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Le travail nous rend-il plus humain ? Si le travail peut renforcer ou au contraire affaiblir notre humanité ?

Fiche : Le travail nous rend-il plus humain ? Si le travail peut renforcer ou au contraire affaiblir notre humanité ?. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  1 Mai 2023  •  Fiche  •  1 403 Mots (6 Pages)  •  1 082 Vues

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Lola brunet                                                                                 

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        Le travail provient du terme latin tripalium qui signifie objet de torture qui est associé à la douleur. Le travail est l’activité par laquelle les Hommes produisent directement ou indirectement des biens et des services qui leurs sont utiles.

Nous ne travaillons pas par plaisir mais par contrainte, le travail nous demande un effort personnel, il nous prend du temps, et peut parfois demander un effort physique qui abime notre corps. Mais ce travail permet également à l’Homme de pouvoir trouver sa place dans la société et de nouer des relations avec les autres.

D’un côté le travail peut développer nos qualités humaines telles que la responsabilité, la persévérance, la créativité… Mais de l’autre le travail peut entraver notre épanouissement personnel et social en raison de la surcharge de travail, du stress mais également l’absence de sens…

C’est pour cela qu’on se demandera si le travail nous rend plus humain ? Si le travail peut renforcer ou au contraire affaiblir notre humanité ?

Dans un premier temps nous verrons que le travail permet le renforcement de notre humanité mais dans un second temps on pourra remarquer qu’il affaiblit notre humanité également. Puis pour finir on verra les conditions de travail dans lesquelles est confronté l’homme.

Tout d’abord, le travail peut nous donner un but dans la vie et une occasion de nous développer personnellement ainsi que professionnellement. Il peut aussi nous aider à nous sentir utiles en apportant une contribution positive à la société. De plus le travail peut nous permettre de développer nos compétences ainsi que nos « talents », ce qui peut nous donner par la suite un sens de satisfaction et d’accomplissement.

  Si on prend l’exemple de « l’éloge du carburation » de Matthew Crawford, sur le travail manuel, ce travail nous donne la satisfaction de voir le produit fini, on peut constater de nous-même le travail effectué, s’il est efficace et nous prenons donc plaisir à déployer un savoir-faire. Comme dit précédemment, l’artisan ayant fabriqué le produit manifeste un talent et une compétence qui le caractérise. Le travail manuel permet d’exercer notre réflexion et notre inventivité, on a également le sentiment d’être utile, d’aider les autres.

  Le travail permet donc à l’homme de trouver sa place auprès des autres, ce qui donne au travail une valeur sociale. Marx dans « le capital » affirme que l’homme est un être générique c’est à dire que l’homme se réfère à son semblable lorsqu’il produit des objets. Par conséquent, nous avons besoin des autres pour vivre et nous trouvons une forme de plaisir à faire des objets qui plaisent au autres. Le travail est l’activité par laquelle un groupe d’homme produit un monde qui leur ressemble ainsi, l’homme se réfère aux générations futures lors de ses productions pour laisser un patrimoine culturel, une histoire.

Cependant, le travail peut aussi affaiblir notre humanité. La surcharge de travail peut entrainer un stress excessif et une fatigue mentale, ce qui peut entraver notre capacité à entretenir des relations sociales. De plus, certains travaux peuvent être dénués de sens et n’offrir aucune occasion de développement personnel, ce qui peut causer par la suite un sentiment d’insatisfaction et de la frustration également.

Le travail est donc assimilé à une sorte de souffrance. Cette idée est mise en valeur par la « genèse ». Dieu condamne Adam et Eve à travailler pour les maudire. Le travail est une malédiction dans le sens où il nous demande de faire un effort, le travail recommence éternellement, nous travaillons tous les jours de notre vie mais au final il ne restera rien de tout ce que nous pouvons produire, le temps finit par tout dégrader.

Tous les types de travail n’engendre pas une souffrance équivalente, par exemple les métiers demandant un effort physique vont abimer le corps et la santé. Le caractère répétitif de certaines taches ou le manque de reconnaissance vide le travail de son sens.

A l’inverse certains métiers eux donnent la reconnaissance recherchée, demandent peu d’effort et vont mener à notre passion.  

On peut classier les différents types d’activité, dans l’activité de production, ce qui nous intéresse n’est pas le processus en tant que tel mais l’objet produit par ce travail. La praxis et la théoria ont un statut différent, la théoria est l’activité purement intellectuelle tournée vers la connaissance et la recherche de la vérité contrairement à la praxis qui est l’ensemble des activistes morales et politique qui permettent aux Hommes de nouer des relations entre eux. Aristote dans « ethnique à nicomaque » affirme qu’elles sont des fins en soi c’est-à-dire qu’elles sont intéressantes en elles-mêmes indépendamment même du résultat visé. Dans la praxis on cherche à réaliser le bien commun ou le bien d’un enfant mais on trouve aussi notre bonheur dans le fait de nouer des relations avec les autres. Alors que dans la théoria on cherche la vérité mais celle-ci n’est pas séparable de la réflexion qui nous y mène. Pour Aristote on trouve notre bonheur dans cette connaissance car on découvre la manière dont les dieux ont créé le monde.

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