A une passante, Baudelaire

Analyse texte 15 : A une passante Baudelaire

Intro : biographie

« 1er poète moderne » B. d’Aurevilly → 1 classique

Poèmes en prose, sonnet → classique

Jean d’Ormesson « il est le dernier des romantiques. Il est le premier des modernes »

Ce poème est particulièrement représentatif de la définition. « Le beau est fait d’u n élément éternel, invariable donc la quantité est extrêmement difficile à déterminer et d’un élément relatif, circonstanciel qui sera si l’on veut tour à tour ou tout ensemble l’époque, la mode, la morale, la passion. Une beauté fugitive et contingente. C’est un sonnet extrait de la session « tableau parisien ». Ce poème doit son titre à une rencontre due au hasard dans la ville. En quoi ce poème est-il un poème moderne.

1. Moderne apparition

1) Décor

Dès le vers 1 Baudelaire renvoi l’image d’un Paris affairé, bruyant (percée des grands boulevards Haussmanniens). Les mots « assourdissante » et « hurlait » sont placés à la césure. Double hiatus dans le même vers (1) qui font entendre ce bruit parisien avec une assonance en « u » et en « ou » allitération désagréable en « r ». Baudelaire nous fait écouter ce bruit de la rue.

2) Démarche contre moi = point fixe

Etude de la démarche de la femme et du « je » qui est un point fixe. Cadence majeure vers 2 (2/4/6). Le regard file sur le vers pour trouver le sujet.

3) Un portrait en marche

Hypallage rapporte un adjectif grammaticalement à un nom.
On parle de sa démarche, de sa main mais on ne parle pas de la femme. On parle de la foule pour préserver son anonymat. Ces adjectifs brefs, ces synecdoques, ces hypallages permettent de rendre la fulgure du poème. C’est une passante indéfinie, une femme anonyme de la foule. Le passé simple interrompt l’imparfait hurlait « une femme passa » et un évènement soudain historique marqué tel un coup de foudre. Le feston et l’ourlet font référence aux robes à crinolines. Mouvement brusquement interrompu par le coup de foudre du 2e mouvement.

1. Un topos littéraire : le coup de foudre (topos littéraire= lieu commun de la littérature)

2e mouvement vers 6-8

1) Le choc émotionnel

Rythme heurté v6

1/3//2/6= rythme

Antithèse : crispée/extravagant= errance l’antithèse transmet cet idée de choc émotionnel

Séparation du sujet et du COD. Moi je buvais (réalisme café parisien) et « la douleur qui fascine et le plaisir qui tue » (symbolisme)

1. L’éternité du lyrisme

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