A une passante, Baudelaire
Commentaire de texte : A une passante, Baudelaire. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar cloe.cvtr12 • 13 Octobre 2024 • Commentaire de texte • 349 Mots (2 Pages) • 20 Vues
A une passante
Intro :
Charles Baudelaire est un poète français du 19e siècle qui occupe une place à part dans la littérature et son époque. Il n’est attaché à aucun mouvement littéraire mais il est à la croisée des différents styles du 19e. ainsi il mélange le style classique et romantique en se tournant vers le symbolisme. Il a produit peu de recueil mais il est essentiel dans l’histoire de la littérature française. Il a écrit le poème « à une passante » qui est extrait du recueil « les fleurs du mal » paru pour la première fois en 1857. Ce fut son recueil le plus important de sa carrière. Le poème est un sonnet composé de rimes embrassées qui aborde le thème romanesque, la rencontre traitée avec une tonalité baudelairienne. On trouve l'éblouissement de l'attirance féminine, la recherche d'une nouvelle espérance pleinement heureuse et l'échec d'une relation qui laisse le poète désemparé.
Ainsi nous allons voir comment Baudelaire évoque-t-il la beauté éphémère à travers la figure de la passante. Dans un premier temps nous étudierons une passante qui incarne l’idéal baudelairien puis l’instant éphémère du poète en admiration.
PLAN :
I. Une passante qui incarne l’idéal baudelairien
a. Un cadre moderne et bruyant
i. Rue présentée comme lieu hostile
ii. Personnification de la rue : « la rue hurlait » la rue est comme agressive
iii. Adj : « assourdissante » souligne le bruit urbain.
b. L’apparition de la passante
i. Description de la passante suit le regarde du poète : silhouette « … » ; geste des mains « … » ; détail de la toilette « … » ;
ii. Rythme ample, qui ne s’arrête pas => démarche harmonieuse de la passante. (Vers 2 à 4)
iii. Enjambement 2e quatrain du portrait : expansion et harmonie
c. Ideal de l’amour baudelairien
i. Antithèse : « livide » / « ouragan » et « plaisir qui tue » contraste entre la douceur, le calme et la violence.
ii. Allitération en « s » aux vers 7 et 8, douceur et fascination qu’elle suscite.
iii. Verbe « renaitre » : elle fait entrevoir au poète l’idéal de beauté et lui insuffle vie et inspiration.
II. Instant éphémère
a. Fascination du poète
b. Apparition fugitive
c. Espoir impossible de la retrouver
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