Critique du court métrage Party Girl de Claire Burger, Samuel Theis et Marie Amachoukeli
Rapports de Stage : Critique du court métrage Party Girl de Claire Burger, Samuel Theis et Marie Amachoukeli. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Minnie67 • 7 Mars 2015 • 299 Mots (2 Pages) • 919 Vues
Party Girl
Claire Burger, Samuel Theis et Marie Amachoukeli pour leur premier long métrage nous offre un film très attachant. L'histoire n'est pas très recherchée en sois mais elle marque des points grâce à l'émotion qu'elle dégage. Ce film prouve que la présence d'acteur connu n'est pas forcément nécessaire, en effet chaque personnages présents dans ce film sont joués par des comédiens non-professionnels. Samuel Theis a distribué les rôles aux personnes de son entourage et plus précisément les membres de sa famille. Angélique est autant la mère de Samuel et Mario Theis ainsi que de Séverine et Cynthia Litzenburger dans le film que dans la vraie vie. En faisant appel aux membres de sa famille le réalisateur fais ressortir le côté intimiste et amateur du film.
Le film étant inspiré de faits réels nous plonge dans une réflexion tel que l'on se demande ou s'arrête le vécu et ou commence l’interprétation du rôle. Ce qui donne l'effet d'un film dont le dialogue est totalement improviser et non tirer d'un scénario travailler, ce qui donne une grande crédibilité au film.
Malgré une histoire peu mouvementée ce long métrage nous raconte de façon symbolique de nombreux sujets, tels que l'amour (traiter avec l'histoire de Michel et Angélique), l'abandon ( raconter à travers le passé entre Angélique et sa fille cadette) mais surtout une réflexion sur le fait d'être mère (traité tout au long du film).
Angélique Litzenburger nous offre une prestation magnifique, accompagnée d'une excentricité déconcertante. Dans l'ambiance d'un cabaret, cette mère maladroite et mal a l'aise dans le rôle de mère nous dévoile un personnage sensible dont le regret la ronge profondément.
Découvrir ce film pour moi à été très surprenant et très enrichissant, le côté « amateur » m'a énormément plus ainsi que l'ambiguïté entre ce qui est joué et ce qui « ne l'est pas ».
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