La succession d'Autriche
Cours : La succession d'Autriche. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Davor Zarić • 20 Décembre 2018 • Cours • 909 Mots (4 Pages) • 514 Vues
CM 9 : LES RELATIONS INTERNATIONALES
2 LA SUCCESSION D'AUTRICHE (1738-1748)
En 1740, Charles VI meurt et ça ouvre donc le problème de la succession qui arrive plus vite que prévu. En 1710, ce dernier avait fait passé la Pragmatique Sanction, mais à sa mort, une vague de prétendants se pressent pour se faire élire : le roi de Pologne (électeur de Saxe), et l'électeur de Bavière ; ces 2 là sont les plus grands prétendants au trône car ils ont tout 2 ont épousé des nièces de Charles VI. Cependant, certains peuvent toujours se présenter : le roi de Sardaigne, le roi d'Espagne. Certains en Autriche comprennent qu'il n'y a pas d'autres choix que la guerre. Tous les yeux sont tournés vers Versailles car la France est le pays le plus important en Europe à ce moment là ( l'UK se bat au même moment contre l'Espagne)
- De l'attentisme à l'intervention limitée (1740)
- L'idée initiale : ne rien faire
L'électeur de Bavière espère bien s'agrandir au détriment de l'Autriche, de plus, l'électeur est très affilier avec la France, mais ni Fleury, ni Louis XV ne veulent faire la guerre, de plus, il ne veulent pas refaire une même guerre qu la succession d'Espagne, de plus, elle veut respecter la Pragmatique sanction, ensuite, l'Autriche n'ai plus aussi dangereuse qu'avant, enfin, prendre le parti de la maison d'Autriche pourrait obtenir quelques compensation territoriale dont l'actuel Belgique, c'est pourquoi ne rien faire ou à la rigueur seconder l'Autriche pourrait être la meilleur chose à faire.
- Les progrès du parti de l'intervention
A Versailles, certains, pensent qu'il faudrait terminer la politique du XVIe siècle, autrement dit, éviter que Marie-Thérèse ne récupère tout le territoire de père, et aussi la France pourrait faire tomber définitivement l'Autriche. De plus la noblesse militaire a de grands intérêts à la guerre car la guerre pourra leur permettre de s'illustrer. De plus les chefs du ministère de la marine et des affaires étrangère sont pour la guerre et la guerre pourra leur permettre de s'illustrer, surtout pour Charles-Louis Fouquet comte de Belle-Isle. Celui là est prêt à faire la guerre car il a le soutien de l'opinion publique, sa femme a des liens familiaux avec la famille de Bavière.
- Le choix d'une politique de compromis
Face à se parti de l'intervention, le parti de la neutralité est sur la défensive et est plus faible, Fleury ne flanche pas mais Louis XV commence à changer d'opinion et au final, il essaie de faire un compromis, la France va accepter l'héritage patrimonial de Marie-Thérèse mais refuse qu'elle succède impérialement. Donc la France laissera cette dernière avoir tous ses territoires mais, ne laissera pas le mari de cette dernière devenir empereur. Le roi fera alors de Belle-Isle l'ambassadeur à la diète de Francfort, et Fleury ne veut pas que la France ne s'engage pas plus que ça, donc pas d'intervention militaire, mais le roi de Prusse n'attend pas et décide d'envahir la Silésie et commence l'invasion et l'occupation.
- De l'intervention limité à l'intervention massive (1741-1742)
- L'ambassade de Belle-Isle
Le vote se fait par 9 votants, […]
Mais à cette date précise, il n'y a pas de roi de Bohème car il n'y a pas d'héritier de Charles VI, donc Belle-Isle peut acheter les voix de 4 votant proches de la France (Bavière, et les ecclésiastiques) ; mais les autres voix sont plus compliquées : Hanovre (qui doit satisfaire l'UK), et les autres qui veulent des gains territoriaux, alors Belle-Isle trahit la confiance de Fleury et accepte une intervention militaire. La machine est lancée et la guerre va commencer.
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