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Synthèse sur Mme Roland

Étude de cas : Synthèse sur Mme Roland. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  14 Décembre 2020  •  Étude de cas  •  635 Mots (3 Pages)  •  2 153 Vues

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1. En 1792, Manon Roland fait partie du parti des girondins. Elle est la femme de Jean-Marie Roland, un influent député girondin. A ses côtés, elle joue un rôle politique en organisant 2 fois par semaine des dîners réunissant des membres importants du parti girondin. Elle devient ainsi elle aussi membre influent du parti politique. Elle est arrêtée le 1er juin 1793 après l’insurrection du 31 mai, qui a notamment fait exclure les députés girondins dont Mr Roland et commencer à arrêter les suspects.

2. Mme Roland mentionne dans le document 4 les Jacobins et les Cordeliers, deux clubs notables Montagnards. Ainsi, elle parle de Jacques-René Hébert, journaliste et homme politique montagnard très influent auprès des sans-culottes, et de Chabot, un député montagnard qui veut faire déporter les gens suspects, soit les non-montagnards, puis des très connus Robespierre et Danton. Elle parle aussi de Jacques Brissot, chef de file des girondins durant la Révolution, de Jérôme Pétion, et de son mari, Jean-Marie Roland.

3. La loi des suspects, votée le 17 septembre 1793 par la  Convention, ordonne l’arrestation de tous ceux suspectés ‘soit par leur conduite, soit par leur relations’ d’être ‘partisans de la tyrannie ou du fédéralisme, et ennemis de la liberté’. Ainsi, presque tout le monde peut être jugé sans compter sur la présomption d’innocence. Cette loi fera arrêter et tuer beaucoup de gens. Mme Roland trouve cette loi absurde et remet en cause l’arrestation d’une trop grande partie de la population, dont la sienne, sans fondement. Elle pense que cela revient à envoyer à la mort des victimes avec la voix de la vérité et de la raison.

4. Le comité de salut public commence à se diviser en rejetant Danton, considéré comme modéré, et l’excluant réellement en septembre 1793. Les tensions commencent à monter entre lui et Robespierre, les deux étant toujours plus avides de pouvoir, tandis que les Jacobins et les Cordeliers menacent de se diviser. Mme Roland parle de ‘tigres qui s’entre-déchirent’ : en effet, on remarque les montagnards rapidement se monter les uns contre les autres.

5. Mme Roland est fermement opposée à cette tyrannie imposée par les Montagnards et se bat contre, au point d’accepter voire d’attendre la mort que lui destine ce combat. Elle est d’âme très Révolutionnaire et ne cautionne pas ce qui est fait de cette Révolution : Manon Roland pense que ce n’est pas une vraie liberté, qu’on la nomme ainsi vainement tant que les Français ne seront pas un peuple uni, se dirigeant vers les mêmes principes d’égalité. Elle est très attachée à son parti politique et très investie dans la cause et profite d’ailleurs de son emprisonnement puis de son procès pour exprimer ses idées.

SYNTHESE

Mme Roland fut une activiste du parti politique girondin, guillotinée le 8 novembre 1793 après plusieurs mois d’arrestation en avoir fait partie. Elle est très engagée et aide son mari Jean-Marie Roland, député girondin, aussi bien dans ses fonctions en rédigeant ses courriers et dirigeant ses bureaux qu’en organisant chez eux des dîners ayant pour but de rassembler d’autres membres girondins. Elle est profondément révoltée par les idées et les mesures irrationnelles des Montagnards, qu’elle trouve idiots et tyranniques : elle n’adhère pas le moins du monde à la loi des suspects, qui décime une partie de la France sous des critères subjectifs et déraisonnables. Elle participe activement à un combat politique contre leur régime et continuera à exprimer son mécontentement et sa colère quant à ce groupe jusqu’à sa mort à travers ses mémoires. Jusqu’à ses derniers instants, à son procès, elle parlera de son implication dans son parti politique : elle explique qu’elle accepte de mourir si c’est quitter une terre injuste et sans liberté, et si ça peut dénoncer les façons immorales des Montagnards de régner, faisant vivre les français dans une forme de dictature.

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