Synthèse situation de communication m2 DDL

https://www.youtube.com/watch?v=n6__kU48V8A

Une passionnée de lapin (sujet parlant) présente une vidéo. Elle se filme durant l’intégralité de son discours au centre de celle-ci, chez elle. Elle est l’auteur empirique de l’énoncé produit.

Elle est responsable de l’énoncé car elle emploie le pronom personnel sujet « je ». Elle est la responsable de l’énonciation donc la locutrice L puisqu’elle parle et poste sa vidéo, en définit le sujet. Il y a historicité de celui-ci : « aujourd’hui, je voulais vous faire une petite vidéo préventive » au début de son discours, « à bientôt pour d’autres vidéos ciao » à la fin. Elle est sujet-parlant-énonciateur (Ducrot).

Elle s’adresse, au travers d’un discours direct, aux « amis des lapins » (ses interlocuteurs) et les interpèle (« j’espère que cette vidéo vous aura plu et qu’elle vous aura été utile pour vos lapins »). Il s’agit d’une situation de communication.

Le discours est polyphonique car la locutrice L fait appel à des locuteurs lamba par la lecture et le publication de messages en lien avec le sujet du discours. Il y a donc plusieurs voix énonciatrices dont celle de l’énonciatrice. Ce point montre également le cadre socio-historique de cette vidéo du fait de la conception étendue de l’énonciation. L’énonciatrice fait référence à « plusieurs témoignages » sur les « groupes de lapins ». Il faut comprendre par cette formulation la notion de groupes sociaux de discussion issus des réseaux sociaux sur internet. Ceci montre l’importance acquise de ces nouveaux canaux de communication qui peuvent, dans le cas présent, jouer un rôle de lanceur d’alerte. L’énonciatrice s’en fait la rapporteuse.

Le point de vue de l’énonciatrice est défini dès le titre de la vidéo et son début (« je pense qu’il est important d’informer »). Nous pouvons noter la part importante de l’argumentaire dans l’énoncé.Ceci pourrait être rapproché à une mise en discours énonciative ; il a pour objet d’informer l’interlocuteur et lui expliquer les dangers de certains objets et est donc aussi didactique. L’énonciatrice associe les gestes à la parole ; il y a donc une vision extralinguistique du discours (Charaudeau).

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