Louise Michel pendant la commune de Paris

Louise Michel pendant la commune de Paris

Intro : Après la défaite française face à la Prusse en 1871, le siège de Paris est installé. Les Parisiens affamés sont hostiles au pouvoir instauré à Versailles. Ils se révoltent et élisent la Commune de Paris. Les femmes y jouent un rôle très actif, notamment Louise Michel.

Quel rôle joue Louise Michel lors de La Commune de Paris ?

Louise Michel : fille illégitime d’un père inconnu et d’une mère servante, elle reçoit une éducation libéraliste et une bonne instruction par ses grands-parents, elle étudie notamment les acteurs des Lumières dont Voltaire et Rousseau.

En 1850, à la mort de ses grands-parents, elle se voit obligée de quitter le château où ils résidaient, accompagnée de sa mère. Elle fait alors de longues études afin de devenir institutrice, puis fonde une école libre où elle enseigne pendant 3 ans et transmet des valeurs républicaines.

En 1856, elle part pour Paris et enseigne dans le quartier de Montmartre.

Son engagement dans la Commune de Paris : Alors que Louise Michel est à Paris, la révolte des Parisiens contre le régime instauré prend place.

Les communards édifient des barricades dans les rues de Paris, à l’affut d’une attaque soudaine de l’armée républicaine du maréchal Mac Mahon.

Le 18 mars 1871, lorsqu’Adolph Thiers veut faire retirer les canons installés sur la Butte Montmartre, une insurrection éclate. Armée d’une carabine dissimulée sous son manteau, Louise Michel charge, accompagnée des communards qui crient à la trahison. Les soldats de Mac Mahon les attendent en haut de la butte, prêt à faire feu. Mais alors qu’on leur ordonne de tirer sur les insurgés en train de s’opposer à l’attelage des canons, un sous-officier s’avance et commande à ses camarades de lever les armes. C’est une victoire pour les communards qui réussissent à échapper au contrôle des autorités.

De plus, Louise Michel dirigera un Comité de vigilance des femmes dans son quartier. Elle participera aussi aux révoltes en tant qu’ambulancière, également en combattant en uniforme de Garde nationale. 

Mais la Commune se termine par un épisode sanglant qui restera dans la mémoire des Français.

Du 21 au 28 mai 1871, a lieu la Semaine sanglante. Tout Paris est en feu, des feux allumés par les communards pour empêcher l’armée d’avancer et détruire des symboles de régimes hais. L’Hôtel de Ville, le palais des Tuileries, l’Arc de triomphe de Louis XIV, sont brulés.

Malheureusement, la lutte des communards ne suffit pas pour arrêter les troupes versaillaises qui reprennent Paris et les répriment.

Dans ces moments de terreur, Louise Michel est seulement spectatrice. Elle raconte la chute des fédérés face aux soldats : « Les Batignolles, Montmartre étaient pris, tout se changeait en abattoir […] D’abord la tuerie de masse avait eu lieu quartier par quartier […] puis la chasse au fédéré […], partout. »

Ce passage de l’histoire se clos sur un bilan sanglant. 10 à 20 000 Parisiens sont tués pendant les combats, et une trentaine de femmes, dont Louise Michel sont déportées en Nouvelle Calédonie. Elle y sera envoyée pendant 7 ans. 

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