Histoire chinoise selon Marie-Claire Bergère
Étude de cas : Histoire chinoise selon Marie-Claire Bergère. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar rozoamma • 26 Janvier 2021 • Étude de cas • 967 Mots (4 Pages) • 468 Vues
Zoé Puybaret
1. De quelle période de l’histoire chinoise nous parle Marie-Claire Bergère ? Qu’est-ce qui caractérise cette période et à quels bouleversements profonds l’historienne fait-elle allusion ?
Marie-Claire Bergère fait ici référence à la réforme économique chinoise mise en place en 1979 et permise par le programme de « réforme et d’ouverture ». Cette période est caractérisée par des changements drastiques au sein de la politique chinoise. La réforme est notamment marquée par l’abandon d’une économie planifiée pour des mécanismes de marché et par l’ouverture de la Chine aux capitaux étrangers. La participation étrangère a en effet joué un rôle déterminant dans le décollage économique de la Chine qui caractérise cette période. En plus de s’intégrer aux échanges internationaux, la Chine s’est appuyée sur un nationalisme économique. On assiste à la libéralisation de l’agriculture, le renforcement de la production industrielle et des exportations, et la création de Zones Economiques Spéciales. Cette période est égalemen caractérisée par l’adoption de réformes ayant pour but de libéraliser et privatiser l’économie tout en renforçant l’éducation et la protection sociale. L’économie chinoise devient alors incontestablement une puissance émergente dès la fin des années 1970. Cependant ces changements profonds et radicaux sont à l’origine de bouleversements auxquels l’auteure fait allusion. La modernisation rapide du pays a demandé des changements brutaux de grande ampleur qui ont engendré des bouleversements dans les structures sociales. L’exode rural en fait partie, et a par exemple grandement bouleversé la production agricole.
2. Quels choix stratégiques le pouvoir en Chine a-t-il faits, après 1979, pour libéraliser et moderniser l’économie du pays ? Pourquoi Marie-Claire Bergère dit-elle que cette période « revêt des caractères singuliers dont le capitalisme renaissant porte les marques » ?
La réforme chinoise s’inscrit dans le cadre de la mondialisation de l’économie. Un des premiers choix stratégiques a ainsi été d’orienter l’économie vers l’étranger. La Chine s’est notamment tournée vers la demande étrangère et donc l’exportation. Cette dépendance qui a ses défauts a rapidement placé la Chine en tant que plus grand exportateur mondial. Pour s’ouvrir aux capitaux étrangers, la Chine a également lancé dès 1979 la création de quatre Zones Economiques Spéciales (ZES). Ces ZES proposaient des conditions préférentielles afin d’attirer les investisseurs étrangers. Ces zones d’expérimentation ont été placées stratégiquement, loin du centre politique, au sud de la Chine. La capacité de la Chine à absorber les IDE a permis son succès économique. La réforme chinoise s’est également appuyée sur le nationalisme économique. La Chine a ainsi cherché à contrôler l’économie interne, le travail et la formation de capital. Cela a engendré une modernisation ayant littéralement transformé les paysages de la Chine.
Cette période est caractérisée par un régime communiste omniprésent. Le capitalisme actuel renaissant est caractérisé par un capitalisme d’état et un dynamisme du secteur privé. Et ce capitalisme porte toujours les marques d’un régime autoritaire officiellement présent dans les années 80 au temps d’un communisme bien plus présent.
3. D’après ce que rapporte Chang Ping au début de cet extrait, par quel procédé symbolique le président chinois Xi Jinping inscrit-il son action dans la continuité de la politique de Deng Xiaoping ?
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