Armée, guerre et Révolution française

Armée, guerre et Révolution française (1789-1795)

 « Guerre aux tyrans ! Paix aux chaumières ! Vaincre ou mourir » apparaît plusieurs fois durant la révolution française comme dans un discours de Couthon aux Jacobins, au théâtre

… Sous de tels slogans, les soldats dans les années 1792 et 1793 ont vaincu les mercenaires des rois. Leur foi révolutionnaire a bousculé les rapports de forces connu depuis plusieurs décennies. Comme l’écrit de Edgar Quinet, « tout un peuple s’est écrié par des millions de voix Être libre ou mourir…ramené sur terre la foi en l’impossible… pourquoi des hommes qui ont su admirablement mourir n’ont pu ni su être libres ? »

 Alors qu’au début de la Révolution elle prône le pacifisme en honneur aux Lumières, qui trouve son sens dans la déclaration de paix au monde prononcé par l’Assemblé Constituante le 20 mai 1790 et qui est par la suite reprise dans la Constitution de septembre 1791. Et pourtant à partir du 20 avril 1792 c’est le départ d’une guerre qui durera plus de 20 ans.

Au début, c’est une guerre qui a pour but de libérer le pays de tyrans pour amener le règne de la paix alors que la vision de Napoléon à Cheval le présente sous un effet militaire et donc en oppositions avec le but premier de celle-ci.

 Si on parle du coté militaire qui est un point essentiel pour comprendre la Révolution on peut voir apparaitre une forte idéologie patriotique et démocratique qui sont fortement lié comme le slogan « La Liberté ou la mort » qui devient « Vaincre ou mourir » ce que rappellent les paroles de La Marseillaise.

 En fait, les guerres ont profondément touché la Révolution française, elles l’ont radicalisée mais aussi épuisée

Comment Napoléon gère-il l’armée et la guerre sous la Révolution Française entre 1789 et 1795 ?

1. La nation en armes

1. Le « messianisme » révolutionnaire

On peut utiliser le cas du texte de la Déclaration de guerre au « roi de Bohème et de Hongrie » du 20 avril 1792 où l’Assemblée Législative déclare que « la nation française, fidèle aux principes consacrés par la constitution de n’entreprendre aucune guerre dans la vue de faire des conquêtes, ne prend les armes que pour le maintien de sa liberté et de son indépendance ». La guerre est présentée non pas comme une guerre de nation à nation mais comme la défense d’un peuple contre l’agression d’un roi

2. Vers l'armée des patriotes On sait que tous les français en âge de combattre doivent défendre leur pays cette idée date de la Révolution ainsi les mots de « patriote » et de « révolutionnaire » deviennent des synonymes

3. Valmy et la levée en masse : un mythe républicain Je vais prendre l’exemple de la bataille à Valmy où l’invasion prussienne est arrêté le 0 septembre 1792, par 2 armées de volontaires pourtant inférieures numériquement aux troupes ennemies et moins expérimentées car les deux tiers des soldats ont moins de 3 ans d’expérience La bataille n’est cependant pas particulièrement spectaculaire, mais cela permet qu’on glorifie l’héroïsme patriotique des volontaires, d’une part symbolisée par le Chant de guerre pour l’armée du Rhin de Rouget de Lisle quelques temps après la déclaration de la guerre, ce chant devient populaire grâce aux fédérés marseillais et ainsi on nomma se chant la Marseillaise. Les paroles montrent que la gloire appartient à l’ « enfant de la patrie » qui est le citoyen en armes et non plus au roi de l’Ancien Régime.

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