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Louise Michel et La Commune de Paris

Synthèse : Louise Michel et La Commune de Paris. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  15 Mars 2022  •  Synthèse  •  1 217 Mots (5 Pages)  •  672 Vues

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        Bonjour à tous, nous allons aujourd’hui aborder le sujet de Louise Michel et de La Commune de Paris. Nous allons faire ça en 4 parties en parlant tout d’abord du contexte historique et politique de l’époque, puis nous nous intéresserons plus particulièrement à Louise Michel, à son engagement dans la commune et a ses conséquences, ensuite nous verrons quelles étaient ses idées et en quoi elles se rapportent aux mouvements féministes et anarchistes et nous finirons par relever les défauts de cet engagement avant de faire un bilan final et de répondre à vous questions.

        Pour commencer, il faut placer le sujet dans son contexte historique. On est donc au début de la IIIe République, le Second Empire de Napoléon III proclamé en 1852 a disparu depuis septembre 1870 après la défaite de Sedan lors de la guerre contre la Prusse. A cette époque, elle est une puissance montante en Europe, dirigée par le chancelier Otto Von Bismarck. Ce conflit résulte de la volonté prussienne d'unifier l'Allemagne, qui était jusque-là une mosaïque d'États indépendants. Or depuis 1866, la France empêchait les États du sud de l'Allemagne de rejoindre la Confédération de l'Allemagne du Nord formée autour de la Prusse. Il fallait donc faire sauter le verrou français. La France entreprend alors contre la Prusse une guerre mal préparée, qui le conduit rapidement à la défaite. Le 4 septembre 1870, à la suite d'une journée d’émeutes parisiennes, l'Empire est renversé. Les troupes allemandes occupent le nord du pays, ce qui va entraîner une grave famine au cours de l’hiver. Les Français humiliés apprennent que l’Empire allemand a été proclamé dans la galerie des glaces à Versailles. Ces évènements font monter la tension à Paris au sein du prolétariat et le nouveau gouvernement réussi a contenir une tentative de renversement venue de la gauche. L’armistice de janvier 1871 signé avec la Prusse paraît insupportable aux parisiens qui ont résisté a l’ennemi pendant près de 4 mois. (citation) Ainsi, un sentiment très fort d’humiliation et de trahison envahit les Parisiens. Dans ce climat de tension, Adolphe Thiers se méfie plus que jamais de la population. C'est la raison pour laquelle il ordonne, dans la nuit du 17 au 18 mars 1871, de reprendre les canons parisiens, installés à Montmartre et à Belleville. La population en est informée et se réunit aussitôt pour empêcher les soldats d'agir. Au petit matin, Louise est à la tête des femmes qui s’opposent à la réquisition des canons. Lorsqu’un membre de la Garde nationale est blessé, elle tente en vain de le soigner.  Deux généraux sont fusillés et dans la panique, Thiers fuit aussitôt la capitale avec le gouvernement et s'installe à Versailles. Désormais sans entrave, les Parisiens prennent possession de l'Hôtel de ville. Le 26 mars 1871, le Conseil de la Commune est élu. Il se compose principalement de membres de la petite et moyenne bourgeoisie et d'ouvriers. Dès le 29 mars, le Conseil de la Commune met sur pied neuf commissions, qui sont autant de véritables ministères, couronnées par une Commission exécutive qui devait jouer le rôle d'un véritable gouvernement à partir du 21 avril. Très vite isolée des provinces françaises, malgré quelques mouvements communaux rapidement étouffés, la Commune de Paris doit s'imposer face au gouvernement de Thiers. Surnommés "versaillais", les partisans de ce dernier ne tardent pas à prendre les armes. Le 2 avril, les premiers affrontements ont lieu à Courbevoie. À partir de cet instant, les combats qui opposent versaillais et fédérés, ou plus globalement, bourgeois et ouvriers, se prolongent autour de la capitale durant près de deux mois. Les forces sont très inégales: on compte environ 130 000 hommes du côté de Thiers et à peine 30 000 pour les insurgés. L'issue du conflit semble déjà évidente. Tour à tour, les forts surplombant la capitale cèdent devant les versaillais et le 21 mai, les hommes de Thiers parviennent a entrer dans Paris. La ville est envahie, les quartiers tombent les uns après les autres, les massacres se multiplient, les monuments brûlent… C'est la semaine sanglante. Le 28 mai 1871, les dernières résistances sont étouffées après la tuerie au cimetière du Père-Lachaise. La folie semble s'être emparée des deux partis: les Parisiens, femmes, enfants, vieillards inclus, ont été littéralement massacrés. On compte plus de 1300 morts du côté des versaillais pour 25 000 du côté des fédérés. Le nombre de prisonniers parisiens s'élève à près de 40 000, dont la plupart passeront devant les conseils de guerre. Bon nombre d'entre eux seront condamnés à la prison ou à la déportation en Algérie ou en Nouvelle-Calédonie, et quelques centaines à la peine de mort et aux travaux forcés.

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