A une Passante - Baudelaire
Commentaire de texte : A une Passante - Baudelaire. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar emeline-27 • 17 Mars 2017 • Commentaire de texte • 1 113 Mots (5 Pages) • 5 523 Vues
Commentaire Littéraire Oral « A une passante de Baudelaire »
Introduction:
- Baudelaire, poète du XIXe siècle, frontière entre le romantisme et le symbolisme, Recueil Les Fleurs du mal => censuré => auteur exclu de la société et dit maudit. Dans ce recueil figure le poème « A une passante » qui est un sonnet (deux quatrains et deux tercets) en Alexandrin. Rencontre imaginaire d'un homme et d'une femme.
- Comment l'amour pour la femme est-il évoqué dans ce sonnet ?
- Pour répondre à cette problématique nous étudierons tout d'abord l'image de la femme, puis, dans un second temps, nous analyserons la violence de la rencontre entre la femme et l'homme en question.
Première partie
- Accroche: A travers sa divine beauté, la passante nous fait part de son mystère et de sa dualité.
- A: - Ce poème centrée sur une seule personne, la passante. Cette passante qui est une femme, est montrer de part sa beauté, et plus particulièrement sa silhouette => On a affaire a une description très particulière de la femme => tout les adjectifs qui l'a décrive on une connotation mélioratives. La plupart de ces adjectifs sont en début de vers. On a affaire a des adj épithètes détachés ce qui les mets d'avantages en valeur. Le restant des adj sont restitués à la fin des vers et « Majestueuse » (v.2) rime avec « Fastueuse » (v.3).
-Description de la femme autours du champ lexical du corps humain avec « main » (v.3); « œil » (v.7); « jambe » (v.5). Ce champ lexical est présent dans les quatrains et non dans les tercets. Le poète se saisit de quelques parties du corps ce qui rappelle une catégorie de poème au Moyen-Age: le Blason.
- Cette femme est également montré de part ses vêtements => au (v.4), présence des deux verbes conjugué au participe présent « Soulevant » et « Balançant », qui montre l'effet aérien que créent le « feston » (v.4) et « l'ourlet » (v.4) de la veste de la femme. => femme élégante, belle prestance.
- B: -Cette femme a un côté extrêmement mystérieux => Elle n'a ni nom ni prénom. Elle est désignée par « une passante » (titre) => déterminant indéfini. On retrouve cet article au (v.3) avec « une femme ».
- La vision que l'on perçoit de la femme est tout simplement celle du poète => on affaire à une vision subjective a travers les yeux de l'auteur. Cette femme est idéaliser, idolâtrée. C'est une muse servant de source d'inspiration. La présence lyrique du « Ô » (v.14) qui contraste avec le « toi » (v.14) qui est beaucoup plus familier, donne l'impression que le poète vénère la femme => impression que cette femme serait une déesse au (v.10). Elle devient même un modèle avec le mot « statue » (v.5) qui rappelle le mythe de Pygmalion et Galatée.
-L'effet de dualité est marquer par l'opposition « éclair » puis « nuit ». La femme jouant le rôle de lumière. Cette antithèse nous montre implicitement que l'Amour est la fusion de 2 contraire que l'on retrouve dans la mythologie grecque et qui sont incarner par Éros et Thanatos.
- On a une vision hyperbolique de la femme qui annonce un véritable coup de foudre !
Deuxième partie
- Accroche: Le coup de foudre pour l'auteur envers cette femme, ne s'avérait être, qu'un
véritable échec programmé.
- A: -Comme nous l'indique le mot « rue » au (v.1), le coup de foudre entre les 2 personnages prends naissance dans un cadre urbain. Plus précisément un cadre parisien comme nous l'indique le paratexte. Au (v.1) cette même rue est personnifiée avec « hurlait » et on a la présence d'une allitération en [r]. De plus, on a la présence d'une foule de laquelle ressort le poète et c'est pour cela qu'on ne sait que quelques parties du corps de la femme qui est émergé.
- Ce coup de foudre va passer par le regard => champs lexical du « regard » avec « œil »;
« verrai-je ». Ce champs lexical est au centre => joue rôle d'élément perturbateur et donc perturber le poète.
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