Situation De communication
Note de Recherches : Situation De communication. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 2 Janvier 2013 • 1 370 Mots (6 Pages) • 34 139 Vues
Pont Carole Formation d’auxiliaire de puériculture
Module 5
Situation de communication
2008/2009
Sommaire
Description p.3-4
Problématique p.4
Analyse p.4-6
• Éléments entravant la communication p.4
• Éléments favorisant la communication p.5
• Signes observables p.5
• Outils de communication utilisés p.6
Conclusion p.6
Dans le cadre de la validation du module 5 de communication, j’ai choisi de vous présenter une situation de communication que j’ai vécu au cours du premier stage de ma formation. Il se déroulait en structure d’accueil enfant sain.
Description :
La situation se passe le mardi 7 Octobre 2008 à 8h30 du matin, dans la pièce principale d’une crèche du nord Finistère.
Les personnes présentes à ce moment là sont : moi, stagiaire auxiliaire de puériculture dans la structure depuis une semaine, une maman et sa fille de 2 ans que nous appellerons Emilie. Je me tiens debout, face à la maman pour l’accueillir. Une auxiliaire se trouve au fond de la salle avec deux enfants, elle n’interviendra pas dans cette situation.
Ce jour là, Emilie arrive à la crèche, comme tous les matins dans les bras de sa maman. Elle est vêtue d’un pantalon rose, et d’un t-shirt blanc avec des petites fleurs roses, elle tient contre elle ses deux doudous. Mais ce jour-là, elle pleure, s’agrippe au cou de sa mère y cache son visage, et entoure sa taille avec ses jambes. Elle s’agrippe davantage en disant « NON » quand sa maman veut la poser à terre car elle est en retard et doit aller travailler.
La semaine précédente j’avais pu remarquer qu’Emilie aimait jouer avec les poupées en les promenant en poussette, et en voyant une disponible près de moi j’appelle la fillette et je cherche à capter son regard. Je lui parle de la poussette disponible, en lui disant que ses doudous aimeraient peut-être qu’elle les promène avec. Sur ces propos, elle a tourné la tête vers moi et j’ai ainsi pu capter son regard. Puis elle a regardé vers la poussette, et a accepté que sa maman la pose à terre. Elle est alors partie en courant chercher l’objet, y a mit ses doudous puis est revenu la montrer à sa mère avec un grand sourire, avant de partir jouer plus loin en ne s’intéressant plus à nous.
La maman en a profité pour me faire les transmissions, à savoir qu’Emilie avait fait un cauchemar cette nuit, et qu’il lui avait fallu du temps pour la rassurer et l’apaiser, ce qui l’a mis en retard. De plus elle m’a demandé si c’était une des auxiliaires de la structure qui m’avait appris que ce jeu était une des seules solutions pour que sa fille la lâche, les matins comme celui-ci. Comme ce n’était pas le cas, je lui ai expliqué que c’était mon observation qui m’avait fait comprendre ce qu’aimait la petite.
Au moment de son départ la maman appela trois fois Emilie avant de capter son attention, et lui dire au revoir. La fillette accepta le départ de sa mère sans la retenir, ni pleurer, et repartit jouer avec la poussette.
Problématique :
Montrer que l’observation d’une personne, un enfant, est importante, pour repérer certains signes de communication non verbale, et ainsi instaurer et faciliter la communication.
Analyse :
Éléments entravant la communication :
Dés son arrivée à la crèche, Emilie montre plusieurs signes de communication non verbale dans son envie de ne pas quitter sa maman. Elle s’agrippe, tient bien ses doudous, se cache le visage dans le cou de sa maman, elle fuit du regard pour ne pas avoir de contact visuel et ainsi ne pas entrer en communication avec moi ou sa maman. De plus elle exprime clairement son désaccord en disant « NON » quand sa maman lui dit qu’elle doit la poser par terre. De plus, la fillette a fait un cauchemar durant la nuit, ce qui a sans doute créé un sentiment plus fort d’inquiétude, la séparation est donc d’autant plus délicate à supporter.
L’empressement inhabituel de
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