Affaire Petiot.
Étude de cas : Affaire Petiot.. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar MARIE.SOUBRIER • 31 Mars 2016 • Étude de cas • 1 135 Mots (5 Pages) • 1 054 Vues
L’affaire du docteur Petiot
Si l’on devait associé la seconde guerre mondiale à un fait divers ce serait sans aucun doute à celui de l’affaire Petiot. Celui-ci est accusé d’avoir fait vingt-sept victimes durant l’Occupation, d’après lui pour “le bien de tous”.
I-
Marcel Petiot est né à Auxerre en 1897. Dès l’enfance on relève une intelligente hors normes et des instincts pervers avant même l’adolescence. Mais Marcel est aussi obsédé par la gloire et s’engage dans la première guerre mondiale pour, pourquoi pas, une brillante carrière militaire. Cependant il se lasse vite du combat et est finalement déclaré en déséquilibre mental. A son reprend des études de médecine et obtient facilement son diplôme en 1921. Il est plus fier que jamais il se montre glacial face à l’accueil chaleureux de sa famille. Il ouvre peu de temps après son cabinet médical avec des débuts difficiles mais il se fait une solide réputation en prétendant ne pas faire payer les pauvres…
Ainsi, le docteur Petiot sera arrêté pour avoir commis vingt-sept crimes cependant, l’accusé en revendique soixante-trois.
Nous présentons les crimes de Petiot sur une chronologie directement car ses meurtres ce sont étalés sur plusieurs années.
Il commet son premier meurtre à 29 ans en 1926 avec sa maîtresse Louisette et se disculpe habilement en mentant à ses proches..
En 1927 Petiot entame un carrière politique dans l’Yonne durant laquelle il commet quelques crimes mais reste aux yeux de tous un homme parfait.
En 1928 les soupçons accablent le docteur, il décide donc de se retirer de la politique et part pour Paris. Marcel Petiot reste l’image d’un homme model même après le vol d’un livre et un séjour de 6 mois en asile en 1936.
Plus tard en septembre 1941 Petiot achète un hôtel particulier pour en faire une clinique.
Le 11 mars tout bascule lorsque les pompiers y découvrent des corps en décomposition. C’était bien dans cet hôtel qu’il commence ses crimes de masse en massacrant des juifs le prenant pour un passeur clandestin, en effet en 1942 la France est occupée et ses disparitions passent inaperçues.
Il a donc était arrêté un première fois par la Gestapo le 24 mai 1943 mais n’avoue rien. Il est relâché le 13 janvier 1944.
En septembre 1944, Jacques Yonnet, lieutenant à la DGER, publie dans le journal Résistance un article provocateur intitulé « Petiot, soldat du Reich ». Imprudent, Petiot utilise son droit de réponse. Il est tombé dans le piège du lieutenant et est arrêté.
II-
Le 18 mars 1946 s’ouvre le procès du plus célèbre meurtrier d’après guerre jusqu’au 4 avril, jour de la sentence. Il a lieu à la cour d’assises de la Seine.
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Tout incrimine Marcel Petiot mais celui-ci s’étonne qu’on lui reproche ses meurtres, car ses victimes n’étaient que de mauvais français, des traîtres et des collabos. Par fanfaronnade il déclare avoir soixante-trois victimes pour le bien et non vingt-sept dont il est accusé cependant il n’explique pas la mort d’un garçon de huit ans (René Kneller) ni les corps d’innocents retrouvés. Le juge Goletti fait le compte et il n’y a que vingt-sept victimes dont des juifs, des malfrat, des personnes innocentes… Durant les interrogatoires il répond vaguement et dit être victime de trous de mémoire lors des questions trop précises. Il est enfermé en attendant son procès qui aura lieu en mars. Petiot se montre plaisantin durant son procès, presque sympathique; son avocat, René Floriot, est obligé de le remettre à sa place plusieurs fois. Néanmoins il s’emporte régulière durant les procès avec l’avocat de la partie civile Maître Véron en l'appelant “l’avocat des juifs”, de là il démolit entièrement son image de brave homme. Petiot fait une demande de grâce à la mi-mai, rejetée aussitôt, il ne peut plus être sauvé.
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