Le discours de Casimir Perier à la chambre des députés 18 Mars 1831 - Plan Détaillé
Commentaire de texte : Le discours de Casimir Perier à la chambre des députés 18 Mars 1831 - Plan Détaillé. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Barrett14 • 1 Avril 2017 • Commentaire de texte • 1 088 Mots (5 Pages) • 1 370 Vues
DISCOURS DE CASIMIR PERIER
18 MARS 1831
«Au dedans l’ordre, au dehors la paix», c’est avec ces mots de Casimir Perier que nous pourrions résumer son programme en mars 1831 lorsqu’il devient le nouveau président du Conseil des ministres sous la régence de Louis Philippe Ier.
Le texte que nous allons étudier est un extrait du discours qu’a tenu Casimir Perier le 18 mars 1831 à la chambre des députés.
Casimir Perier, né le 11 Octobre 1777 à Grenoble est un riche banquier français qui eût un rôle politique important sous la Restauration ainsi que sous la monarchie de Juillet. Il symbolisa, sous le règne de Charles X, l’homme de l’opposition libérale, puis, succédant à l’échec du gouvernement Laffitte, il accéda au poste de président du Conseil en mars 1831.
Il se posa alors en tant que membre du parti de la Résistance qui ressentait la révolution de Juillet comme l’aboutissement d’une époque, en opposition au parti du Mouvement qui voyait dans la monarchie de Juillet un nouveau départ et de possibles évolutions politiques réformistes.
Il accepte la présidence du conseil après deux semaines d’implorations de la part des émissaires du roi et récupère alors le pays dans un état chaotique, considéré comme l’homme providentiel de la situation il se «sacrifie» selon ses mots pour gouverner la France.
Casimir Perier apparait ainsi sur la scène politique dans un contexte extrêmement instable. A l’intérieur du pays des incidents continuent à éclater, l’ordre public est menacé. De plus, les grandes puissances étrangères perçoivent les évènements de Juillet 1830 comme des risques de nouvelles insurrections européennes.
Perier s’adresse alors aux députés lors de ce discours su 18 mars 1831
Il exprime ses opinions quant à la situation de la France au niveaux des relations intérieures et extérieures de manière générale. Dans l’extrait qui nous intéresse, Casimir Perier parle essentiellement de l’importance de la paix en Europe tout en prônant une France libre, indépendante et ordonnée. Nous pouvons dire qu’il s’agit d’un programme politique au delà du simple discours.
Il s’adresse aux députés directement, et indirectement aux puissances étrangères ainsi qu’au peuple.
Nous allons donc expliquer en quoi ce texte fait l’apologie d’une Europe unie et en paix tout en prônant l’intérêt national.
En effet, si Casimir Perier insiste de nombreuses fois sur l’importance d’une Europe pacifiée, il ne perd pas de vue le rôle de la France ni son image dans le concert des nations
I/ Vers une Europe pacifiée et confiante
- Blanchir la France
- Contexte de défiance après la révolution de Juillet
- Les puissances européennes voient la France comme la source des émeutes révolutionnaires en Europe
- Casimir Perier doit redonner confiance en son pays, rassurer les chancelleries. (l 2)
- Il parle des acquis de la révolution et de ses bienfaits (l 5)
- Le principe de non intervention
- En opposition avec les préconisations du congrès de Vienne, la France pose le principe de non intervention
- On pourrait percevoir l’intervention militaire comme un désir de conquête, ce qui serait regrettable pour la France
- Il prône le droit des peuples à disposer d’eux mêmes (l 27)
- Perier veut rendre à la France son indépendance et sa dignité, il ne veut pas qu’elle soit l’outil de la Sainte Alliance
- Exemple du cas belge (l 23)
- Pacifier l’Europe
- L’Europe a tout intérêt à être pacifié, Perier veut la paix (l 68-71)
- Il tient tête à ses opposants qui adoptent une politique belliqueuse
- L’Europe veut la paix, il l’explique lors de son discours
- Il note les bienfaits de la révolution qui a concilié monarchie et libertés (l 71)
- Perier aborde la question du désarmement
- Perier insiste sur un point : «nous voulons la paix, sans qu’il en coûte rien à l’honneur»
II/ Sans oublier l’intérêt national
1) Une stratégie défensive
...