Analyse du document, Le manifeste du prince Louis Napoléon Bonaparte

Analyse du document : « Le manifeste du prince Louis Napoléon Bonaparte, 2 novembre 1848 ».[pic 1]

        Ce document qui se nomme « Le manifeste du prince Louis Napoléon Bonaparte, 2 novembre 1848 » est un texte qui fut prononcé à Pairs. Ces paroles étaient adressées aux personnes pouvant voter à l’élection présidentielle de 1848.

Comment Louis Napoléon Bonaparte justifie-t-il sa candidature auprès des électeurs ?

Nous allons en premier lieu étudier le parcours de ce dernier, ensuite ses volontés et nous finirons par les changements qu’il souhaite opérer à l’avenir.

        Lorsqu’il dit « mon nom se présente à vous comme un symbole d’ordre et de paix », Louis Napoléon Bonaparte fait référence à son oncle Napoléon I dont il se considère héritier. Il fut exilé comme tout les Bonapartistes à cause de la loi du 12 janvier 1816. Louis Napoléon parle de ses principes et de ses idéaux afin de mettre les électeurs de son côté pour qu’ils votent pour lui. Il précise que s’il est élu, il ne fera pas les mêmes erreurs que son précédent « Je ne suis pas un ambitieux qui rêve tantôt l’empire et la guerre ». Il s’engage à ne pas contester sa non-réélection suite au 4 ans après avoir été chef du gouvernement. Il promet un « gouvernement juste » qu’il mettra effectivement en place le matin du 2 décembre 1851 en éditant 6 décrets proclamant la dissolution de l’Assemblée national législative, le rétablissement du suffrage universel masculin, la convocation du peuple français à des élections et à la préparation d’une nouvelle constitution pour succéder à la Deuxième République. Il s’engage à défendre un régime présidentiel « pouvoir affermi, la liberté intacte ».

        Louis Napoléon Bonaparte s’engage auprès des pauvre à « protéger la religion, la famille, la propriété » et également à ne pas recommencer une autre révolution comme celle qui a eu lieu en février 1848. Il veut rétablir l’ordre social c’est à dire « restaurer les finances ». Louis Napoléon Bonaparte veut soutenir les catholiques et le règlement de la question religieuse puisque le clergé est détruit de fait de la rupture entre Rome et le gouvernement. Louis-Napoléon Bonaparte n’était pas socialiste au sens moderne du terme. En revanche, il avait des idées sociales réelles, au sens où il était conscient de la misère ouvrière. 

        « L’Empire, c’est la paix » avait déclaré le futur empereur à Bordeaux, le 9 octobre 1852. Cette phrase (sortie du contexte d’un discours plus vaste) lui a été beaucoup reprochée. S’il est vrai que les armées du Second Empire ont combattu un peu partout dans le monde sous le règne de Napoléon III, cela ne signifie pas que le neveu a voulu singer l’oncle et faire moisson de gloire militaire. En politique étrangère. Napoléon III évolua aussi en conspirateur. Il tenait souvent ses ministres à l’écart de sa réflexion et dévoilait ses projets au dernier moment. Cela lui valut des conflits avec les ambassadeurs ou les fonctionnaires des ministères. Le résultat de cette politique personnelle, définie sans concertation, fut brillant jusqu’en 1860.

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