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Dev04C 340-102 - Sommes-nous toujours responsables de nos actes ?

Dissertation : Dev04C 340-102 - Sommes-nous toujours responsables de nos actes ?. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  7 Octobre 2024  •  Dissertation  •  947 Mots (4 Pages)  •  24 Vues

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Devoir 4C        


Assise dans ma voiture par une belle journée, je suis victime de l’impatience d’un chauffard. Une question me vient alors en tête ; Sommes-nous toujours responsables de nos actes ? Afin de répondre à cette question je me suis intéresser à deux visions bien différentes soit celle de Sigmund Freud et celle de Jean-Paul Sartre. Commençons par une mise en contexte de l’époque respective de ses deux grands hommes et voyons ensuite leur opinion sur le sujet. De plus je partagerais ma vision face à cette question.

Sigmund Freud est un neurologue du XIXe siècle, il est surnommé le père de la psychanalyse. La fin du XIXe siècle est marqué par des progrès dans plusieurs domaines notamment en médecine. En effet, à cette époque les médecins ne traite que les maladies ayant des symptômes physiques observables. Freud changea cette vision en s’intéressant d’abord à l’hystérie, une maladie psychique. Ses études sur les symptômes de cette maladie lui ont permis de proposer la théorie de l’inconscient, ainsi, il voit l’homme comme un sujet. Selon cette théorie, nos actes sont le résultat de pulsion qui proviennent de notre inconscient, elles sont parfois incontrôlables. Pour Freud l’inconscient est divisé en trois partie soit le ça, le moi et le surmoi. Ses parties sont toutes interrelié et permettre la régulation des pulsions. L’inconscient ce manifeste de plusieurs façons notamment dans les rêves et les fantasmes.

Jean-Paul Sartre est un cinéaste et philosophe français du XXe siècle. Le courant de pensé existentialisme découle des deux guerres vécues au début du siècle. L’après-guerre est teinté par une perte de la foi pour la raison humaine. L’homme à perdu la confiance face aux théories proposé par le passer. Ainsi libérer de l’emprise de la religion l’homme est à la recherche de nouvelles explications. Sartre est surnommé le pape de l’existentialisme, selon ce courant de pensé ‘’ l’existence précède l’essence’’ c’est-à-dire que l’homme ne connait pas sa fonction inversement a un objet par exemple dont l’utilité est préétablie. Ainsi l’homme est libre d’être ce qu’il veut au moment où il le décide et de changer autant qu’il le désire.

En ce sens à cette question Freud répondrais que l’homme n’est pas toujours responsable de ses actes. Parfois certaines pulsions enfouies dans le ça fond surface et mène à des actes incontrôlables malgré tous les efforts du moi pour les empêcher. Selon lui, l’explication de ses pulsions se trouve dans l’inconscient, il divise les pulsions en deux soit le eros et le thanatos ce dernier a pour but la destruction de l’équilibre alors que eros vise au maintien de celle-ci. Dans le cas présent ce sont les pulsions de thanatos qui ont pris le dessus. Pour Freud, il sera donc pertinent de voir par une psychanalyse si le comportement du chauffard ne sera pas lié à un traumatisme vécu dans l’enfance et ainsi faire resurgir les pulsions qui l’habite ainsi il pourrait contrôler ses pulsions lorsque celle-ci surviennent. Contrairement à Freud Sartre considère que l’homme est complètement responsable de ses actes. L’homme fait constamment des choix et doit en assumer les conséquences ainsi il agit en pleine conscience. Ceux qui font preuve d’authenticité son pour lui ceux qui assume les conséquences de leur choix, ceux qui agissent contrairement à ce principe font preuve de mauvaise foi. Malgré que ses deux visions soient à l’opposé, elle se ressemble sur un point, les deux visent une rétrospection psychologique afin d’être un homme meilleur.

En ce qui me concerne, je crois que l’homme est toujours responsable des actes qu’il commet.  Je crois que nous avons toujours le choix d’agir ou pas. Les lois étant claire tout le monde est conscient des conséquences qui découle d’un geste. L’homme qui a tamponné ma voiture devant plusieurs témoins savait consciemment que quelqu’un téléphonerais les policiers et qu’il devrait assumer les dommages causé à ma voiture, il aurait pu choisir d’attendre patiemment comme les autres puisque l’accident était totalement hors de notre contrôle. Lorsque les policiers arriveront il devra donc en tout authenticité faire face à la justice. Cependant, je crois que parfois c’est le temps que nous accordons à la prise de décision qui est restreint et qui mène à un mauvais choix. Par exemple, lorsque le temps nous manque car nous sommes en retard à un rendez-vous important, notre conscience étant déjà occupé à nous mener à bon port a l’heure risque d’être de quelques secondes laissant place à un mauvais choix.

En conclusion, Sommes-nous toujours responsables de nos actes ? Freud répondrait que non puisque parfois les pulsions de l’inconscient sont trop fortes alors que Sartre lui dirais que oui car l’homme est un projet et qu’il évolue selon les choix qu’il fait en pleine conscience. Pour ma part, je suis de même avis que Sartre, nous avons toujours le choix des actions que nous posons et les lois sont claire et transparente face aux conséquences qui en découle. Bien sûr ce type de comportements nous obligent a ce questionné entant que société, Est-ce que la valeur du temps que nous enseignons à nos enfants influences leur comportements une fois adultes ?

Stratégies utilisées

Tout d’abord pour la rédaction de mon texte je me suis fait un plan contenant les idées sur lesquelles je voulais développer. Suite à la rédaction j’ai relu mon texte par paragraphe et j’ai décortiquer chacune des composantes requises afin de m’assurer que tout était présent du même coup j’ai pu m’assurer que je n’avais pas oublier de marqueur de relation et comme c’était le cas j’ai pu les ajouter. J’ai aussi peaufiné mes liaisons entre les paragraphes afin que ce soit fluide lors de la lecture.

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