Question Corpus Jean Cocteau " La Machine Infernale "
Commentaires Composés : Question Corpus Jean Cocteau " La Machine Infernale ". Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar alexj59240 • 4 Décembre 2013 • 1 269 Mots (6 Pages) • 5 319 Vues
Certains dramaturges de la première moitié du XIX ème siècle ont procédé à la réécriture de pièces antiques. Ainsi les auteurs Jean Cocteau et Gotlib et Alexis ce sont inspirés du texte «Hamlet » de William Shakespeare pour en faire des écrits parodiques. Le premier texte que nous étudierons est une pièce de théâtre intitulée : «la Machine Infernale» écrite en 1934 par Cocteau. Le second document que nous analyserons est une bande dessinée, extraite du livre «Cinémastock» de Gotlib et Alexis, paru en 2006. Nous observerons les principaux procédés qui lie ce texte à la parodie.
Tout d'abord, nous pouvons remarquer que le décor, l'époque,sont identiques à l'œuvre original s'intitulant : «Hamlet» de William Shakespeare : «devant le château d'Elseneur au Danemark», ( texte de Cocteau) : «sur les remparts de Thèbes», (texte de Gotlib et Alexis) : «Le soir même, Hamlet se rend sur le haut donjon du château». De plus, la scène se trouvent durant la nuit ; une atmosphère inquiétante. Nous remarquons que dans chacun de ces textes se trouvent le spectre Laïs ( père d'Hamlet, père d'Oedipe et époux de Jocaste, époux de Gertrude et père d'Hamlet). Ce roi du Danemark fait son apparition , avec une attitude noble et autoritaire, voulant s'adresser à des personnes de sa condition ( seulement dans les deux premiers textes.), son rôle est de se venger de Claudius qui l'a empoisonné, il cherche a révéler un message, une mission. Nous analysons qu'il y a une parallèle entre le texte de Shakespeare et la bande-dessinée puisque « un serpent m'avait piqué» et nous retrouvons un serpent dans un crâne à la vignette 3. Nous pouvons classer les textes de Cocteau et de Gotlib et Alexis au genre parodique car contrairement à Shakespeare, ceux-ci utilisent un langage relâché : «gamin», «pourri» . Les personnages ne représentent pas la loyauté; les soldats considèrent le roi comme un vieillard : «Il parlait vite et beaucoup, Majesté, beaucoup, et il s'embrouillait, et il n'arrivait pas à dire ce qu'il voulait dire». Dans le dernier document , le roi est décontracté lorsqu'il explique son secret, comme si cela n'avait aucune importance.
De surcroît, il y a un double anachronisme , puisqu'au Moyen-Age il n'y avait pas de photos ni de lunettes de soleil. Jocaste semble séductrice, il y a un champ lexical affectif : «les braves garçons», «petit soldat» ce qui nous montre qu'elle n'est pas fidèle; elle ridiculise le spectre avec ces paroles? Les personnages sembles passifs sans étonnement et las à l'encontre de la vérité, et de la manifestation d'un acte surnaturel. Gotlib et Alexis utilisent des images caricaturales, le visage du spectre incite le rire, Hamlet un crâne servant de bilboquet, il a un regard vide , et il y a une exagération sur la taille du pouce (vignette 8) . Dans ces deux textes, le registre du comique et du fantastique règnent. En effet, l'apparition du spectre dépasse la réalité, le fait qu'il peut disparaître au savoir de son secret est complétement imaginaire. En effet, il y a beaucoup d'ironie : «Tiens on y avait pas pensé » (texte de Cocteau), « il y a quelque chose de pourri dans le royaume de Danemark». Jocaste prend Tirésias comme guide or il est aveugle ; c'est de l'absurdité. Les couleurs de la bande-déssiné sont vives cependant c'est un événement sinistre. Ces scènes sont censées horrifier les humains car c'est un thème qui mène à la dépression, cependant ici les personnages n'ont aucune crainte. Ce sont des œuvres burlesque; mêlant la farce , la parodie et l'ironie tragique. On y trouve des gestes comiques et des réactions humoristiques. Il s'agit d'une sorte de rappel de l'arrière-plan mythique de la pièce. Tous les spectateurs, quelle que soit leur culture, disposent ainsi des mêmes informations.Certains
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