Le pacifisme en France
Dissertation : Le pacifisme en France. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar maemth • 6 Mai 2022 • Dissertation • 1 044 Mots (5 Pages) • 353 Vues
Le pacifisme en france
- Guerre du Golfe
En 1991, la France s’engage dans la guerre du golfe, en effet le 17 janvier après des mois de tensions suite à l’invasion du Koweït par l’Irak, la guerre du golfe éclate avec l’opération « tempête du désert », à laquelle participe la France.
La guerre paraît inévitable et suscite des remous sur la scène politique française et jusqu’au sein du gouvernement : en effet, opposé à une intervention militaire Jean-Pierre CHEVÈNEMENT, ministre de la défense sous François MITTERRAND démissionne le 29 janvier 1991 soit 13 jours après l’engagement de la France. Il estimait que les alliés auraient dû poursuivre la politique de l'embargo sur l'Irak et éviter de fixer un ultimatum qui avait toutes les chances de déboucher sur la guerre. Une guerre qu'il imaginait meurtrière et dont il pensait qu'elle réduirait à néant en quelques semaines l'action menée par la France depuis des années dans les pays arabes. Jean-Pierre CHEVENEMENT a sans doute estimé qu'il avait davantage à gagner, aux yeux de ses « amis » et de l'opinion publique, à se montrer logique avec lui-même et fidèle à ses idées, plutôt qu'à continuer de gérer une guerre à laquelle il s'était toujours opposé et qui, conformément à ses prévisions, ne cesse de se durcir. (Diapo « J'ajoute que la logique de guerre risque de nous éloigner chaque jour des objectifs fixés par les Nations-Unies »)
CHEVÈNEMENT n’est pas le seul à blâmer l’intervention française dans ce conflit, en effet la guerre du golfe a provoqué une nouvelle montée du pacifisme français : communistes, extrême droite et écologistes se rejoignent dans une même dénonciation du conflit. Car, s’il se réfère tantôt à l'internationalisation marxiste, tantôt a l’anticommunisme, le pacifisme n’est ni de droite ni de gauche.
Comme je viens de l’évoquer, trois tendances principales exprime ce courant :
- La mouvance communiste : qui tente de faire rejouer les mécanismes de la défense de paix, sur une ligne traditionnelle d’anti américanisme et en quête d’un élargissement de sa clientèle dans une phase de déclin accentuée
- Le front Nationale : toujours partisans de la France seule, dans une filiation pétainiste et antiaméricaine
Et enfin
- Une partie du mouvement écologiste : partisans d’un pacifisme catégorique
Mais de manière générale (il faut savoir que) les français se sont révélés les fidèles soutiens de la politique d’intervention aux cotés de Etats-Unis et des forces coalisées décidée par le président de la république. Il est probable que l’éloignement géographique et l’engagement des seuls soldats de métier ont été des facteurs favorables à l’engagement de la France dans ce conflit.
- Guerre en Irak
La guerre d’Irak ou la seconde guerre du golfe a commencé le 20 mars 2003 avec l’invasion de l’Irak (dite « opération de libération de l’Irak ») par la coalition menée par les Etats-Unis contre le parti de Saddam Hussein. En février de cette même année, colin POWELL, secrétaire d’état des Etats-Unis tente de convaincre le conseil de sécurité de l’ONU que l’Irak a en sa possession des armes chimiques. C’est comme ça qu’elle va justifier son intervention.
Jacque CHIRAC, profondément hostile à la guerre et inquiet des répercussions du conflit dans la région refuse de suivre George Walker. BUSH et confie à Dominique De VILLEPIN ministre des affaires étrangères, le soin de mener la bataille diplomatique à l’ONU. C'est à travers un vibrant plaidoyer de son ministre que la France fait entendre, le 14 février, son opposition à la guerre. Son virulent réquisitoire lui vaut d'être applaudi, une pratique assez rare dans cette institution. Il déclare « Dans ce temple des Nations unies, nous sommes les gardiens d'un idéal, nous sommes les gardiens d'une conscience. La lourde responsabilité et l'immense honneur qui sont les nôtres doivent nous conduire à donner la priorité au désarmement dans la paix »
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