Les Français et le Second Empire
Fiche : Les Français et le Second Empire. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar simon.forderer • 31 Octobre 2017 • Fiche • 1 906 Mots (8 Pages) • 965 Vues
Les français et l'empire (10)
Société française sous le second empire marquée par une grande stabilité et de profonds mouvements. Monde en transition, qui ne découvre plus comme c'était les cas dans « le premier XIXe siècle » de nouveaux modes de travail. France du Second Empire, s'urbanise même si majorité rurale encore.
I) L'âge d'or des campagnes françaises
- les campagnes françaises soutiennent le second empire, qui leur apporte prospérité ( du moins en fourni le cadre). Agriculture augmente ( hausse de productivité) plus le résultat d'une intensification du travail humain que des progrès mécaniques. Entre 1852 et 1882 ( enquêtes agricoles), on observe une tendance nette à l'amélioration du statut des exploitants ( explicable par le retour de la propriété).
- Prospérité des campagnes et le rééquilibrage social qui s'opère ( nombreux journaliers accèdent à la propriété) entraîne une amélioration du niveau de vie générale.
- Engagement de l’État dans la modernisation des campagnes. Loi du 11 Juillet 1868 ( accorde aux communes une subvention de 100 millions payables sur 10 ans pour que les communes s'occupent des chemins vicinaux). En 1841 ( 53000km de chemins de grande communication) en 1869 (63000km). Nouveau rôle de l’état de protection et d'encadrment ( création de nouveaux postes de gendarmes en campagne +30%).
- État intervient pour favoriser la décentralisation, Le 18 Juillet 1866,la loi sur les conseils généraux leur donne la direction des construction des routes départementales.
- Surveillance renforcée des populations sous le second empire va de pair avec un appareil administratif plus présent.
- Vers un monde ouvrier
-Monde ouvrier devient de plus en plus nombreux en raison de la demande. La part de l'industrie en 1866 est de 28% de la population. ( 1,3 millions à la veille de 48, 3millions en 1870). Ouvrier reste celui qu'on surveille. Flaubert : »Ouvrier;toujours honnête quand il ne fait pas d'émeutes ». Petite industrie ou artisanat encore considérable, à Paris la grande industrie ne représente que 1/5 de la production( 1847).
-l'ouvrier est encore très peu payé, à Paris règne une paupérisation réelle (élévation du coût de vie)
-loi de 1841 fixe l'âge minimum pour travailler à 8 ans (Truquin dénonce es conditions de jeunes filles travaillant jusqu'à 17h par jours dans les fabriques textiles lyonnaises).
-loi de 1868, institue un corps d'inspecteurs du travail des enfants.
- la question ouvrière émerge dans la seconde moitié du XIXe siècle, naissance de la sociologie au travers des Ouvriers européens ou des ouvriers des deux mondes par Fréderic Le Play ( autour des années 1855). S'y ajoutent les écrits de Blanqui, jules Simon, Reybaud...
- paroles ouvrière plus réduite à quelques cercles,le monde ouvrier se fait entendre à travers « les rapports de délégués »aux expositions universelles et aux congrès de l'AIT ( association internationale des travailleurs). Les candidatures ouvrières de 1864, posent avec acuité la question de la représentation ouvrière ( un des échecs de le saconde République).
- Modernisation transforme le travail à l'usine avec l'apparition du contremaître ( souvent le bouc émissaire des mvts de contestation ouvrière) ou de l'ingénieur.
- Georges Duveau établit que le climat industriel du Second Empire n'est pas propice à l'ouvrier. Il s'y éduque dans des conditions difficiles, bas salaires, conditions difficiles, . Paradoxalement il montre la défiance de l'ouvrier pour les idées républicaines et son soutien relatif au second empire.
- Les mesures de L'Empire : qui visent à rassurer l'ouvrier tout autant qu'à le contrôler, sans pour autant entraver la liberté du patronat entrepreneur. Réalisations ostentatoires au début de l'Empire, de l'asile impérial de vincennes pour les vieux ouvriers , ou la création de grandes maisons collectives comme celle la cité Napoléon ( rue rochechouart, Neuilly...). Démarche paternaliste d'une propagande impérialiste.
- Juin 1854, l'Empereur fait passer la législation sur le livret ouvrier ( document officiel permettant le contrôle des déplacements et des horaires).sanction pénale ( amende) pour l'ouvrier sans livret.
- 1868,commission d'enquête ( à le demande des délégations ouvrières ) caharger de faire l'état des lieux des livrets.
- Au delà de toutes ces ambiguïtés, il est certain que Napoléon III, dès 1859, montre son intérêt pour la question ouvrière en créant un groupe au palais-royal, dont le promoteur est le prince Napoléon-Jerome, cercle qui rassemble d'anciens saint-simoniens.
- 1864, Napoléon III accorde le droit de grève ( l'une des principales revendications ouvrières ) par la loi de 1864 sur les coalitions ( grève doit respecter la liberté de travail ce qui apparaît comme une contradiction).
- En 1866, plus d'un millier d'ouvriers manifestent leur soutien à Napoléon lors d'une cérémonie à st Etiennes, ce qui montre le soutien de la classe ouvrière.
- 110 grèves en 1864 ( 20 000 ouvriers) sur les questions des salaires et de la réduction du temps de travail. Lors de ces conflits, le gouvernement interdit les réunions ouvrières et s'oppose au retrait de fonds dans les caisses d'épargne.
- En 1864, paraît le manifeste « des 60 » dans l'opinion nationale autour de deux idées majeures:l'émancipation sociale et la mal représentation.
- Souci évident de l'Empereur de rallier les catégories populaires, propagande frôle souvent la démagogie : »c'est dans les populations laborieuses et les campagnes que je trouve le vrai génie de la france ».
- les notables impériaux.
-société de notables qui prédominait sous le second empire n'a pas disparu. Nouveaux exemples d'ascension sociale. Différence encore entre le noble et le riche bourgeois ( pas sur le mode de vie) mais sur la reconnaissance.
...