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La France avant la Révolution

Dissertation : La France avant la Révolution. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  12 Mai 2016  •  Dissertation  •  1 545 Mots (7 Pages)  •  1 116 Vues

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Composition histoire.

La France à la veille de la révolution.

INTRO : La France est dirigée par un roi, Louis XVI, monarque absolu, qui contrôle tous les pouvoirs. Cela provoquera la contestation de la société française sur le pourvoir absolu et les inégalités entre les ordres. Le royaume de France connaîtra une crise totale qui menacera les États Généraux et le roi.

PLAN :        I. La France en pleine crise.

                        A-Crise financière et politique

La France est en pleine crise financière suite à son intervention dans la guerre d'indépendance des États-Unis. De plus, les dépenses superflues de la cour ne cessent d'augmenter, elles étaient de 35 millions de livres, ce qui équivaut au quinzième des revenus de l’État. Le roi souhaitant remonter les finances veut instaurer des impôts plus importants mais ceux-ci étaient trop mal répartis et trop mal perçus pour pouvoir renflouer les caisses de l’État. En dehors des dépenses superflues il y avaient aussi les difficultés alimentaire. Suite à une forte sécheresse suivie d'un hiver très froid et grêleux, l'année 1788 est une des pires années de récoltes. Cela entraîne un manque de pain et une montée astronomique de son prix : une augmentation de près de 75 %. La population dépensant tout son argent dans l'achat de ce pain, il n'achètent plus de produits de l'artisanat ce qui entraîne donc une augmentation du chômage. Le roi tente alors de réformer le système fiscal, il ne peut plus ne faire payer que les pauvres donc il souhaite que tous payent. Mais toutes ses tentatives sont bloquées par l'opposition du clergé et de la noblesse qui refusent de perdre leurs privilèges qui les dispensent d'impôts directs. Les difficultés financières sont donc insolvable.

                        B- Un roi affaibli

De plus, le roi gouverne seul, ses conseillers n'ont aucun pouvoir décisionnels. La monarchie absolue est contestée, la bourgeoisie et na noblesse souhaitent une monarchie parlementaire où elles puissent partager le pouvoir avec le roi. De nombreux scandales éclatent. Louis XVI manque de prestance et souhaite mener une vie simple. Il enlève cette personnalité du roi qui est comme un Dieu du terre, il devient aux yeux de tous un homme ordinaire. La monarchie perd son caractère sacré et le roi est privé de son « droit divin ».

                II.Les causes de cette crise.

                        A-Crise sociales et économiques

La société est hiérarchisée en trois ordres inégaux, le clergé et la noblesse, privilégiés alors que le Tiers-Etat n'en a pas. Les inégalités s'accroissent, les riches sont de plus en plus riches et les pauvres de plus de plus pauvres. Les privilèges n'étaient expliqués ni par le mérite ni pour les services rendus, ils sont totalement injustifiés. La société d'ordres et de privilèges est contestée par les non privilégiés. Le clergé (1 % de la population) a des privilèges fiscaux et judiciaires. La noblesse (2%)  se dispute les moindres faveurs du roi et défendent leurs privilèges financiers. Ils ont des privilèges fiscaux (pas d'impôts directs) et judiciaires (propres tribunaux). Il y a des privilèges pour un service rendu, mais la noblesse oublie le service et garde le privilège. Le Tiers-Etat (97%) travaille pour produire ce dont ils ont besoin. Ils n'ont aucun privilèges. La bourgeoisie (5 % de la population et faisant parti du Tiers -État) veut le libéralisme économique. Les paysans (85%) ont des conditions de vie plus que misérables et ils se plaignent de leur exploitation fiscale. Les artisans (7%) ont eux aussi des conditions de vie difficiles en raison du chômage, accidents de travail, faibles salaires, maladies, famines…

                        B-Convocation des EG

Face à une situation politique et financière catastrophique, Louis XVI se voit contrait de convoquer les États généraux, Assemblée des trois ordres. Seuls eux peuvent décider de lever de nouveaux impôts et d'engager la réforme du pays. Le 5 mais 1789 commence solennellement la séance, à Versailles. Les États généraux n'ont pas étés convoqués depuis 1614. Louis XVI ouvre la séance par un discours dans lequel il rappelle les circonstances et ce qui l'a conduit à les convoquer. Chaque ordre vote à part pour élire ses représentants. La noblesse vote au suffrage direct. La plupart des représentants élus de la noblesse est issue de la petite noblesse (200 députés) alors que la haute noblesse sera en minorité (70 députés). Le corps électoral du clergé s'est vu grossi de la totalité des curés issus du Tiers-Etat, ce sont eux qui rendront les assemblées du clergé si houleuses de par leur opposition avec les prélats du haut clergé. Ces assemblées verront l'élection de 200 curés et de 91 prélats. Le Tiers-Etat sera lui composé de 578 représentant dont environs 200 hommes de loi, une centaine de négociants, banquiers et industriels, les reste étant composé de riches ruraux. Paus un seul paysan pauvre ou artisan n'est représenté. Parallèlement à ces élections des efforts de concertation et de rédaction sont accomplis à travers tout le royaume pour apporter une réponse au roi sur le dysfonctionnement de son royaume. Dans toute les paroisses de France se rédigent des cahiers, qui regroupés, forment les cahiers de doléances. Chaque ordre soulève un ensemble de point qui lui est propre. Le déficit budgétaire est alors de 56 millions de livres. Selon le Roi, de nouveau impôts suffiront à combler ce déficit. Mécontent de discours sans ambition de réformes, et conscient des attentes du pays, le Tiers- État prendra les choses en main. La Révolution est alors en marche.

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