Evolution des relations internationales au lendemain de la seconde guerre mondiale

Romain Flahaut

Victor Hoen

6J

L’évolution des relations internationales de 1944 au

Début des années 50.

M.Vandeweyer

31 janvier 2018

En 1939, le deuxième chaos mondial fait son apparition avec, le 1er septembre, l’invasion de la Pologne par le régime nazi dirigé par Adolf Hitler. Cette invasion implique l’entrée en guerre des grandes puissances, à l’origine sur le plan européen mais finit par s’élargir à l’échelle mondiale avec l’intervention japonaise contre Pearl-Harbord, ce qui engendre l’entrée des États-Unis dans le confit.

Le 2 septembre 1945, le conflit prend fin avec, à son actif, 50 à 80 millions de morts. Le monde en ressort complètement divisé, ce qui amène les vainqueurs du conflit à établir une réorganisation du monde.

Comment l’ont-ils organisé ? Comment les relations internationales évoluent-elles suite à cela ?

Le travail qui s’ensuit essayera de répondre à ces questions du mieux possible.

Celui-ci se comporte sous forme d’une avancée dans le temps allant de 1944 avec la victoire des Alliés, jusqu’à la guerre de Corée en 1950.

Après un succès écrasant des allemands et japonais, les Alliés reprennent petit à petit le contrôle vers la moitié de la guerre. En 1944, vient la dernière ligne droite vers la fin. En effet, le 6 juin 1944 a lieu le débarquement de Normandie qui atteint les frontières allemandes. Cela permet l’invasion Alliée en Allemagne en 1945. Les allemands se retrouvent coincés par à l’est les Soviétiques et à l’ouest la France, la Grande-Bretagne et les États-Unis. L’Allemagne nazie capitule le 8 mai 1945, c’est la victoire en Europe.

Pour ce qui est du Pacifique, les américains avancent d’îles en îles japonaises et se rapprochent fortement du Japon depuis 1944. 1945 annonce le début de l’ère nucléaire. Le 6 août Hiroshima essuie un bombardement atomique suivi de Nagasaki le 9 du même mois. Ces bombardements américains forcent le Japon à capituler. C’est la fin de la guerre dans le monde le 2 septembre.

En 1944, un peu plus d’un mois après le débarquement de Normandie, a lieu une conférence tenue à Bretton Woods, aux Etats-Unis. En effet, le 22 juillet 1944, de nouveaux accords économiques sont signés (sans l’Union Soviétique), ce sont les accords de Bretton Woods. À la fin de la guerre, les États-Unis ressortent d’autant plus puissant car le pays n’a pas subi les ravages de la guerre ce qui lui a permis de s’enrichir en vendant du matériel militaire aux pays Alliés ainsi que de leur prêter des fonds. C’est pourquoi les Etats-Unis proposent en 1944 les accords de Bretton Woods qui visent à établir un système monétaire mondial stable et qui place le dollar américain ainsi que ses propriétaires au centre. Deux institutions ressortent de ces accords : la Banque Internationale pour la Reconstruction et le Développement (BIRD), appelée Banque Mondiale aujourd’hui et le Fond Monétaire International (FMI). La BIRD avait pour but initial de financer la reconstruction de l’Europe et le FMI d’assurer la stabilité du système monétaire international. Ces institutions toujours sur pieds de nos jours, ont bien évidemment évoluées.

Durant la guerre, de nombreuses conférences se sont déroulées chez les Alliés afin de discuter des opérations militaires mais également pour préparer l’après-guerre. La Conférence de Yalta en fait partie. Cette conférence s’est déroulée en Crimée du 4 au 11 février 1945 et a pour but de hâter la fin de la guerre et de préparer un nouvel ordre mondial après le conflit mais aussi de limiter la progression de l’Armée rouge en Europe. On dit de cette conférence qu’elle vise au « partage du monde ». Roosevelt (Etats-Unis), Churchill (Royaume-Uni) et Staline (URSS), avec le général de Gaulle (France) qui ne fut pas convié, se rassemblent entre alliés. En ressort de cette conférence plusieurs points : la division de l’Allemagne et de Berlin en 4 zones (France, Etats-Unis, Royaume-Uni et URSS) à la fin de la guerre, la promesse d’élections libres dans les Etats européens libérés, le déroulement de la Conférence de San Francisco pour la future Organisation des Nations Unies (ONU), la déclaration de guerre au Japon par l’URSS et la destruction de l’armement allemand. La conférence de Yalta aboutit malheureusement à l’imminente Guerre froide. Staline ressort des accords de Yalta victorieux et ne respecte pas les termes passés.

S’ensuit la Conférence à San Francisco le 25 avril 1945 pour la création de l’Organisation des Nations Unies, conférence promise lors du traité de Yalta. La Charte des Nations Unies fut signée le 27 juin 1945 et mise en place officiellement le 24 octobre 1945. L’ONU, qui succède à la Société des Nations, a pour but premier de maintenir la paix internationale et ainsi éviter de nouvelles guerres en instaurant plutôt le dialogue. Le conseil de sécurité de 15 membres dont 5 membres permanents est mis en vigueur. Ces 5 membres permanents sont les Etats-Unis, la France, la Chine, l’URSS et le Royaume-Uni et disposent chacun du droit de VETO. 51 membres signent la charte, tous des ennemis de l’Axe durant la guerre. Aujourd’hui, presque tous les pays du monde y sont représentés.

Presque 6 mois après la Conférence de Yalta, une nouvelle conférence a lieu, la Conférence de Postdam. Du 17 juillet au 2 août 1945, les puissances alliées se rassemblent à nouveau. Truman pour les Etats-Unis, Staline pour l’URSS et Churchill (puis Attlee) pour la Grande-Bretagne se réunissent pour décider du sort des ennemis des forces alliées. Cette conférence est en quelque sorte le prolongement de la Conférence de Yalta. Le Troisième Reich est complètement démantelé et restructuré. Il perd environ 25% de ses territoires. Le pouvoir allemand est fortement affaibli suite aux nombreuses contraintes imposées par les Alliés. L’Italie perd ses colonies et celles-ci sont, pour la plupart, partagées entre les puissances alliées. Pour ce qui est du Japon, les 3 pays alliés vont lui lancer un ultimatum. Cet ultimatum consiste à ce que le Japon se rende sans conditions ou alors le pays essuiera de très lourds dégâts. Refusant cette humiliation, le Japon souffrira de la perte de 155 000 à 250 000 japonais suite aux bombardements atomiques d’Hiroshima et Nagasaki le 6 et 9 août 1945. C’est le début de l’ère nucléaire.

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