L’intention de faire le bien suffit elle à ne pas faire le mal ?
Dissertation : L’intention de faire le bien suffit elle à ne pas faire le mal ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar AC24 • 27 Mai 2023 • Dissertation • 1 371 Mots (6 Pages) • 297 Vues
Dissertation philo
sujet : « L’intention de faire le bien suffit elle à ne pas faire le mal ? »
Une intention est une résolution qui engage celui qui agit, elle explique le pourquoi de son action. Elle exprime notre volonté d’agir, ce en vue de quoi on fait l’action. C’est un critère invisible pour les autres. Le bien et le mal sont des valeurs morales qui jugent ce que l’on doit faire ou ne pas faire. Ces valeurs déterminent nos devoirs moraux. La question pose aussi un caractère suffisant : avec seulement notre intention de faire le bien, peut on vraiment ne pas faire le mal ? Un dilemme s’impose : Ou bien l’intention est suffisante mais dans ce cas le résultat ne compte pas. Ou bien l’intention est insuffisante et a elle a besoin d’autres critères pour faire le bien mais on regarde donc les conséquences.
L’intention de faire le bien est un caractère suffisant pour ne pas faire le mal.
On peut considérer que la vertu réside dans l’intention. Si on essaye de faire le bien mais qu’on échoue, on aura quand même essayé. C’est l’intention qui compte. Si une personne se noie et que je m’évertue à la sauver mais comme je ne suis pas très bon nageur je n’y arrive pas, j’aurais quand même effectué mon devoir moral envers cette personne même si j’ai échoué. On a affaire au principe de déontologie, mon acte est moralement bon du fait qu’il satisfait certains principes indépendamment des conséquences. Vouloir bien faire est suffisant pour valoriser une attitude morale. Mon intention est pure, j’essaye de sauver une vie en mettant la mienne en jeu sans rechercher ce que cela va m’apporter : c’est la morale de désintéressement.
Les évènements qui arrivent ne dépendent pas forcément de nous. J’ai fait de mon mieux avec toute ma bonne volonté pour faire le bien mais un incident arrive, qui n’est pas de mon du, et vient gâcher ma bonne action. Nous n’avons ni pouvoir ni responsabilité morale sur les biens extérieurs. Mon intention était louable malheureusement un évènement change la finalité de mon action en mal. Les biens extérieurs sont du au hasard, je n’ai donc pas fait le mal. Mon intention aura donc suffit pour effectuer le bien dans le sens où la finalité était bonne sans l’interruption d’un évènement survenu indépendamment de moi.
Nous avons vu le caractère suffisant de l’intention de faire le bien pour ne pas faire le mal qui ne prend pas en compte le résultat de nos actions. Nous allons maintenant interroger son caractère nécessaire mais non suffisant qui implique tout ce qui se produit à partir de nos décisions et actions.
L’intention de faire le bien est un caractère nécessaire mais non suffisant pour ne pas faire le mal.
Quand nous effectuons une action elle nous paraît juste mais elle peut paraître mauvaise pour d’autres. Nos visions du bien et du mal sont propres à chacun ainsi une action peut paraître bonne pour quelqu’un et pour autant être mauvaise pour quelqu’un d’autre. C’est le relativisme : il n’existe pas de vérité mais que des points de vue. Le caractère de bien et de mal ne dépend pas d’un constat objectif mais il repose sur les sentiments éprouvés en voyant l’acte. Plus précisément, le bien et le mal dépend de la culture de chacun. Nos cultures sont différentes les unes des autres, il est donc impossible que nous ayons tous les mêmes valeurs morales du bien et du mal. Même avec mon intention de faire le bien, mon action est susceptible de faire le mal à quelqu’un. Je ne peux donc pas dire que mon intention suffit à ne faire de mal à personne. Pour que mon action soit bénéfique à tout le monde, il faudrait en plus de mon intention de faire le bien que mon action soit considérer bonne universellement donc que tout le monde est les mêmes valeurs morales.
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