La mémoire du génocide en France depuis 1945.
Dissertation : La mémoire du génocide en France depuis 1945.. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Lolo1208 • 14 Avril 2016 • Dissertation • 1 051 Mots (5 Pages) • 1 406 Vues
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Sujet d’étude critique d’un document d’histoire
Sujet : « La mémoire du génocide en France depuis 1945 »
Consigne
« Après avoir présenté le document, montrez en quoi il illustre l’évolution de la
mémoire du génocide en France depuis la Guerre mais aussi le rôle joué par les
historiens dans cette évolution ».
Ce document est un rassemblant d'extraits du discours fait par le président de la
République à l’occasion du 70ème anniversaire de la rafle du Vel d’Hiv, le 22 juillet
2012. Il exprime notamment la responsabilité de la France lors de la déportation des
Juifs, du point de vue de François Hollande. Dans une première partie d'abord nous
verrons la place occupée par la Fance dans la déportation des Juifs durant la guerre,
ainsi que le rôle joué par les historiens dans une seconde.
Nous constatons d'abord dans un premier temps que François Hollande, le président
de la République française, met en lumière à travers son discours la responsabilité de
la France dans la déportation des Juifs durant la guerre. En effet, comme il le dit lui-
même dans l'un des extraits présentés “Nous sommes rassemblés ce matin pour
rappeler l’horreur d’un crime, exprimer le chagrin de ceux qui ont vécu la tragédie,
évoquer les heures noires de la collaboration, notre histoire, et donc la responsabilité
de la France”. Il évoque très clairement ici l'implication de la France dans ce
massacre, et le rôle du gouvernement de Vichy, responsable de l'arrestation, de la
déportation ainsi que de la mort de milliers de Juifs. Un fait pourtant longtemps nié
avant ça. Après la guerre, les français qui étaient complices de ce génocide n'ont que
peu insisté sur leur rôle tenu dans ces massacres, se contentant d'évoquer
vaguement “l'ignorance des mesures prises” ou encore “les ordres reçus” tâchant plus
de noyer le poisson qu'autre chose. Un fait donc pleinement reconnu dans ce
discours comme cité ici “La vérité, c’est que la police française, sur la base des listes
qu’elle avait elle-même établies, s’est chargée d’arrêter les milliers d’innocents pris au
piège le 16 juillet 1942. C’est que la gendarmerie française les a escortés jusqu’aux
camps d’internement. La vérité, c’est que pas un soldat allemand, pas un seul, ne fut
mobilisé pour l’ensemble de l’opération. La vérité, c’est que ce crime fut commis en
France, par la France”. Une prise de conscience totale aujourd'hui, mais ce ne fut
effectivement pas toujours le cas. Les responsables de ces actes ayant fini par
disparaître, et la mémoire collective ayant évolué au fil des années, la responsabilité
de la France ne fue que de plus en plus vive
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