L'Union Européenne Et Le Royaume Uni Depuis 1945
Documents Gratuits : L'Union Européenne Et Le Royaume Uni Depuis 1945. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 4 Novembre 2013 • 1 193 Mots (5 Pages) • 2 796 Vues
Le Royaume-Uni et l'Europe depuis 1945
« Si nous ne répondons pas aux défis, le danger est que l'Europe échoue et que les Britanniques dérivent vers la sortie ». Avec cette phrase, le 1er ministre anglais, David Cameron, résume assez clairement la pensée britannique actuelle, puisque qu'aujourd'hui le désamour entre ses concitoyens et l'UE est palpable. D. Cameron invite l'Europe à se réformer, et n'hésite pas à menacer cette dernière en cas de refus.
Les relations entre le UK et l'Europe sont extrèmement ambigües depuis l'entrée de ce dernier dans la CEE en 1973, notamment à cause de pls différences notables telles que le fait que ce dernier soit une monarchie, encore actuellement.
Si le Royaume-Uni est aujourd'hui officiellement européen, dans quelles mesures celui-ci a-t-il développé un fort eurosceptiscime qui pourrait aujourd'hui entravé les relations entre le UK et l'Eu, voire les faire « rompre » ?
D'abord, les relations entre l'UE et le UK ont toujours été ambigües, puisque les anglais sont pour la plupart aujourd'hui qualifiés d'eurosceptiques et c'est pourquoi que l'avenir du UK dans l'UE est incertain.
I. L'UE et le Royaume-Uni, des relations ambiguës
A. 1945-1969 : Le Royaume-Uni hésite à entrer dans l'UE
Après la WW2, le UK a dvlpé un fort sentiment nationaliste étant la seule puissance ayant resisté aux nazis qui voyait l'UE comme l'alliance des vaincus. C'est dans cet esprt que la gvt a refusé l'entrée dans la CECA, en arguant que les industries de charbon et d'acier britanniques allaient être nationalisées (dc impossible de les placer sous ctrl international).
En 1957, lorsque les Six ont signé le Traité de Rome, le Uk était favorable à la zone de libre échange, qui lui permettait de garder des relations étroites avec le Commonwealth, mais pas à l'union douanière => refus de rejoindre la CEE. En 1959, le UK a signé le Traité de Stockholm (avec la Suède, la Norvège, le Danemark, la Suisse, l'Autriche, le Portugal) qui mettait en place l'AELE (Association Européenne de Libre Echange) => échec.
En 1961, le 1er ministre conservateur Macmillan a lancé l'idée d'ouvrir des négociations d'adhésion, poussé par les USA. En 1963, De Gaulle pose son véto percevant le UK comme menaçant et n'acceptant pas les remises en questions de la PAC par le UK en 1962. En mai 67, Wilson (1er ministre travailliste) a annoncé une nouvelle demande d'adhésion à la Chambre des Communes, et c'est une fois de plus De Gaulle qui s'y oppose. Ce n'est qu'à la démission de ce dernier, en 1969, que la CEE et le UK ont pu réellement négocier.
B. 1970-1979 : Le Royaume-Uni au sein du Marché Commun
Les négociations commencent en 1970, avec trois principes fondamentaux : l'acquis communautaire devait être maintenu, l'accord de la Haye (mise ne place de l'union éco et monétaire) ne devait pas être remis en question et les mesures transitoires ne devaient pas modifier les traités existants => Un accord est atteint en juin 1971, malgré les désaccords en travaillistes et conservateurs => le Royaume-Uni rejoint la CEE en 1973, après un referendum en France en 1972 portant sur l'élargissement à l'Irlande, au Danemark, à la Norvège (qui ne ratifira finalement pas) et au UK (68% de Oui, 40% de participation).
C. 1979-1990 : M. Thatcher et la CEE
En 1979, M. Thatcher a été élue 1er ministre, très proche des thèses néo-libérales en faveur de la réduction de l'intervention de l'Etat ds l'éco et svt définie comme eurosceptique. Elle était favorable à l'ouverture européenne mais défavorable à la PAC, d'où sa fameuse phrase « I want my money back (septembre 1969) => accord sur le rabais britannique en 1984 pr équilibrer les coûts et bénéfices de la CEE (le budget de la CEE servait bcp à la PAC, dont le UK ne bénéficiait guère).
D.
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