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Cours Littérature russe 1ère année

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Par   •  5 Avril 2020  •  Cours  •  2 109 Mots (9 Pages)  •  492 Vues

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  • LITTERATURE RUSSE

  • La sécularisation.

Il y avait une autre fonction à la littérature; destinée à être fonctionnelle pour les auteurs, autre regard que l’esthétique.

littérature = art du verbe.

  •  « Le style c’est une manière de dire plusieurs chose à la fois » Sartre.
  • « L’art tend à l’augmentation de possibilités d’informatives »Lotman.

Savoir faire ressortir la complexité du texte en commentaire composé.

Pismennot /PISMO

28/09

Après le 17eme siècle, européanisation, naissance du mot « Littérature ».

Livres exportés de Constantinople vers la Russie, traduit du grec en russe (salon d’Eglise; langue sacrée chargé de profaner la bonne parole).

 Byzance = centre culturel exceptionnel. Intérêt pour la culture religieuse. Les livres doivent annoncés les Evangiles. Avant le 18ème, dev. des écrits.

> Querelle linguistique : dans quel langue allait-on traduire les écrits non sacrés?

Diglossie, la langue des états différents (on ne traduit pas une langue dans l’autre, à chaque langue son usage)

  Deux langues que les Russes comprenaient. Encore aujourd’hui, le russe moderne a beaucoup de traces de salon.

  • Littérature écrite

> Les différences avec l’Occident: Invasions mongoles qui ont marqués le 12ème et le 14ème siècle = retard de la Russie par rapport à l’Europe qui elle a été épargnée par les invasions. Ex: pas vraiment de période « Renaissance » en Russie.

> L’absence de chevalerie: Pas de littérature courtoise comme en France par exemple. Pas de poésie amoureuse non plus. Heritage tronquier (?) de la Russie. La littérature russe ancienne savante écrite par des hommes d’Eglises va donc ignorer la poésie amoureuse. Les textes sont souvent liturgiques.

> On ne trouve pas d’oeuvres parodiques ou comiques jusqu’au 17ème siècle. On est toujours dans le domaine du sacré, de la louange = pas de satires ni de parodie sociale etc..  Méfiants à l’égard du rire considéré comme qqchose de vide.

> L’ignorance totale de l’antiquité grecque polythéiste. Tout l’héritage antique grec sera ignoré par les Russes qui ne s’intéresseront qu’aux textes sacrés.

Condamné comme étant l’ordre de la superstition et comme étant l’ordre du diable.

  • Littérature d’édification: élever moralement, donner l’exemple aux futurs chrétiens qui lit cette oeuvre. Elle a une visée morale. C’est aussi une littérature de témoignage; l’auteur doit témoigner ce qu’il a vu pour les générations futures.

Bielinski (1811-1848) critique littéraire qui a lancer Gogol. Il voyait dans la masse des écrits de la littérature russe médiévale un trésor enfouit dans la terre et accessible à une minorité. Ce trésor selon lui était composé d’oeuvres occasionnelles sans lien entre elles. On ne pouvait donc pas lui donner le nom de Littérature. Ce trésor ne pouvait faire au mieux l’objet d’un catalogue.

L’un des genres majeurs est l’Hagiographie (genre littéraire/médiéval: biographie qui fait la louange du biographé) à ne pas confondre avec une biographie, à l’époque médiéval, les auteurs n’avaient pas du tout l’idée de l’individu comme nous l’avons aujourd’hui. Notion de l’exploit spirituel.

Boris et Glev, mythe de l’histoire de la Russie. L’histoire de deux frères princes qui ne se sont pas opposés à leur mauvais frère qui a voulu, à la mort de leur père, prendre le pouvoir et qui a mis à mort ses deux frères. Ces derniers se sont laissés assassiner, il y avait en eux une double allégeance: morale dynastique + morale chrétienne. Ils ont accepter la sentence de leur frère, ils n’ont pas résister au mal. Ils sont devenus martyrs, ont été canonisés. Sacralisation du pouvoir. Cadre politique qu’est celui d’une guerre civile/dynastique évitée grâce aux deux frères.

Deux modèles culturels: le 1er est fondé sur des structures familiales très chrétiennes, le 2nd chrétien exiger lui que la mort soit présenté comme un exploit spirituel et d’auto-sacrifice. Le message idéologique: La volonté de Dieu est que les hommes aiment leurs frères.

05/10

Une autre oeuvre représentative de cette période médiévale : Le sermon sur la loi et la grâce (XIème siècle) Cette oeuvre met en place « l’idée Russe ». Ce sermon est une oeuvre composite, on n’est pas certain de l’intégrité de l’oeuvre en raison des différentes versions dans les manuscrits etc..  On a très longtemps cru à une seule et même oeuvre et qu’Hilarion semble s’adresser à des lecteurs et non à des auditeurs. Ce texte aurait été écrit pour faire un éloge funèbre du Prince Vladimir. Dans ce cas-là on aurait affaire à une sorte de rituel lié à cet éloge.

> on ne connait pas la visée de cette oeuvre. Il s’agit d’une compilation provenant d’oeuvres distinctes qui ont été compilées en une seule par les copistes. C’est une oeuvre en 4 morceaux:

  • Un sermon « la Loi donné à Moise et sur la Grace et la Vérité, qui sont venus de part Jésus Christ, et sur la manière dont la loi a laissé place à la Grace et à la Vérité, qui ont remplis le monde entier, et comment la foi s’est propagée dans toutes les nations, y compris notre nation la Russie             L’idée est que le Christianisme apporte le bien.
  • Ensemble de citations tirées de l’Ancien Testament. Elle concernent toujours l’universalité du projet divin pour le salut du monde entier;
  • Eloge du Prince Vladimir qui a christianiser la Russie. Hilarion défend l’idée qu’il faut reconnaitre la sainteté de Vladimir, qui est le convertisseur des autres peuples. C’est un monarque conquérant « non par l’épée mais par la paix ».
  • Prière pour l’ensemble du pays Russe, contre ses ennemis et par une louange aux suiveurs de Vladimir.

Troisième oeuvre, L’instruction de Vladimir Mono grand prince de Kiev a été écrite au XIIème siècle. Cette oeuvre a laissé son empreinte dans l’Histoire de la Russie. Vladimir a du sang byzantin.  

19/10

Littérature orale:

> aède-paysan = paysans qui étaient capables de chanter des chansons (bilines), on en a trouvé jusqu’à la seconde guerre mondiale. Ne pas confondre biline et conte ! La biliée est considérée comme quelque chose qui à eu lieu, même si c’est héroïque et mystifié, à la différente du conte qui a été considéré d’emblée comme du coté de la fiction, de l’invention. Dans les deux cas les deux genres font partie de la littérature enfantine.

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