Fragilités des démocraties totalitarisme et seconde guerre mondial (1929-1945)
Cours : Fragilités des démocraties totalitarisme et seconde guerre mondial (1929-1945). Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar lilou.1503 • 17 Décembre 2023 • Cours • 3 556 Mots (15 Pages) • 206 Vues
Thème 1 : Fragilités des démocraties totalitarisme et seconde guerre mondial (1929-1945)
Introduction
La crise de 1929 qui secoue les États-Unis et qui s’étend au monde entier, remet en cause le système capitaliste. Les conséquences de cette crise sont profondes et durables aussi bien dans les domaines sociaux, politiques et financiers. Les économies occidentales sont déstabilisées, ce qui fragilise la légitimité des démocraties et favorise la monter des extrémistes.
Dans ce contexte trois régimes politique inédit font leurs apparitions : le stalinismes (URSS), le Fascisme (Italie) et le Nazisme (Allemagne). Ces trois régimes ont en commun leur haine contre les démocraties libérales. La seconde guerre mondiale est provoquée en partie par les coups de force de ces pays totalitaires et cette guerre se révèle sans précédents par son ampleur aussi bien sur le plan géographique, que technologique et qu’humains.
Les génocides juifs et tziganes ont prouvé qu’on est capable de tuer à grande échelle.
Dans quelles mesures la fragilité politique et économique des démocraties libérales face à la monté des totalitarismes dans le monde explique-t-elle le déclanchement de la seconde guerre mondial ?
I. L’impact de la crise de 1929 : déséquilibres économiques et sociaux
A. Les causes de la crise et la propagation dans le monde
1.Le déclenchement aux Etats-Unis
Le “Krach de Wall Street “ est la crise économique et monétaire la plus importante du XXe siècle. La crise débute à la bourse des valeurs de New-York le jeudi 24 octobre 1929. C’est ce qu’on a appelé le “jeudi noir“. Le marché Américain reposant sur un équilibre fragile de surproduction agricole et industrielle. A cela s’ajoute la spéculation en bourse et la multiplication des crédits. Le fameux “jeudi noir“, 13 millions d’actions sont misent en vente soudainement ce qui entraine la chute du prix des actions et la faillite des entreprises côtés en bourse. Les banques qui ont prêtés à ces entreprises font faillite à leur tour.
Les ménages qui avaient placé leur épargne dans les banques, se précipitent pour récupérer leur argent. La crise financière se transforme en crise industriel et en crise agricole. Les prix s’effondrent entrainent une déflation et cela provoque la fin des investissements. Les États-Unis appellent cette situation la Grande Dépression.
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Les mécanismes de la crise de 1929 et ses conséquences
2.La propagation au monde
Les Etats-Unis sont devenus les premiers créanciers du monde après la première guerre mondiale. Les Etats européens dont l’Allemagne, le Royaume-Unis et la France sont dépendants des crédits américains. Le crack boursier de 1929 a pour effet le rapatriements des capitaux américains de l’Europe vers les Etats-Unis. Les états européens rentrent en crise début des années 30. Les pays européens tel que l’Allemagne, l’Autriche ou tel que le Japon ont misés leur développement sur les exportations si bien que la crise les touche plus sérieusement.
La France est particulièrement touchée dans le domaine agricole puisque c’est une puissance industriel secondaire.
En Amérique latine, les effets de la crise sont également visibles. La chute de la demande provoque une suppression des débouchés des matières premières et des “produits du dessert“ comme le sucre, le café …
Entre 1929 et 1932, les exportations Sud-Américaines diminue de 50% voire 70% comme au Pérou, en Bolivie, au Chili … Le Brésil va bruler 80 millions de sacs de café.
3.L’impact politique et social de la crise
Aux Etats-Unis la Grande Dépression s’étend de 1929 à la veille de la seconde guerre mondial. Les agriculteurs et les ouvriers sont les plus touchés du fait de l’effondrement de la production. Un chômage de masse s’installe durablement, environ 12 millions de chômeurs aux Etats-Unis, environ 6 millions de chômeurs en Allemagne, au début des années 30. Les familles américaines ruinée s’installent dans des bidons villes surnommé “Hoover villes“ en raison du président américaine H. Hoover. Les difficultés économiques favorisent la montée des extrémistes en Italie, en Allemagne et au Japon. Le parti nazi, c’est-à-dire Parti Nationale Socialiste des Travailleurs Allemands (NSDAP), fonde sa campagne électorale sur la sortie de la crise.
B. Sortir de la crise
1.Le nouveau président américain F.D Roosevelt et le New Deal
Roosevelt est élue président des Etats-Unis en 1932 et c’est une démocratie. Il met en place une politique de relance une politique de relance appelé New Deal entre 1933 et 1938. Le New Deal s’inspire des théories économiques de l’anglais Keynes John, qui préconise l’intervention de l’Etat et l’aide au ménage les plus défavorisés pour relancer l’économies par la demande. Roosevelt lance ainsi une politique de grands travaux afin de réduire le chômage et les faillites des entreprises.
Roosevelt cherche aussi à réguler les marchés financiers et enfin, il propose de nombreux programmes d’aide si bien qu’en 1935 l’économie commerce à se redresser et Roosevelt est réélue en 1936.
2. La crise française et les Accords Matignon (7 juin 1936)
La France est affectée par la crise à partir de 1931, entre 1930 et 1935 le revenu moyen des Français baisse de 30%, alors que le cout de la vie n’a baissé que de 20%. En 1936, on compte environ 865 000 chômeurs. La crise économique se double d’une crise politique, le régime parlementaire est remis en cause le 6 février 1934 par les Ligue d’extrême droite qui menacent de renverser le gouvernement. Conséquence, les gauches s’unissent, la SFIO (section française international ouvrière) plus les radicaux plus le parti communiste français (PCF) forment cette union des gauches. Lors des élections de 1936, les gauches forment le Front Populaire. Le lieder du front populaire est Léon Blum. Léon Blum devient président du conseil et immédiatement des grèves éclatent, qu’on a surnommé des “grèves de joie“. Le front populaire signe dans la nuit du 7 au 8 juin 1936 les Accords de Matignon avec aves les représentants syndicaux. Il sort des Accords de Matignons :
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