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Dissertation Platon vs Aristote

Dissertation : Dissertation Platon vs Aristote. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  8 Mars 2023  •  Dissertation  •  1 324 Mots (6 Pages)  •  329 Vues

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Platon est un grand philosophe grec du cinquième av. J-C. Élève de Socrate il a aussi vécu à Athènes entre les années 428 et 347 av. J-C. Il reprit le travail philosophique de certain de ses prédécesseurs dont Socrate et Pythagore pour faire des œuvres philosophiques sous forme de dialogues et pratique la dialectique. Aristote, élève de Platon, est un grand philosophe polymathe grec de l’Antiquité qui à vécu dans les années 384 à 322 av. J.-C. Aristote soutient que nos capacités de perception et de cognition nous mettent en contact avec les caractéristiques et les divisions du monde. Ces deux philosophes ne sont pas tout à fait d’accord sur le sujet du savoir et se demande si L’observation (expérience, perception sensible) peut-elle contribuer à connaître les Formes (définitions)?

Aristote dirait que oui, avec l’observation (expérience, perception sensible) on peut connaître les formes. Selon lui avec l’accumulation d’observations et d’expériences, il est possible d’identifier les formes. Aristote commencera par dire que la chose qui nous rapproche le plus de la réalité c’est ce qu’on observe et donc les substances. Selon Aristote, tout ce qui est matériel est une substances qui sont des objets permanant qui ne change pas(particulier) et qui se tient sous les sensations (perception sensible). Toute substance a une matière et une forme. La matière et explicite dans une substance tandis que la forme de la substance est implicite, une forme particulière à la substance. L’identification d’une substance sans sa définition est possible car lorsqu’on voit une substance on est capable de la distinguer et de la reconnaître lorsque cette substance à quitter notre champ de vision. Ce qui mène à dire que le monde sensible a du sens selon Aristote même si celui-ci est limité puisque chaque substance à sa forme particulière. En analysant ce qu’on observe on peut trouver la forme particulière d’une substance. Ainsi, avec l’induction on cherche une généralité pour but de trouver la définition de la forme générale à partir des formes particulières (observation). L’induction est un raisonnement qui parle de cas particulier pour tirer une conclusion comparer à la déduction qui part du générale(savoir) vers le particulier. Cependant, pour procéder à une induction il faut appliquer une certaine démarche (étapes). Tout d’abord, il faut s’assurer d’avoir un grand nombre d’observation et de cas représentatif. Ensuite, on fait une analyse et on distingue ce qui est essentiel et inessentiel, c’est à cette étape qu’on identifie la forme particulière de la substance. Après, on compare les formes particulière (concepts) de chaque substance .Enfin, en comparant les forme particulière de chaque substance on y dégage quelque chose de très générale à l’aide de l’induction  et on trouve la forme .Comme la dit Aristote :« L'art nait lorsque, d'une multitude de notions expérimentales, se dégage un seul 2 jugement universel, applicable a tous les cas semblables.»[1] Les inductions élargissent énormément notre compréhension toutefois on aboutit à des modèles théoriques abstraits car ce sont des représentation dans notre esprit. C’est-à-dire que nos modèles théoriques doivent toujours avoir un lien avec l’expérience et de recommencer à faire des inductions et des déductions. Lorsqu’on a une connaissance générale et qu’on est capable de l’appliquer à l’observation (déduction) cela prend beaucoup plus de sens. La meilleure connaissance selon Aristote c’est celle qui est basée sur l’observation avec l’induction (identification généralité) et ensuite à partir de cela on fait une déduction (circularité).  Ainsi, la meilleure connaissance est c’est ce qui relie l’observation et la forme.

De l’autre côté, Platon dirait que l’observation (expérience, perception sensible) et les formes ne vont pas ensemble . Platon utilise la dialectique pour critiquer jusqu’à atteindre le modèle parfait pour lui, il procède par élimination. Platon veut l’exactitude parfaite et il dit que c’est possible d’avoir cette exactitude car on le constate chez les mathématiques .Platon critique Aristote en disant que les observations ne peuvent pas résister à la dialectique(critiques). La première critique c’est la critique de la circularité. On ne peut pas faire des bonnes définitions avec l’observation car on finira toujours par se retrouver dans des définitions circulaires. Lorsqu’on fait une identification à partir de nos observations elle n’est pas certaine et elle doit être complété par une définition. Mais lorsqu’on fait une définition ce n’est pas toujours certain donc on retombe dans l’observation qui n’était déjà pas certaine à la base. On tombe dans une circularité et il faudrait donc trouver une définition sans l’observation. La deuxième critique de Platon complète la première en disant que les observations sont trop variables et particulières puisqu’elles dépendent du temps et de l’espace. (ici et maintenant).Les observations peuvent se faire dans d’autre moments et lieux et elle peuvent changer. Le monde observable est un chaos pour Platon[a] et ce qui est observable n’a pas de définition. Les mathématiques [b]selon Platon sont des modèles parfaits car on ne peut pas trouver d’incohérence en les critiquant. Ce qui est possible de faire c’est d’identifier les concepts mathématiques et de les distinguer car il n’y a pas ce problème de circularité qui est présent dans l’observation. En dialoguant avec l’esclave, Ménon, Platon lui fait découvrir qu’il a des connaissances innées « Celui qui ignore a donc en lui-même sur ce qu'il ignore des opinions vraies? »[2].Le dialogue avec Ménon prouve que les concepts mathématiques sont innés en nous et qu’on a pas besoin de les définir. Platon nous dit que nous somme capable de faire des calculs et que pour avoir une définition complète il faut en trouver la forme. La forme ce sont des caractéristiques générales qui s’applique à tous les x et seulement aux x[c]. Donc on ne peut pas faire des définition sur les objets observables mais on peut identifier les formes mathématiques dans ces objets-là.   Il existe aussi des formes non mathématiques comme le vrai, le beau, le bien.  On ne peut pas définir la beauté avec l’observation car on a une vision trop restreindre de ce qui est beau puisque l’observation donnera que des exemples et rien d’autre. Platon dit que dans l’observation nous avons des objets qui ont une certaine ressemblance avec les formes et par la dialectique(critique) nous devons faire ressortir seulement les caractéristiques globales. Le vrai, le bien et le beau sont les concepts les plus importants or Platon n’est pas capable de trouver des caractéristiques assez universelles pour les définir.

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