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La Révolution française et l’empire : une nouvelle conception de la nation

Fiche : La Révolution française et l’empire : une nouvelle conception de la nation. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  17 Juin 2024  •  Fiche  •  4 040 Mots (17 Pages)  •  116 Vues

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Thème 1 : L’Europe face aux Révolutions

Chapitre 1 — La Révolution française et l’empire : une nouvelle conception de la nation

        Ancien régime : Monarchie Absolue de Droit Divin

        Guerre de sept ans : 1756

        1776 - 1786 : Yorktown

—> Endettement

—> Mauvaises récoltes

        -> Disette / Famine

—> Lumières

—> Troubles politiques

        La Révolution française est un événement majeur de la fin du XVIIIe siècle. Elle est née de la difficulté de la monarchie et des contestations de l’absolutisme et elle marque une rupture totale avec l’ancien régime dans les domaines politiques, économiques, sociales et culturelles.

La France se modernise et change de visage : les français n’étaient que des sujets, ils deviennent désormais des citoyens impliqués dans la vie politique d’une nation souveraine et unifiée. La Révolution crée aussi des divisions dans la société française entre les plus progressistes et les conservateurs. Elle s’achève par la prise de pouvoir de Bonaparte et la proclamation de l’empire en 1804. Ce régime associe pouvoir monarchique, pouvoir personnel et héritage de la révolution avant sa chute définitive en 1815.

  1. La chute de la monarchie absolue

        En aout 1788, le roi Louis XVI annonce qu’il convoque les états généraux, il s’agit d’une réunion des trois ordres (noblesse, clergé, tiers état) décidé par le roi afin de faire voter un nouvel impôt, cette annonce va avoir un grand retentissement dans tout le Royaume. Le but de Louis XVI est de trouver une solution face à la crise économique pour réduire le déficit budgétaire de la monarchie. Cette réunion va se préparer en 9 mois. Chaque ordre élit ses représentants ou députés et adresse des réclamations au roi sous la forme de 60 000 cahiers de doléance. Le tier état a l’espoir que le roi partage le pouvoir avec la nation. Ils veulent aussi la fin des privilèges.

 A. Le 5 mai 1789, l’ouverture des états généraux

         On va avoir 1200 députés des trois ordres qui vont se réunir à Versailles. Très le vite, le tiers état est déçu des états généraux , ils sont relégués au fond alors que le clergé et la noblesse sont tout devant. Le roi explique que cette réunion ne s’agit que de voter un nouvel impôt. Un bras de fer commence, entre noblesse et clergé contre le tiers état. La noblesse et le clergé sont conservateur alors que le tiers état est progressiste. Les États généraux durent 1 mois, de mi mai à mi juin, rien de se passe.

B. Le 17 juin 1789, proclamation de l’Assemblée Nationale, premier acte révolutionnaire

        Le tiers état se proclame « Assemblée Nationale », ils affirment représenter 97% de la nation er donc ils se donnent le droit de voter seul les reformes. On parle de Souveraineté Nationale. Louis XVI va contre attaquer par la répression et la censure. Il va d’abord déclarer que l’Assemblée Nationale illégale et ferme les États généraux.

C. 20 juin 1789, le serment du jeu de paume

        Les États généraux se moquent de l’autorité du roi et se réunissent dans la salle du Jeu de paume et se promettent de rester unis jusqu’à que ce qu’une Constitution définit les nouvelles règles du Royaume. Un dicton va être donné par Bailly, qui dit que la Nation n’a d’ordre à recevoir de personne.

D. Le 9 juillet 1789, fin de la monarchie absolue

        Louis XVI va céder. Il accepte l’Assemblée Nationale et elle va s’appeler « l’Assemblée Nationale Constituante », c’est la fin de la monarchie absolue. On tend vers une monarchie constitutionnelle.

 Les États généraux vont opérer une Révolution

  • Une révolution politique
  • Fin de 300 ans de monarchie absolue.

  • Une révolution pacifique
  • Elle s’est faite sans les arme et sans que le sang ne coule
  • Une révolution symbolique
  • Le roi perd son bras de fer face à la Nation

II. La révolution du peuple et l’abolition des privilèges

        Depuis le printemps 1789, la tension à Paris est palpable. Les artisans et les commerçants voient leurs conditions de vie se dégrader à cause de l’augmentation du prix du pain liées aux mauvaise récoltes. En avril 1789, un événement va illustrer l’exaspération des parisiens, c’est le pillage de la manufacture réveillon. On voit les parisiens complètement incontrôlables dans les rues, qui crient « mort au riches et aux affameurs ». Le roi va réprimer les émeutes en tirant dans la foule. Bilan : une centaine de morts et beaucoup de frustration.

        Le 14 juillet 1789 : la prise de la Bastille. Les séances de réunion aux États généraux sont publiques. Les parisiens sont informés quotidiennement par le bouche à oreille. Il y a des rumeurs qui circulent. Le roi fait positionner autour de paris et près de Versailles, des soldats mercenaires d’origine suisse et prussienne.  Pour le peuple, c’est la preuve que le roi veut utiliser la force contre la nouvelle Assemblée Nationale. Le 12 juillet 1789, les parisiens apprennent que le roi a renvoyé Necker (ministre des finances). Au Palais royal, Camille Desmoulins qui annonce une attaque imminente des troupes royales et appelle les parisiens à trouver des armes pour se protéger. Il invite tous ceux qui souhaitent rejoindre l’Assemblée Nationale à mettre une feuille verte d’arbre : la cocarde.

        Le 13 juillet 1789, la situation dégénère en insurrection, les bourgeois de paris annoncent qu’ils vont prendre contrôle de la ville. Le marquis de la Fayette devient le chef de la Garde Nationale. La nation a désormais une assemblée, une capitale et une armée. Le 14 juillet, le peuple va encercler la prison de la Bastille pour se fournir en poudre à canon. Apres plusieurs heures de négociation entre les défenseurs et les assiégeants, la Bastille est prise de force. La tête coupée du gouverneur Delaunay est promenée comme un trophée. Cet évènement a une forte portée symbolique, car en ce jour du 14 juillet 1789, le peuple parisien montre à la monarchie que la soif de liberté  et d’égalité est plus forte que la peur de mourir. 4 jour après, le roi veut envoyer un signal fort aux parisiens. Il rappelle le ministre Necker et le 17 juillet, le roi vient à Paris pour reconnaitre la nouvelle municipalité et la Garde nationale. Il va lui-même accrocher la cocarde tricolore sur ces vêtements. Le peuple crie « vive le roi, vive la nation ». Le peuple est persuadé que Louis XVI est sincère, mais en fait le roi joue un double jeu, car il n’a pas renoncé à supprimer l’Assemblée Nationale.

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