La liberté selon Spinoza
Chronologie : La liberté selon Spinoza. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar gensitucu • 10 Mars 2024 • Chronologie • 983 Mots (4 Pages) • 142 Vues
Dans cette phrase, la liberté est un nom commun qui peut avoir plusieurs sens. En premier lieu, il s'agit de l'opposé du terme « serviteur », qui provient de la racine latine « servus », qui signifie « entravé ». En revanche, le terme « liberté » provient du latin « liber » et signifie l'absence d'entrave. En deuxième lieu, la liberté est définie par l'autonomie : l'être humain veut respecter ses normes et valeurs, il agit donc selon ses principes, même s'ils s'opposent à certaines lois et états. Le deuxième terme "est" est le verbe "être" à la première personne du singulier au présent, qui décrit quelque chose ou quelqu'un. "La réalité" est quelque chose qui semble réel et tangible mais qui n'est pas "réel", par exemple, un mirage qu'un homme aura dans un désert n'est qu'une illusion, et "l'illusion" se rapporte à quelque chose d’irréel. Cela nous pousse à nous demander si "la liberté peut-elle être réelle ou irréelle". Pour répondre à cette question, nous verrons dans une première partie si la liberté peut être qualifiée d'illusoire, dans une seconde partie si la liberté peut être entièrement réelle et dans une troisième partie si la liberté est subjective et si les définitions de la liberté peuvent varier d'une personne à l'autre.
Spinoza propose une thèse selon laquelle la liberté n’est qu’illusoire, et que chacun est déterminé par l’État et les puissants qui influencent comme limite de notre liberté. La liberté, définie comme le libre-arbitre, s’oppose à l’idée de nécessité et de déterminisme. Nous sommes donc déterminé et limité dans nos libertés, l'absence de limite ne nuirait-elle pas à la bonne entente et à la bonne redistribution du pouvoir naturel parmi tous. Le mythe de Gygès est créé par Platon, où le protagoniste reçoit l'anneau d'invisibilité et bénéficie d'une totale liberté. Le héros peut même tuer le roi de son pays pour prendre sa place. Dans cette situation, la liberté est inhérente : selon Rousseau, chacun possède un pouvoir et une force que l'on doit diriger vers l'État pour servir le collectif, sans être influencé par la liberté individuelle. C'est un besoin inaliénable ; dans son mythe, Platon ne présente qu'un être humain sans bornes. Maintenant en tant qu'élève, s'il n'y avait pas de retombées, si je décide de ne pas aller en cours de philosophie, ce serait ma libre appréciation de ne pas y aller. Cependant, je sais pertinemment que si je rate un cours de philosophie ou même plusieurs, je ne saurais pas passer mon bac de philosophie, c'est donc important de choisir de se poser des limites pour réussir c’est indispensable. Spinoza conclut que dans notre société moderne, la liberté totale n'est pas possible : l'absence de loi mènerait à l'Anarchie, et certains pays du monde, comme l'Inde ou l'Amérique du Sud, ne comportent pas d'État à proprement parler qui imposerait un cadre de règles. Descartes nous dit que le maître et le serviteur sont déshumanisés et renoncent à leur liberté parce qu'il n'y a pas d'anarchie totale dans ces pays, il y a même un fort culte de la religion et une relation dominant dominé.
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