L'être humain et le libre arbitre
Dissertation : L'être humain et le libre arbitre. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Nanou Ag • 7 Juin 2024 • Dissertation • 870 Mots (4 Pages) • 119 Vues
L'ÊTRE HUMAIN
Dissertation : l’être humain possède-t-il le libre arbitre ?
D’entrée de jeu, nous pensons que l’être humain semble posséder le libre arbitre. En effet, nous pensons que l’être humain a la capacité de penser, de décider et d’agir librement, par lui-même, sans aucune influence extérieure. Par exemple, décider de manger de la viande de bœuf le soir ou encore d’aller au cinéma découlerait de notre propre décision et non pas de pressions extérieures qui sont hors de notre contrôle. Notre décision dans ce cas-ci est véritablement sans motifs, de ce fait, nous pouvons décider de ce que nous voulons. À cet effet, les propos du philosophe Descartes illustrent parfaitement notre idée : « un acte n’est libre que s’il résulte d’un choix de notre volonté ». Nous pouvons dire que le libre arbitre est plutôt la capacité à distinguer arbitrairement ce qui est bien et ce qui est mal. Notre conscience nous pousse à faire des choix raisonnables. Pour Descartes, le libre arbitre correspond au pouvoir de la volonté et celui-ci permet de nous déterminer indépendamment de toute contrainte extérieure. Par exemple, nous pouvons décider pendant que nous conduisons notre voiture de renverser toutes les personnes que nous allons rencontrer sur notre chemin. Mais notre volonté consciente nous permet de faire le bon choix, de juger ce qui serait correct et empêché de commettre un acte absurde, c’est-à-dire de tuer ou blesser d’innocentes personnes. En sommes, nous venons de montrer que si l’être humain ne possédait pas le libre arbitre, cela pourrait entraîner des conséquences sur ses choix. Cela dit, l’être humain a-t-il véritablement la capacité d’agir comme il veut de telle sorte que ses actes soient le résultat de sa volonté? Certainement pas. L’être humain ne posséderait pas le libre arbitre. En effet, nous avons presque instinctivement tendance à croire que nous agissons toujours de notre seul fait et que nous sommes maîtres de nos pensées et de nos actions. Parce que nous avons toujours l’impression que nous sommes la seule cause de nos actes et de nos idées, cela nous apparaît comme une évidence. Pourtant, Spinoza dans Lettre à Schuller, stipule : « J’appelle libre, quant à moi, une chose qui est et agit par la seule nécessité de sa nature ; contrainte, celle qui est déterminée par une autre à exister et à agir d’une certaine façon déterminée. » Selon lui, tout est déjà déterminé, écrit à l’avance, et dicté par les lois de la nature. C’est une illusion de croire que l'homme a conscience de toutes ses actions, mais non des causes qui le déterminent à agir. Par exemple, les expériences de certains neuroscientifiques tels que Benjamin Libet semblent démontrer que nos choix sont déjà déterminés d’avance. Notre cerveau prépare l’action bien avant que la décision consciente ne soit prise (les expériences de Benjamin Libet, 1983). Aussi, nous prenons parfois des décisions sur la base de nos expériences passées, de nos envies, de nos passions et non pas selon notre volonté ; ce type de choix ou de décision peut souvent agir sur notre comportement. Par exemple, un étudiant qui est agressif envers les autres, l’on ne comprendrait pas pourquoi il agit ainsi alors qu’il a évolué dans un environnement malsain. Ce type d’environnement a eu un impact sur lui et le pousse à être agressif pour s’affirmer; il agit dans ce cas-ci sans sa volonté. En fait, notre volonté ne serait pas une cause directe de notre conduite, mais au contraire une indication qui cache les causes véritables. En sommes, comme nous venons de le monter que nos actions et actes ne viennent pas seulement de notre volonté et peuvent être influencés par certains évènements.
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