silènes et il fait un portrait de Socrate et enfin il explique sa démarche en commençant avec une question.

1er MOUVEMENT : Rabelais c'est un parallèle entre Socrate et les silènes et place donc son prologue dans un registre comique

Dans ce premier mouvement l'adresse est une parodie. Il s'adresse alors à 2 catégories les alcooliques et les syphilitiques « buveurs très illustres, et vous vérolés très précieux ».

Le premier paragraphe du prologue prend la forme d’un discours de Rabelais qui entretient le lecteur du célèbre texte philosophique de Platon, le Banquet. Il s’agit ainsi d’un discours d’un auteur qui rapporte les propos de Platon qui les tient lui-même de Socrate qui rapporte enfin les propos d’un convive, Alcibiade. Il faut y voir un prologue placé sous le signe du festif tout comme un hommage de la Renaissance à l’Antiquité.

Parenthèse limite alors et restreint les lecteurs. 🡪 Comique

Cet éloge et présenté comme quelque chose de sérieux « le prince des philosophes », expression utiliser dans tous les domaines.

Cette comparaison mène à une disgression on parle alors maintenant de couvercle.

On perd le fil de la pensée métaphore filée jusqu'à la fin qui aboutit à l'éloge de Socrate

Les propos a priori sans logique partent d’une digression portant sur une simple boîte avec un couvercle. Il s’agit en réalité d’une savante métaphore filée, menant à une véritable démonstration qui part d’un objet créé par l’homme pour aboutir à un éloge de Socrate. Rabelais s’appuie sur un matérialisme prosaïque, une boîte de pharmacie, pour aboutir à une leçon philosophique tirée de l’Antiquité.

Socrate est comme dans une boîte.

À l'époque Rabbi était médecin mais ne pouvaient pas disséquer il fait donc une isotopie de la médecine « apothicaire », « baume », « substance ». Cela rend le texte sérieux. Cela revient à dire que le discours peut soigner, c'est-à-dire éduquer l’homme.

Il fait un jeu avec le langage avec des animaux fantastiques sur le même plan que des animaux réels il utilise des ces énumérations pour donner du rythme.

Il fait des jeux de mots « les harpies », « les oiseaux bridés » sont de vrais animaux ce qui désigne quelqu'un de stupide « les lièvres cornues » sont des animaux mythologiques « les Cannes bâtées » sont un jeu de mots sur un âne battée qui signifie un idiot et les « boucs volants » sont des animaux fantastiques ce sont des choses alors qui n'existent pas.

La mythologie ici est utilisé pour faire rire.

Paragraphe nous incite à lire d'une façon sérieuse Gargantua.

2ème MOUVEMENT : Rabelais explique pourquoi il fait allusion aux silènes et il va faire un portrait de Socrate

Dans ce mouvement on décrit Socrate.

Rabelais explique le passage par les sirènes le paragraphe se coupe en 2 :

• Le premier ce qui est vu l'apparence de Socrate et
•  Le 2e l'intérieur de Socrate.

Il fait la stature de Socrate en commençant par un vocabulaire familier avec « une pelure d'oignon », il continue avec une gradation qui est de moins en moins précise avec des choses différentes.

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