Histoire de Mary Wollstonecraft

CLOSE
Louanne

1ELUARD

EXCELLENT TRAVAIL 19

Histoire de Mary Wollstonecraft

Aujourd’hui, a lieu le jugement de Mlle Mary Wollstonecraft, devenue tristement connu pour son livre « Défense des droits de la femme » qui véhiculent des idées fondées sur des calomnies, fut traduite en justice devant le tribunal de justice de Londres. La Constitution condamne tous les ouvrages calomnieux incitant à la révolte à une amende ou à un châtiment corporel, lorsque leurs moyens financiers ne leur permettent pas de payer l’amende. Mlle Mary Wollstonecraft entra d’un pas décidé dans le tribunal où les magistrats étaient réunis, et leur tint ce plaidoyer : « Chers Messieurs, permettez-moi de vous adresser quelques mots pour clarifier mes propos. Je suis une femme avant-gardiste peut-être mais en aucun cas provocateur à la violence et je me refuse de vous laisser croire que mes intentions sont mauvaises. Au contraire, elles étaient dans une fin d’éveiller les consciences aux conditions des femmes actuellement. Sans doute mes propos ne sont pas ordinaires mais la totalité des femmes adhèrent à mes idées, je me dois de me faire porte-parole pour toutes les femmes trop souvent dévaloriser et contraintes toutes leurs vies à agir dans le seul but de servir les hommes et leurs intérêts. Mais est-ce ma faute ?  Les femmes au même titre que les hommes détenaient à l’origine des « droits naturels » conférés par Dieu, ainsi le fait, pour une partie de la société, de les dénier à une autre, devient un péché. D’autre part la femme demande aux mêmes titres que les hommes une organisation égalitaire. En effet, il y une relation causale entre abolitions du système patriarcal et l’avènement de la démocratie : la Révolution française implique nécessairement le passage d’un modèle sociétal hiérarchique à une organisation contractuelle et égalitaire, en France comme en Angleterre. Dans le cas de l’Angleterre, un tel changement conduirait à une redéfinition complète du statut juridique des femmes en rendant caduque l’analogie entre la monarchie et le principe de la femme couverte, selon lequel toute femme mariée est la propriété légale de son mari et ne dispose de ce ne fait d’aucun droit : Il est à espérer qu’en notre siècle des Lumières, il soit possible de contester le droit divin des maris de même que l’on conteste le droit divin des rois. Ainsi je pense qu’il est temps que les femmes reçoivent une éducation fondée sur la raison, ce qui leur permettrait de servir la société de manière efficace. Arrêtons également de penser que notre sensibilité nous empêche d’être sujettes à des pensée rationnelle ou abstraite. Au contraire, j’avance l'idée que, sans femmes éduquées, la société ne peut que dégénérer, surtout que les mères sont les premières à former les jeunes enfants et que si les hommes prenaient un peu plus souvent exemple sur notre sensibilité ils arrêteraient d’être percher sur leur piédestal où ils considèrent être tous puissants. La majorité des hommes portent la responsabilité de ce problème, le système éducatif erroné qu’ils ont institué reposant sur des ouvrages écrits par leur semblable pour le sexe féminin se compose de femmes et non d’êtres vivants.

...