La Révolution Française et l’Empire (1789-1815), une nouvelle conception de la nation

Chap. 1- La Revolution Française et l’Empire (1789-1815) = une nouvelle conception de la nation.

-introduction-

Au XVIIIe s. l’idée de nation nait (nation= communautés qui se rassemblent par une unité de langage, une culture, une histoire ainsi que des traditions et qui souhaitent se doter d’un Etat et de vivre ensemble)

1789= bouleversement politique jusqu’en 1792

Fête de la confédération- (14/07/1790) célébration des 1 an de la prise de la Batille = fête nationale française

Fin de la monarchie absolue= sans contre-pouvoir

Période de conflits sociaux et éco. Interne et européen, la France rayonne partout en Europe jusqu’à la fin de la 2 GM, elle étend sa culture et son art de vivre( également par des conquêtes)

Napoléon 1er instaure et crée code civil en 1804

Une révolution désigne un renversement brusque et par la force d’un ordre ancien, qu’il soit politique ou social

En France, un consulat émerge entre 1799 à 1804 puis devient l'Empire =régime monarchique à la tête duquel on trouve un empereur, (entre 1804 et 1815).

Problématique -> Comment la période révolutionnaire et Impériale instaure t- elle de nouveaux rapports entre notion et pouvoir politique en France et en Europe de 1789 à 1815 ?

I) Une nation unie et souveraine ? (1789-1792)

1. Les renversement brusque de l’année 1789

Louis XVI convoque les Etats Généraux (assemblée exceptionnelle composée des trois ordres: le clergé, la noblesse et le tiers-état. Ils étaient convoqués par le roi de France pour traiter d’une crise politique) afin d’éviter un renversement, le 5 mai 1789 à Versailles afin de trouver une solution à la crise éco française( suite aux guerres sous Louis XIV et XV et à de mauvaises récoltes de blé) ce qui engendre l’augmentation des impôts ( payés uniquement par le Tiers Etat). L’idée de créer de nouveaux impôts payés de tous émerge mais le Tiers Etat craint des alliances clergé/nobles (vote par ordre et non par tête).

Le 20 juin, les députés du Tiers Etat appellent ceux de la Noblesse et du Clergé pour constituer l'Assemblée nationale afin de rédiger une nouvelle constitution =serment du jeu de Paume => monarchie constitutionnelle (comme en Angleterre)

Depuis le 13 juillet, il y a une rumeur qui dit que Louis XVI veut attaquer l’Assemblée nationale. Le lendemain, le peuple s’arme aux Invalides pour attaquer avec violence la prison royale de la bastille ( symbole de l’absolutisme)

Une rumeur se répand dans les campagnes disant que les seigneurs envoient des brigands pour détruire les récoltes. Le peuple, en colère, pille les châteaux et brulent les titres seigneuriaux (titre de propriété des terres= qu’ils louent aux paysans + les actes qui garantisses leurs privilèges/ avantages pécuniers) = La grande peur

Le 4 aout, pour mettre fin la révolte des campagnes ( grande peur), l’ Assemblée Nationale se réunit. Le Marquis de Noailles propose l’abolition des privilèges. Le Clergé et la Noblesse acceptent tous les amendements. C’est la fin des privilèges et de la société d’ordres. Désormais, tous paient des impôts.

Le 26 août, l’ Assemblée nationale rédige la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen (DDHC) qui est « universelle ». Les principes fondamentaux deviennent « égalité » devant la justice et « liberté » de penser. La nation devient souveraine.

1. La construction d’une France nouvelle

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Depuis 1791, le roi doit partager ses pouvoirs avec l’ass. Nationale élue (grâce à la Constitution de 1791)

L’Assemblée nationale est élue par des hommes de + de 25 ans et payant le cens = suffrage censitaire

Le 5 octobre 1789, les parisiennes prennent le château de Versailles pour porter le message « le peuple à faim » (anecdote Marie Antoinette). Elles vont ramener la famille royale aux Tuileries à Paris qui redevient donc capitale.

En 1789, la France bascule dans une monarchie constitutionnelle (dans laquelle le pouvoir du roi est encadré par une constitution). De plus, des droits sont accordés aux français (droits de réunion, d’association liberté de la presse). Les femmes profitent de ces droits même si elles n’ont pas celui de vote.

Le royaume est divisé en 83 départements en 1790, ainsi qu’en districts, cantons, communes, dirigés par des représentants.

La Constitution civile du clergé est rédigée en 1790, elle instaure une réorganisation, les évêques et les curés sont élus par les fidèles et payé par la Nation (avant c’était le pape qui choisissait).

1. La fin de la monarchie constitutionnelle

Le 14 juillet 1790 , lors de la fête la fédération, sur le champ de Mars, le président de l’Ass. Nationale prête serment à Louis XVI qui déclare accepter la souveraineté de la nation. Mais la monarchie constitutionnelle ne fait pas l’unanimité =>fin des privilèges des Nobles qui émigrent en Autriche demandant aux monarchies européennes de les aider à rétablir la monarchie absolue. Ils iront aussi rallier le pape qui révoquera la constitution civile du clergé (+les prêtres réfractaires qui la refuse également).

Louis XVI veut lever une armée à l’étranger et cherche à fuir en direction de l’Autriche (famille de Marie Antoinette) ils seront reconnus et attrapés à Varennes en Lorraine dans la nuit du 20 au 21 juin 1791 => fuite de la nuit de Varennes. Le peuple va ainsi perdre sa confiance en le roi car son acte est perçu comme une trahison.

En avril 1792, la France déclare la guerre à l’Autriche.

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Le 25 juillet 1792, le duc de Brunswick (chef des armées d’ Autriche et de Prusse) menace le peuple français afin qu’il relâche le roi Louis XVI, dans un manifeste.

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