Série de question sur Jean Calvin

Jean Calvin

En quoi une Réforme qui se veut avant tout spirituelle devient-elle un enjeu religieux, social et politique ?

BESSE Corentin

BERCE Antoine

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SOMMAIRE

1. Donner la définition d’Humanisme et Renaissance.

1. Quel est le contexte religieux européen du XV e et XVI siècles ? Quel est le rapport des humanistes à la religion ?

1. Présenter Jean Calvin en une 10 aine de  lignes : dates, origines, statut, ses préoccupations spirituelles, ses écrits.

1. En quoi ce « réformé »se distingue-t-il  des luthériens ?

1. Qu’est-ce que la prédestination ?

1. Comment les idées de Calvin se diffusent-elles ? Où la réforme de Calvin rencontre-t-elle un grand succès ? Joindre une carte de l’Europe religieuse à la fin du XVI e siècle sur laquelle apparaîtra la diffusion du courant de Calvin dit « réformé ».

1. Pourquoi peut-on dire que l’Angleterre choisit une voie spécifique durant cette période de réforme ?

1. En quoi le temple réformé diffère-t-il d’une église catholique ? Quel est l’élément central ? Pourquoi ?

1. Relever les éléments qui montrent l’intransigeance de Calvin envers le catholicisme.

1. Étude du tableau : le Sac de Lyon par les calvinistes en 1562.

Question 1

L’humanisme est un mouvement intellectuel de la Renaissance, se développant en Europe et qui a pour but de renouer avec la culture gréco-latine. Ce mouvement  est né en Italie et il est à la recherche du savoir.

Il propose de renouer avec les valeurs, la philosophie, la littérature et l’art de l’antiquité classique. Les artistes humanistes de la renaissance ont soif de connaissances. Leurs préoccupations sont axées sur l’être humain.

Ce mouvement a pu se développer e Europe grâce à l’invention de l’imprimerie

Voici l’exemple de quelques humanistes comme Pétrarque, Boccace, Léonarde de Vinci, Erasme, Thomas More, et bien sûr Jean Calvin.

Dans le domaine de l’art, l’humanisme se traduit par une nouvelle culture du regard : la Renaissance. Les peintres et les sculpteurs cherchent à imiter la réalité.

Les humanistes bénéficient de l’aide de mécénes que ce soit des princes ou des riches marchands.

[pic 1]

La Renaissance est une période située entre le Moyen Âge et l'époque classique, de la fin du XIVe au début du XVIIe siècle qui voit une profonde transformation et un grand renouvellement social, culturel et artistique en Europe occidentale. Apparue dans les cités-Etats de l'Italie, elle gagne la France, puis le reste de l'Europe.

La Renaissance voit son origine dans l’accroissement démographique de l’Europe durant cette période, du développement de plusieurs techniques comme l’imprimerie, ainsi qu’à l’urbanisation.

Les penseurs de la Renaissance appelé aussi humanistes voient la période historique de l’Antiquité comme une période de lumière qui les inspire.

De nombreux peintre et sculpteur aide à l’apogée de cette période comme Léonard de Vinci, Raphaël ou Michel Ange.

La Renaissance en France a été introduite durant le règne de François Ier avec les guerres d’Italie.

Question 2

A la fin du XVe siècle, l'Eglise catholique est en crise. Elle est très riche et les papes s'occupent davantage de politique et d'œuvres d'art que de religion.

Au XV et XVIe siècle en Europe un nouveau mouvement religieux apparait : la Réforme protestante qui veut un retour aux sources du christianisme et veut aussi considérer la religion et la vie sociale d'une autre manière. Elle reflète l'angoisse des âmes, par la question du salut, centrale dans la réflexion des réformateurs, qui dénoncent la corruption de toute la société engendrée par le commerce des indulgences et profitent de l'essor de l'imprimerie pour faire circuler la Bible en langues vulgaires (allemand), en montrant qu'elle ne fait mention ni des saints, ni du culte de la Vierge, ni du Purgatoire.

La Réforme commence avec l'action de Martin Luther, un moine allemand qui, en 1517, dénonce les abus de l'Eglise et de ses représentants. Il affirme aussi que chacun est seul face à Dieu, sans autre intermédiaire que la Bible, ce qui rend inutile l'existence des prêtres et du pape. Luther est excommunié en 1521, mais beaucoup de princes allemands le soutiennent.

Commencée par Martin Luther en Allemagne et Ulrich Zwingli à Zurich, puis Martin Bucer à Strasbourg et plus tard Jean Calvin à Paris et Genève, la Réforme protestante touche la majeure partie de l'Europe du Nord-Ouest. Les tentatives de conciliation ayant échoué, elle aboutit à une scission entre l'Église catholique et les Églises protestantes. La contre-réforme catholique engagée à l'issue du concile de Trente ne permet à l'Église catholique qu'une reconquête partielle des populations passées au protestantisme.

L'adoption de la Réforme a aussi un caractère politique. C'est un moyen pour les princes d'affirmer leur indépendance face à la papauté ou pour les populations de pouvoir se révolter face aux souverains mal acceptés comme en Écosse et aux Pays-Bas espagnols. La Réforme se traduit donc au XVIe siècle par de nombreux conflits, entre l'empereur Hasbourg et les princes allemands mais aussi des guerres civiles en France, en Angleterre et en Écosse que l’on appelle les guerres de religion.

Les tensions montent et, à la fin du xvie siècle, les guerres de religions éclatent. Elles prennent plusieurs formes :

• intolérance religieuse (les bûchers de sorciers, les condamnations à mort de personnes contestant tel ou tel dogme – comme Servet à Genève – n'ont jamais été aussi nombreux) ;
• iconoclasme (destruction d'œuvres d'art religieuses par les protestants s'opposant au culte des images de l'Église catholique) ;
• conflits armés et massacres, comme celui des protestants à Paris la nuit de la Saint-Barthélemy (1572).

Ces guerres de religion sont extrêmement sanglantes comme par exemple en France où il y a eu 8 guerres de religion opposants les catholiques et les protestants ou huguenots se combattirent. Celles ci prirent fin lors du règne d’Henri IV qui fit signer l’Edit de Nantes qui est un traité de paix entre les deux camps tolérant dans certaines limites le culte protestant.

Question 3

 Jean Calvin

Jean Calvin est un grand théologien protestant qui est né le 10 juillet en 1509 à Noyon, en Picardie et qui est décédé le 27 mai 1564 à l’âge de 54 ans à Genève, en Suisse. Il reçoit une formation d'humaniste et adhère à la Réforme vers 1533, qui est condamnée en France comme hérésie. Il se réfugie à Bâle, où il publie son ouvrage majeur, l'institution de la religion chrétienne. Il est nommé pasteur à Genève, mais il se fait bannir de la ville. Il part pour Strasbourg en 1538 et devient pasteur des réfugiés français. Rappelé à Genève en 1541 où il demeure jusqu'à sa mort, il organise théologiquement la nouvelle Église, lui donnant une image d’austérité. Calvin recourt parfois à la force pour réduire les opposants à l'exil ou au bûcher. Il est aussi l’un des premiers à écrire en français, langue qu'il choisit pour faciliter la propagation de ses idées caractérisées par la rigueur, la logique et la clarté. En 1559, son effort d'organisation religieuse aboutit au synode de Paris qui publia quarante articles résumant la doctrine réformée.[pic 2]

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