La mémoire de la Shoah
Discours : La mémoire de la Shoah. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar jeanne1902 • 24 Juin 2019 • Discours • 1 218 Mots (5 Pages) • 542 Vues
«Le IIIe Reich voulait l'émigration des Juifs, non leur liquidation. S'il avait voulu les liquider il n'y aurait pas en Israël 500 000 survivants des camps de concentration [chiffre imaginaire] touchant des indemnités allemandes pour des persécutions imaginaires. Pas un seul juif n'a été « gazé » dans un camp de concentration. Il y avait dans ces camps des fours crématoires pour brûler les cadavres de ceux qui étaient morts pour une raison quelconque et, particulièrement, à la suite des raids génocidaires des bombardiers anglo-américains. La majorité des juifs qui moururent dans les pogroms et ceux qui ont disparu et dont la trace n'a pas été retrouvée sont morts dans des territoires contrôlés par l'URSS, non par l'Allemagne. La majorité des juifs qui sont supposés avoir été tués par les Allemands étaient des éléments subversifs, des partisans, des espions et des criminels et aussi, souvent, des victimes de représailles malheureuses, mais conformes au droit international… » voilà une des théories négationnistes de certaines personnes niant la shoah, les chambres à gaz ou les camps d'extermination. Ce sont ces personnes qui, après avoir entendus qu'entre 5 et 6 millions de juifs soit les deux tiers des juifs d'Europe et 40% des juifs du monde ont été exterminés pendant la seconde guerre mondiale, que cette extermination est désormais appelée génocide, qu'elle est étudiée en classe dès le collège et que l'Allemagne nazie en est tenue responsable, continuent de penser à la théorie du complot.
Mais avant qu'ils ne prononcent une quelconque thèse j'aimerais qu'ils entrent dans un de ces camps où des millions de juifs ont résisté.
oui, je dis résister, car c'est ce qu'ils ont fait. au même titres que les forces françaises libres, celles de l'intérieure, que Charles de Gaulle, Pierre Brossolette, Jean Moulin, Lucie Aubrac, que les résistances des dictatures d’Amérique du Sud et d'Asie, bref au même titre que tout ceux auxquels vous pensez quand je dis résister.
parce que moi, j'y suis allée dans un de ces camps, j'ai marché sur leur traces, j'ai lu ce qu'il y avait sur les murs. Et je peux vous dire que j'ai jamais vécut un moment si lourd, si intense, si solennelle.
Je ne peux comprendre comment à travers les simples photos certains ni croient pas mais alors après être allé dans un de endroit ce n'est plus possible.
Ce n'est pas facile de mettre des mots sur ce moment, de raconter le choc et la puissance de cette visite mais c'est important pour notre devoir de mémoire.
je vais donc m'attarder à décrire ce passage, cet entrevue avec le passé pour que pour vous, il raisonne.
vous savez pour certains d'entre nous ce n'était pas la première fois mais cela n'a rien changé, quand on rentre dans ce bâtiment tôt nous touche et on est obligé d'observer les moindre détails.
d'abord la première salle, en bas, le bureau du commandant, sa photo et son bureau, c'est là qu'on ne réagit pas tous pareil, certains accélèrent et baissent la tête, sa pue le mal et la haine rester est impossible. d'autres le défient des yeux essayent de comprendre d'analyser son regard sa position pour trouver la réponse à tout ça.
une autre salle, celle des portraits, c'est là que l'on se retrouve face à face avec ceux qui ont souffert et ceux qui ont résisté. c'est là que le poids du nombre et leurs yeux vides nous renvoie en pleine face l'impact de ce génocide. De la Shoah. Dans la salle il y avait un silence pesant, comme dans tout le bâtiment en réalité. On avançait lentement, comme pour ne pas déranger. Comme pour ne pas se sentir trop intrusif dans un lieu rempli de son passé. Sans rien toucher car c'était sacré, un profond respect de la mémoire et du vécut en émanait. L'écart entre la violence de ce qu'il s'est passé dans ce lieux et le calme dans lequel il a plongé tout le monde est bouleversant.
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