Histoire du travail

1. Des conditions de travail qui incarnent la souffrance ouvrière 

        Tout d’abord, être mineur c’est être un mineur particulier par rapport aux autres ouvriers. En effet, les mineurs travaillaient sous la terre avec des risques d’accidents et de maladie professionnelle élevées car dans la profondeur, on aspirait le charbon, le gaz. Ces éléments vont que l’espérance de vie reste très basse pour ces derniers, et rares étaient ceux qui vivaient après leurs 50 ans.

De plus au-delà de cela, il y aussi une exposition directe à la mort et les risque de ne pas remonter à la surface, être mineur ce n’était pas seulement extraite du charbon et la houille mais c’était aussi travaillait dans la profondeur et risquer sa vie. Il y avait effectivement d’autres risques dangereux tels que l’effondrement, l’inondation, l’incendie et l’explosion causées par le grisou.

Afin d’apporter une illustration, nous pouvons prendre comme exemple la Catastrophe de Courrières. Le 10 mars 1906, une explosion survient dans une mine dans le Nord pas de Calais et se réalise l’explosion la plus meurtrière de l’histoire du monde minier. Mineurs à partir de 14 ans et qui dépassent rarement les 45 ans en sont victimes. Causée par les facteurs susmentionnés, cette explosion qui intervient à 6 h 45 nous montre que les mineurs travaillaient tôt et qu’il est aussi question de précarité et de temps de travail dur.

II. La mine : symbole de luttes politiques et réforme pour le travail 

        Les mineurs sont en luttes dès le début du XIX -ème siècle, il est important rappeler que pendant la période de fin du XIX -ème et début du XX -ème siècle, la France connait également en parallèle une révolution politique majeure durant la troisième république. L’avancée politique durant la troisième République permet au socialisme de se former et de donner une place plus importante à la parole prolétarienne dans la sphère politique.

D’une part, les conditions de travail dur et précaire vont susciter un sentiment d’injustice chez ces derniers et c’est pour cette raison que le cœur du syndicalisme se trouve dans les bassins miniers et les grèves y sont récurrents. Ce sont également des ouvriers solidaires et c’est pourquoi les luttes sociales sont d’ampleurs. La catastrophe de Courrières qui a déclenché un mouvement de grèves par la suite en est une preuve car dès le 25 avril 1906, un ministère eu Travail et de la prévoyance sociale est instituée, une invention importante pour le travail.

D’autre part, du fait de la dureté et du des conditions de travail distinctif des mineurs, ces derniers sont surreprésentés dans les avancées législatives et sociales du monde ouvrier de l’époque.

Ainsi, ils sont au centre et sont les pionniers et les premiers à pouvoir bénéficier des acquis sociaux grâce à une structure politique qui leurs est favorable.

Comme exemple de personnage emblématique, on pourrait citer Arthur LAMENDIN qui a la charge de la représentation syndicale des mineurs dans le Pas de Calais. Il devient ensuite député en 1892. Il est élu à Béthune dans une bastion min et devient le premier maire socialiste de la ville de Liévin ce qui lui permet d’être le représentant des mineurs à la chambre des députés.

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